Nousne sommes pas seulement des journalistes, mais aussi et surtout des citoyens engagés qui défendons la Charte des Nations Unies et les 10 principes énoncés par les Non-Alignés à Bandung
SOMMAIRE. 1 - Comment peut-il y avoir quelque chose aprĂšs la mort? Si le corps est mort, comment reste t-il quelque chose de nous? La premiĂšre question en effet est de savoir comment nous pouvons continuer une sorte de vie alors que notre corps est mort, qu'il reste lĂ dans la terre ; et bientĂŽt mĂȘme ce corps a disparu, tous ses Ă©lĂ©ments se perdent dans la terre ou dans l'air. Plusieurs livres ont parlĂ©, ces derniĂšres annĂ©es, d'expĂ©riences de "Vie aprĂšs la mort." Des mĂ©decins amĂ©ricains ont mĂȘme publiĂ© des thĂšses sur ce sujet. D'aprĂšs les tĂ©moignages recueillis dans ces livres certaines personnes malades, souvent en phase post-opĂ©ratoire, dans un Ă©tat trĂšs critique, sont morts et on l'a constatĂ© biologiquement. Et puis aprĂšs quelque temps, on s'aperçoit qu'ils reprennent vie. Elles ont Ă©tĂ© interrogĂ©s pour savoir ce qu'ils ont Ă©prouvĂ© dans le temps oĂč ils ont paru morts. On a Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© de constater une grande similitude. En gĂ©nĂ©ral ces personnes ont Ă©prouvĂ© une existence "en dehors de leur corps" qu'ils pouvaient contempler en spectateurs. Et ce que rapportent la majoritĂ© de ceux qui ont fait cette expĂ©rience, c'est qu'ils ont eu une confrontation avec un ĂȘtre lumineux et misĂ©ricordieux. L'image et l'identitĂ© de cet ĂȘtre varient, mais il est d'autant moins prĂ©cis que les personnes sont peu ou pas croyantes. Et pourtant la confrontation Ă un jugement misĂ©ricordieux, Ă une bontĂ©, semble la mĂȘme. Il faut reconnaĂźtre nĂ©anmoins, quel que soit l'intĂ©rĂȘt et la valeur de ces tĂ©moignages qu'ils se rapportent Ă une expĂ©rience "aux frontiĂšres de la vie et de la mort." En effet toutes ces personnes ont recommencĂ© Ă vivre comme nous, et c'est pour cela qu'elles peuvent nous en parler. Ainsi on peut penser que l'Ătre mystĂ©rieux de cette rencontre "leur a peut-ĂȘtre donnĂ© un avertissement, une interrogation, une nouvelle chance, un encouragement Ă vivre la bontĂ© et le bien; mais il s'agit bien de la reprise, de la continuation identique de la mĂȘme vie que ces personnes avaient parmi nous auparavant." Il y a pourtant quelque chose peut-ĂȘtre Ă accepter de ces tĂ©moignages aux limites extrĂȘmes de la vie corporelle peut se rĂ©vĂ©ler de façon plus frappante que notre corps n'est pas tout de nous, qu'une fine pointe de notre ĂȘtre est capable de s'interroger sur son corps, sur sa vie, sur son destin. Est-ce l'Ăąme ? C'est lĂ une question essentielle. Contrairement Ă ce que croient les matĂ©rialistes, nous verrons pour quelles raisons, dites ou non dites, il est bien certain que notre existence "matĂ©rielle biologique" ne peut pas exprimer tout de nous-mĂȘmes. Il n'est pas logique de rĂ©duire aux limites propres de la biologie notre vie dans ce qu'elle a de plus profond, nos aspirations les plus vraies, notre dĂ©sir du beau et du bon et le sens que nous avons d'une destinĂ©e ultime. Ce n'est pas si difficile Ă comprendre. Prenons un exemple Un homme peut aimer une femme avec son corps. Mais il est faux de dire que c'est seulement avec son corps qu'il peut l'aimer. Et ceux qui limitent l'amour au corps sont mĂ©prisĂ©s. Le vĂ©ritable amour, cela va plus loin, plus profond. Et c'est plus durable. Aimer en vĂ©ritĂ©, c'est aimer non seulement de tout son corps, mais de tout son cĆur, avec toutes les puissances de l'Ăąme. C'est aimer l'autre pour l'autre. C'est vouloir son bonheur plus que tout. C'est s'oublier pour aimer, et c'est aimer pour toujours. Oui, "l'amour est plus fort que la mort" du livre "Le Cantique des Cantiques" dans la Bible et nous appelle au-delĂ . Le bonheur aussi. L'homme est fait pour le bonheur comment serions-nous malheureux si nous n'avions aucune idĂ©e, aucun dĂ©sir du bonheur? Et si nous Ă©prouvons du bonheur, que dĂ©sirons-nous? non pas simplement que continue l'occasion qui nous a procurĂ© du bonheur, mais que le fait d'ĂȘtre heureux dure toujours, quelle qu'en soit la raison. Il y a donc quelque chose en nous qui va plus loin que le corps, qui est fait pour dĂ©sirer le bonheur sans fin, c'est ce que les chrĂ©tiens - et beaucoup d'autres - appellent l'Ăąme. Et la mort est un obstacle. Nous sommes faits pour ĂȘtre heureux, nous dĂ©sirons un bonheur Ă©ternel, et non pas qui s'arrĂȘte Ă la mort. Ce bonheur sans fin, nous le dĂ©sirons tous, pour nous-mĂȘmes, pour ceux que nous aimons, parce que nous avons une Ăąme, nous ne nous consolons pas de la mort, nous avons comme un dĂ©sir naturel, irrĂ©pressible de l'Ă©ternitĂ©, l'Ăąme n'est pas faite pour disparaĂźtre dans la terre. 2 - Les objections de ceux qui croient qu'il n'y a rien aprĂšs la mort, les "matĂ©rialistes." Ils ont des objections extĂ©rieures, et d'autres qui sont d'ordre intĂ©rieur, en eux-mĂȘmes les unes sont des raisonnements objectifs, que l'on peut discuter, les autres sont des rĂ©actions intĂ©rieures, des blessures ou des peurs internes tout Ă fait personnelles Ă chacun. On n'en a pas toujours conscience, mais on peut les apaiser et les guĂ©rir quand ces blessures viennent Ă la lumiĂšre. L'objection principale des matĂ©rialistes est simple, ils dĂ©clarent qu'il n'y a rien en dehors du monde physique physico-chimique, le monde que l'on peut observer par les sens et mesurer. Et ils le croient, comme d'autres croient en Dieu, ce qui est assez Ă©tonnant. Cette objection se veut "scientifique", et elle a Ă©tĂ© effectivement l'opinion de ceux qu'on appelle les "scientistes." Ces scientistes, dans la seconde moitiĂ© du dix-neuviĂšme siĂšcle et la premiĂšre moitiĂ© du vingtiĂšme disaient ne croire qu'Ă la science, et ils impressionnaient les gens peu instruits en se rĂ©clamant de la science. Ils Ă©taient persuadĂ©s que la mĂ©thode scientifique allait tout expliquer. Ils rejetaient comme irrationnel toute autre source de savoir, de connaissance ou de sagesse. En dehors des sciences tout le reste Ă©tait billevesĂ©es, bulles de savon. Un peu comme si un spĂ©cialiste du grec vous dĂ©clarait que tout ce qui n'est pas Ă©crit en caractĂšres grecs n'a aucune signification. L'Ăąme ne pouvant ĂȘtre mesurĂ©e ni mise en Ă©quation, ils en concluaient qu'elle n'existe pas. Ces thĂ©ories matĂ©rialistes sont dites "rĂ©ductionnistes" parce qu'elles rĂ©duisent l'homme Ă des quantitĂ©s, des calculs, des rĂ©actions chimiques, des schĂ©mas physiologiques. La pensĂ©e, l'amour, la vie sont rĂ©duits Ă ĂȘtre seulement la "superstructure" de rĂ©actions psysico-chimiques. Avec cela, les scientistes n'Ă©taient pas moins que les autres susceptibles de prĂ©jugĂ©s "anti scientifiques" pour sauvegarder leurs thĂ©ories. Ainsi les adversaires du grand Pasteur, le savant qui a dĂ©couvert les microbes et les vaccins, croyaient Ă la gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e. Pourquoi ? Pas pour de vrais motifs scientifiques, mais par athĂ©isme, parce qu'ils pensaient s'il n'y a pas gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e des animaux par le milieu, oĂč on les rencontre habituellement on va ĂȘtre obligĂ© de croire Ă la CrĂ©ation et au CrĂ©ateur. D'un autre cĂŽtĂ© le mĂȘme Pasteur, si exigeant en matiĂšre scientifique, croyait Ă l'existence de l'Ăąme et Ă l'Ă©ternitĂ©. Il remerciait Dieu de ses dĂ©couvertes par exemple dans son discours pour l'inauguration de l'Institut Pasteur. Et il a Ă©crit Ă propos de la mort d'un de ses enfants la plus belle dĂ©claration d'espĂ©rance, se retrouver dans l'Ă©ternitĂ©? Car c'est bien lĂ la question. Et elle est tout Ă fait en dehors de la chimie, de l'astronomie ou de la physique mon enfant qui est mort, est-il mort absolument? Pour toujours? Ou bien a-t-il, ou aura-t-il part Ă un bonheur vivant oĂč je pourrai le retrouver? Et contempler Ă nouveau son sourire. Les promesses de Dieu sont-elles si absurdes? 3 - Au cĆur de l'homme, n'y a t-il pas une peur secrĂšte devant le mystĂšre de Dieu et de l'Ă©ternitĂ© peurs et blessures des athĂ©es? Beaucoup de nos amis athĂ©es ou des personnes qui disent qu'il n'y a rien aprĂšs la mort ont des objections d'une toute autre nature que de dire "il n'y a rien en dehors des sciences physiques." Leurs difficultĂ©s Ă croire Ă la vie de l'Ăąme, et Ă l'Ă©ternitĂ© du ciel, sont d'ordre trĂšs personnel. Ce sont des questions qui touchent Ă la libertĂ©, Ă la morale, Ă la justice, Ă l'amour des autres, Ă notre histoire personnelle. Nous allons essayer de montrer que ces questions sont de vraies questions, mais qu'elles sont posĂ©es souvent de mauvaise façon, Ă cause de notre histoire personnelle. DĂšs lors nous ne pouvons pas avoir la bonne rĂ©ponse ; nous la rejetons par avance car nous en avons peur. Nous ne voulons pas Ă©couter, par peur d'entendre quelque chose qui nous fera du mal ; nous bouchons nos oreilles. Et pourtant, si nous Ă©coutions la vraie rĂ©ponse, quelle joie, quelle dĂ©livrance! Il y a des athĂ©es qui ne peuvent pas accepter l'idĂ©e qu'il y ait une vie Ă©ternelle, j'en ai connu trĂšs intimement, parce que leur pĂšre, leur mĂšre, leur amie, leur mari... est mort incroyant apparemment. Alors on se dit cette personne aimĂ©e, admirĂ©e, ne peut pas aller au ciel avec Dieu s'il y en a un, puisqu'elle ne croyait pas. Ou bien, cette personne a fait des choses qui ne sont pas conformes Ă ce que j'imagine de la morale voulue par Dieu. Je prĂ©fĂšre dans tous les cas qu'il n'y ait pas de Dieu ni de vie Ă©ternelle, car ils en seraient exclus, et c'est trop triste. Mais Ă cela l'Evangile c'est-Ă -dire la "Bonne nouvelle" de JĂ©sus-Christ rĂ©pond "Ă l'homme c'est impossible, mais Ă Dieu tout est possible" Evangile selon St Mathieu, "Dieu veut que tous soient sauvĂ©s" St Paul, 1Ăšre lettre Ă TimothĂ©e, 4 "Car Dieu a tant aimĂ© le monde qu'il a donnĂ© son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne se perde pas mais ait la vie Ă©ternelle" "Car Dieu n'a pas envoyĂ© son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvĂ© par lui." Evangile selon St Jean, et 17 Nous pouvons donc croire avec assurance que Dieu est un Dieu de bontĂ©, de misĂ©ricorde. A ceux qui le mĂ©connaissent de bonne foi, il est prĂȘt Ă ouvrir les portes du salut. Il regarde avant tout leur droiture. Il suffit que leur cĆur, le fond de leur Ăąme dise oui Ă sa misĂ©ricorde. Ceci est manifestĂ© dans l'Evangile quand JĂ©sus meurt sur la croix, il y a Ă cĂŽtĂ© de lui deux bandits qui sont Ă©galement crucifiĂ©s. Et l'un d'entre-eux se tourne vers JĂ©sus et a pitiĂ© de lui en disant "Pour nous c'est justice, nous payons nos actes mais lui n'a rien fait de mal." Et il disait "Souviens-toi de moi lorsque tu viendras avec ton Royaume." Et JĂ©sus lui dit "En vĂ©ritĂ© je te le dis, aujourd'hui mĂȘme tu seras avec moi dans le Paradis." VoilĂ ce que nous pouvons demander Ă Dieu pour telle ou telle personne aimĂ©e qui est morte sans connaĂźtre Dieu apparemment que comme le bon larron, elle soit touchĂ©e par l'innocence de Dieu au moment de le rencontrer, et qu'elle lui demande alors que JĂ©sus-Christ se souvienne d'elle dans son Royaume. Et alors Dieu Ă qui rien n'est impossible, rendra notre ami capable d'entrer avec lui dans le Paradis. Dans le face Ă face ultime de la personne au moment de la mort, un moment dont nous ne sommes pas tĂ©moins, Dieu qui est tout amour se rĂ©vĂšle d'une façon particuliĂšre comme l'amour, la misĂ©ricorde. Alors toutes les peurs de Dieu, les fausses images de Dieu s'Ă©vanouissent comme des nuages chassĂ©s par la tempĂȘte. L'amour, le vrai visage de Dieu dans le Christ apparaĂźt comme au bon larron. Et il suffit alors de dire oui Ă l'Amour de Dieu, Lui, il fait le reste. Quant Ă nous qui sommes vivants, nous avons peut-ĂȘtre peur de Dieu aujourd'hui car nous en avons justement une fausse image. Par exemple Ă cause de la morale. Est-ce-que je dois abandonner telle chose que j'aime aujourd'hui pour un bonheur futur que je ne connais pas? Dieu veut-il m'imposer des choses austĂšres pour me montrer sa puissance? Est-il ennemi vĂ©ritablement de mon bonheur? Veut-il faire de moi un esclave? La rĂ©ponse est la mĂȘme que celle que nous avons donnĂ© ci-dessus "Si Dieu a donnĂ© son Fils pour que j'aie la vie Ă©ternelle, s'il m'aime alors mĂȘme que je ne le connais pas, que je ne l'aime pas, que je le combat peut-ĂȘtre ; s'il m'aime Ă ce point, pourquoi aurais-je peur qu'il veuille pour moi autre chose que le bonheur?" Nous pouvons avoir des difficultĂ©s Ă le comprendre. Pourquoi ne pas lui demander, au nom de l'amour qu'il nous dĂ©clare, d'Ă©clairer ces difficultĂ©s? Le Dieu de JĂ©sus-Christ ne m'impose pas son amour. Il est venu parmi nous comme un enfant Ă NoĂ«l, tout faible, sans puissance. Etait-ce pour nous Ă©craser? Cet amour, il ne l'impose pas, il le propose; il le mendie. Il n'attend de moi qu'une rĂ©ponse libre, mĂȘme si je ne comprends pas tout immĂ©diatement, je peux commencer Ă le regarder autrement. Dans mon esprit vont peu Ă peu s'effacer les images contrefaçon? que j'avais de Dieu. Il ne veut pas empĂȘcher mon bonheur dans cette vie ci. Il va me montrer les chemins d'un bonheur qui va plus loin qui me satisfera complĂštement. Un bonheur qui correspond aux dĂ©sirs les plus profonds de mon ĂȘtre. Alors je pourrai dĂ©couvrir ce Dieu d'amour et accepter ses promesses extraordinaires. Dans la joie et la libertĂ©, guĂ©ri de mes blessures profondes, j'aurai envie de lui dire oui, je veux aimer de toute mon Ăąme. Je dĂ©poserai Ă ses pieds tout ce qui ne va pas. Je recevrai avec joie son pardon qui me fera tout neuf. Et j'entrerai dans une espĂ©rance nouvelle, un sens de l'amour pour lequel je serai prĂȘt Ă changer quelque chose dans ma vie. 4 - Mais la rĂ©incarnation, n'est-ce pas aussi une vie aprĂšs la mort? Est-il possible d'avoir plusieurs vies successives? De nos jours beaucoup de gens disent qu'ils croient Ă la rĂ©incarnation. On ne sait pas trĂšs bien ce que c'est souvent, mais cela semble plus moderne. Pourquoi certains sont-ils fascinĂ©s par cette idĂ©e de la rĂ©incarnation, que vaut-elle ? Il y a deux requĂȘtes profondes dans cet attrait pour la rĂ©incarnation. 1 - Je sens bien en moi que ma vie profonde n'est pas faite pour s'arrĂȘter. Le nĂ©ant me rĂ©pugne. Il faut de quelque façon que, ma vie mon ĂȘtre, dure au-delĂ de la mort, dans une certaine forme de vie. En fait, ce que l'on recherche d'un cĂŽtĂ© sous le mot de rĂ©incarnation, c'est l'Ă©ternitĂ©. Mais en vĂ©ritĂ© la thĂ©orie de la rĂ©incarnation est-elle la bonne rĂ©ponse, est-ce la route qui mĂšne au vĂ©ritable bonheur? 2 - Les gens sentent bien qu'ils ne peuvent pas aller au Paradis comme ça. Les uns comme les autres nous avons conscience que nous avons besoin d'ĂȘtre purifiĂ©s. N'avons nous pas Ă©tĂ© un jour un peu ou beaucoup plus complices du mal dans le monde par un mal que nous avons fait ? Les doctrines de la rĂ©incarnation suggĂšrent que de vie en vie recommencĂ©es sur la terre nous allons nous purifier et nous dĂ©barrasser du mal qui nous colle Ă la peau. Cette idĂ©e est profonde et trĂšs respectable. Mais la solution qu'elle propose au problĂšme est-elle valable? L'idĂ©e que l'Ăąme se promĂšne de corps en corps de façon indĂ©pendante rĂ©duit le corps Ă n'ĂȘtre qu'une prison de passage. En rĂ©alitĂ©, le corps, c'est la carte d'identitĂ© de l'Ăąme. L'Ăąme ne vient Ă l'existence qu'avec le corps qui lui donne sa figure, et dont elle est la vie spirituelle. Nous ne sommes chacun qu'une seule personne avec une seule Ăąme, un seul corps, une seule histoire, une seule Ă©ternitĂ©. Pourtant, la rĂ©incarnation, ce n'est pas la vie Ă©ternelle. La rĂ©incarnation, quelle que soit la thĂ©orie qu'on suit il y en a de nombreuses doctrines orientales, nouvel Ăąge, bouddhisme du petit vĂ©hicule ou du grand vĂ©hicule, ce n'est pas vĂ©ritablement la vie Ă©ternelle. C'est une addition de petites vies avec toujours les limites de la vie d'ici, jusqu'Ă ce que tout d'un coup il n'y ait plus de vie du tout, le "nirvana". Le bonheur proposĂ© au bout du chemin n'est-il pas un Ă©trange bonheur? Si l'on admet l'Ă©tymologie du mot nirvana, l'Ă©tat ultime aprĂšs les rĂ©incarnations, c'est une absence de souffle, de respiration. Cette purification par vies successives consiste Ă se dĂ©tacher du dĂ©sir des biens matĂ©riels, du pouvoir, des affections et des relations avec les autres, de l'amitiĂ©. Et puis de tout lien avec la vie elle-mĂȘme ne plus penser, ne plus respirer. Alors on se confond enfin avec l'univers, le grand tout. On ne bouge, plus on ne pense plus, on n'aime plus. On n'a plus d'identitĂ©, plus de personnalitĂ©. Est-ce lĂ le bonheur auquel nous aspirons pour ĂȘtre Tout, n'ĂȘtre plus nous-mĂȘmes? Au contraire, dans la RĂ©surrection, nous vivrons nous-mĂȘmes, toujours. En compagnie du Dieu Vivant et de tous ceux qui vivent avec lui dans son amour et son bonheur qu'il nous donne. Nous parlons avec lui. Nous continuons d'aimer ceux qui sont sur terre, et nous prions pour qu'ils accĂšdent au mĂȘme bonheur. Les problĂšmes de la purification par les rĂ©incarnations. L'autre aspect de la rĂ©incarnation, c'est le mode de purification qu'elle propose par des vies successives nous allons remonter ou redescendre l'Ă©chelle qui conduit du mal - la matiĂšre - du bien - le Tout immatĂ©riel et impersonnel. Ainsi la vie risque de perdre beaucoup de sa valeur propre d'un cĂŽtĂ©, on Ă©vacue les problĂšmes pour plus tard, dans une autre vie hypothĂ©tique on fera mieux. C'est irresponsable, la vie n'est pas prise au sĂ©rieux il n'est pas sĂ»r que rien se dĂ©cide maintenant, je me rattraperai dans une autre vie. Si c'Ă©tait vrai! Pourquoi ne pas chercher le bonheur de la vie pour toujours dĂšs maintenant? Quel Ă©trange ennemi de l'homme et de la grandeur de son destin lui insuffle cette anesthĂ©sie? Lui enlĂšve le sens et la valeur de sa vie? Faudra-t-il donc toujours redoubler la classe? Et puis, on mesure mal les dĂ©gĂąts que cette doctrine opĂšre parfois si dans ma vie de maintenant je porte le poids des fautes d'une vie antĂ©rieure, je paye pour une vie dont je n'ai aucun souvenir. Dans laquelle j'avais le corps d'une autre personne, ou d'un animal. Quelle culpabilitĂ© pĂšse sur moi et quels efforts Ă faire! Je devrai entasser peut-ĂȘtre des vies et des vies pour remonter l'Ă©chelle. N'y a-t-il donc pas quelqu'un qui puisse me venir en aide? Sur quoi m'appuyer pour devenir bon et arrĂȘter cette chaĂźne fatale? Les promesses du Dieu vivant sont toutes autres. Oui, Dieu notre PĂšre nous veut bons et parfaits. Mais il sait de quoi nous sommes faits. Dieu est amour, don et pardon. Il n'exige pas des vies et des vies. Il envoie son Fils pour nous pardonner, nous purifier, nous faire accĂ©der au bien, lui la source de tout bien. Il nous donne sa propre vie et sa propre bontĂ©. Par sa misĂ©ricorde il nous arrache au mal et Ă l'imparfait, et nous donne accĂšs Ă la vie vĂ©ritable. Il respecte notre libertĂ© et la prend au sĂ©rieux. Il aime notre libertĂ©, il nous l'a donnĂ©e pour que nous puissions aimer. Et si librement nous disons oui Ă sa main tendue, oui Ă son amour, c'est pour toujours que nous entrons dans la vie. 5 - La vie Ă©ternelle, qu'est-ce que c'est? Comment vivrons nous? Quelles relations pouvons-nous avoir avec ceux qui sont au ciel? Quelles relations pouvons-nous avoir avec ceux qui sont au ciel? On imagine parfois que la vie aprĂšs la mort, c'est comme au cimetiĂšre un repos endormi long, trĂšs long et monotone. Un jour un petit garçon de cinq ans demandait "Est-ce qu'au ciel tout le monde vit dans son lit?" Il disait cela parce que il avait bien compris que la tante qu'il avait vue malade dans son lit Ă©tait maintenant au ciel. On lui a alors expliquĂ© qu'au ciel il n'y a plus ni maladie, ni mort, on est encore plus Vivant qu'avant. ThĂ©rĂšse de Lisieux disait en mourant "J'entre dans la vie". Et elle avait dĂ©clarĂ© "Je veux passer mon ciel Ă faire du bien sur la terre." Tous ceux, innombrables, qui la prient depuis 100 ans elle est morte en 1897 peuvent tĂ©moigner que c'est bien vrai. Je voudrais dire ici un tĂ©moignage personnel. Ma femme et moi nous avons perdu un petit garçon, Dominique, Ă l'Ăąge de six ans. Mon pĂšre, son grand-pĂšre, Ă©tait trĂšs triste. Quelques jours aprĂšs l'accident, il se rĂ©veillait la nuit de tristesse, et il pleurait. Alors, il entendit une petite voix, qui lui disait "Faut pas pleurer, bon papa." Il se rendormit, puis une seconde fois il se rĂ©veille en pleurant. MĂȘme petite voix qu'il reconnut ĂȘtre celle de Dominique. Et une troisiĂšme fois, et la voix lui dit "Pleure pas bon papa, si tu savais comme je suis heureux." Et cette fois le grand-pĂšre a vu s'Ă©vanouir toute tristesse. Il arrive aussi parfois, avec la permission de Dieu, que tel ĂȘtre cher disparu nous fasse sentir d'une certaine façon sa prĂ©sence, son intercession pour nous auprĂšs de Dieu car ceux qui sont auprĂšs de Dieu ne sont pas inactifs. Ils sont Vivants, comme Dieu est Vivant. Ils contemplent sans cesse la face de Dieu, et ils s'Ă©merveillent. Et ils intercĂšdent sans cesse pour ceux qui cheminent sur la terre. C'est comme une grande chaĂźne de solidaritĂ©. C'est parce qu'ils sont auprĂšs de Dieu, parce qu'ils ont le cĆur tournĂ© vers Dieu, qu'ils reçoivent de lui, par amour, la possibilitĂ© de prier pour nous; de demander pour nous la lumiĂšre et l'aide de Dieu; de nous faire parfois un signe par la grĂące de Dieu pour nous orienter vers le chemin de la Vie, vers JĂ©sus-Christ qui est "le chemin, la vĂ©ritĂ© et la vie." M ais il n'est pas question d'interroger les morts pour les utiliser en nous dĂ©tournant du ciel et de Dieu, par exemple pour exercer la divination, la prĂ©diction. Ce rapport avec les morts, considĂ©rĂ©s comme morts pour "utiliser leur esprit" est une forme de culte idolĂątrique, c'est-Ă -dire dĂ©tournĂ© du vrai Dieu. On l'appelle nĂ©cromancie, spiritisme, etc... c'est dangereux. Cela peut altĂ©rer nos facultĂ©s et nous conduire Ă des actes regrettables, et mĂȘme trĂšs mauvais. Au contraire, pour ceux qui sont auprĂšs de Dieu, tout ce qu'il y a eu de beau, de bon dans leurs affections terrestres, la vie divine le transfigure, l'augmente. Et ce qui n'Ă©tait pas juste est purifiĂ©, ajustĂ© au bien, on aime alors d'un parfait amour tous ceux qu'on a connus. Et avec Dieu, on veut leur bonheur, on prie Dieu de leur donner le mĂȘme bonheur dans lequel on est entrĂ©. Nos corps ressusciteront. La plĂ©nitude de la vie ne touche pas seulement la vie. JĂ©sus dans l'Ă©vangile nous annonce la rĂ©surrection des corps "Je suis la RĂ©surrection, qui croit en moi, mĂȘme s'il meurt, vivra et quiconque croit en moi ne mourra jamais" Evangile selon St Jean, et 26. Le Christ est ressuscitĂ© avec son corps. Ses disciples ont vu les plaies de ses mains et de ses pieds, et de son cĂŽtĂ©. Il a mangĂ© et bu avec eux. Mais il n'a pas repris le cours de sa vie terrestre. Il est ressuscitĂ© avec un corps de gloire. Depuis 2000 ans les chrĂ©tiens en sont tous tĂ©moins. Nous aussi, Ă la fin des temps, nous ressusciterons avec un corps transfigurĂ©, un corps de gloire. Saint Paul, dans sa premiĂšre lettre aux Corinthiens Ă 53 explique que ce sera le mĂȘme corps - la mĂȘme personne - mais comme un grain qui va pousser est bien le mĂȘme que la plante qui a poussĂ©, notre corps, rĂ©uni alors Ă notre Ăąme, ne vivra plus de la vie de la terre, mais transfigurĂ© vivra dans la Vie de Dieu, ce qu'on appelle, de façon imagĂ©e, le ciel. "Et si l'Esprit de celui qui a ressuscitĂ© JĂ©sus d'entre les morts habite en vous, Celui qui a ressuscitĂ© le Christ JĂ©sus d'entre les morts donnera aussi la vie Ă vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous." Lettre de St Paul aux Romains Il n'y a donc pas dissolution dans l'univers, dans le grand tout comme le pensent les rĂ©incarnationistes, parce qu'ils ne connaissent pas les promesses de Dieu. C'est Dieu qui nous redonne vie parfaite, et nous restons nous-mĂȘmes dans notre identitĂ©. Vrais partenaires de Dieu, invitĂ©s Ă sa table comme Ă un banquet. Il essuiera toute larme de leurs yeux selon la phrase de l'Apocalypse que nous avons citĂ©e au dĂ©but. Mais cette vie Ă©ternelle, nous pouvons commencer Ă la vivre dĂšs maintenant d'une certaine façon. Car Dieu se donne Ă connaĂźtre dĂšs cette vie. C'est pour cela que nous pouvons le dĂ©couvrir, l'Ă©couter, l'accueillir. Comment? Par la lecture de l'Evangile, de la Parole de Dieu, par la vie des "sacrements" le BaptĂȘme, par lequel nous naissons Ă la vie divine. L'Eucharistie, c'est-Ă -dire la messe, oĂč nous recevons Dieu dans l'hostie ; il veut nous nourrir de sa propre vie, de son amour vivifiant, de son Esprit-Saint. Et puis la RĂ©conciliation, oĂč nous demandons pardon de nos fautes, "nos pĂ©chĂ©s" contre l'amour de Dieu et des autres. Et oĂč Dieu, par le prĂȘtre, souffle son pardon sur nous et nous purifie. Il y a encore le Sacrement des malades, le Mariage, l'Ordination pour les prĂȘtres. Dans la priĂšre nous accueillons aussi la vie Ă©ternelle dĂ©jĂ dans notre vie prĂ©sente. Dieu, si nous lui donnons de notre prĂ©cieux temps, vient dĂ©jĂ faire sa demeure dans notre cĆur et nous ouvrir aux choses d'en haut. Alors notre vie de mariage se transforme nous aimons d'un amour renouvelĂ©. Nos relations avec les autres changent nous les regardons d'un autre regard, un regard d'amour et d'espĂ©rance. C'est cela la charitĂ© Dieu vient en nous et nous faisons des Ćuvres d'amour. Nous connaissons la joie, parce que nous avons l'espĂ©rance. "Tu nous a fait pour toi Seigneur, et notre cĆur est sans repos tant qu'il ne demeure en toi." Saint Augustin. 6 - Que pouvons-nous faire pour ceux qui sont morts? Dans le credo, ce rĂ©sumĂ© de ce que croient les chrĂ©tiens depuis 2000 ans, nous disons "Je crois Ă la communion des Saints." Cela veut dire qu'il y a une grande relation entre tous ceux qui sont au ciel auprĂšs de Dieu, "les saints" et nous qui vivons sur la terre. Les "Saints" ne sont pas seulement il faut le prĂ©ciser, ceux qui ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s tels par l'Eglise et qu'on appelle les saints canonisĂ©s. Les saints du calendrier. Tous ceux qui sont morts en disant oui Ă l'amour de Dieu sont, aprĂšs parfois une purification, avec lui et sont des "Saints." Mais pour entrer dans le feu de l'amour, il faut ĂȘtre chaud, brĂ»ler d'amour. C'est pourquoi, si nous avons besoin d'ĂȘtre rĂ©chauffĂ©s, cette purification s'appelle Purgatoire. Et nos priĂšres peuvent hĂąter cette marche vers l'amour. Pour Dieu, il n'y a pas de temps. Si aujourd'hui nous pensons Ă tel ou tel de nos dĂ©funts et que nous prions pour lui, Dieu a dĂ©jĂ vu notre priĂšre. La meilleure des priĂšres c'est d'offrir une messe, et d'y assister si c'est possible. Mais tous nos pauvres mots ont un grand pouvoir pour nos amis dĂ©funts ils touchent le CĆur de Dieu. Seigneur. Voici l'offrande que nous prĂ©sentons devant toi, nous, tes serviteurs et ta famille entiĂšre dans ta bienveillance, accepte-la. Assure toi-mĂȘme la paix de notre vie, arrache-nous Ă la damnation et reçois-nous parmi tes Ă©lus. PriĂšre de la messe Il faut aussi beaucoup prier pour ceux qui vont mourir, c'est le moment oĂč nous allons dire oui ou non Ă l'amour. Petite priĂšre avec la Vierge Marie. RĂ©jouis-toi Marie, pleine de grĂące, Le Seigneur est avec toi. Tu es bĂ©nie entre les femmes Et JĂ©sus le fruit de ton sein, est bĂ©ni, Sainte Marie, mĂšre de Dieu Prie pour nous, pĂ©cheurs, maintenant et Ă l'heure de notre mort. Amen. Et l'enfer, existe t-il? Oui, JĂ©sus nous en avertit dans l'Evangile, en particulier dans la parabole du pauvre Lazare et du mauvais riche. Et surtout dans la parole du jugement dernier. "Nous ne pouvons pas ĂȘtre unis Ă Dieu Ă moins de choisir librement de l'aimer", dit le catĂ©chisme de l'Eglise Catholique. Les paroles du Christ sont graves "Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son pĂšre est homicide. Or vous savez qu'aucun homicide n'a la vie Ă©ternelle demeurant en lui." Evangile selon St Jean, JĂ©sus parle de "la GĂ©henne" du "feu qui ne s'Ă©teint pas". Evangile de St Marc, et 48 Il annonce qu'il "enverra ses anges qui ramasseront les fauteurs d'iniquitĂ©s et les jetteront dans la fournaise ardente." L'enfer existe bien, et l'Eglise ne dit Ă ce sujet que ce que JĂ©sus a dit lui-mĂȘme. Pourquoi? L'amour de Dieu nous prĂ©vient du drame de manquer Ă l'amour, de passer Ă cĂŽtĂ© du ciel, de la vie Ă©ternelle. C'est un appel Ă la responsabilitĂ© avec laquelle l'homme peut user de sa libertĂ© en vue de son destin Ă©ternel. C'est un appel Ă la conversion. Mais l'enfer, ce n'est pas un rejet par Dieu. Dieu ne prĂ©destine personne Ă aller en enfer comme l'ont cru faussement ceux qu'on a appelĂ© les jansĂ©nistes. Il faudrait, pour aller en enfer, que nous refusions volontairement Dieu et que nous y persistions jusqu'Ă la fin. Que nous refusions sa misĂ©ricorde. Dieu veut en effet que tout homme soit sauvĂ©. Demander sincĂšrement son pardon, c'est l'obtenir souvenons-nous du Bon Larron. Dieu veut "que personne ne pĂ©risse, mais que tous arrivent au repentir." DeuxiĂšme lettre de Pierre, Nous pouvons donc espĂ©rer que tous nos dĂ©funts auront demandĂ© cette misĂ©ricorde de Dieu, et prier pour eux Ă ce sujet. C'est Dieu lui-mĂȘme qui nous inspire de prier pour eux et qui veut se laisser vaincre par notre appel Ă sa misĂ©ricorde. Alors pour eux, pour nous, notre espĂ©rance c'est le Ciel, grĂące Ă la misĂ©ricorde de Dieu nous avons la ferme espĂ©rance qu'eux et nous, nous nous retrouverons dans le ciel de Dieu. "Voici la demeure de Dieu avec les hommes. Dieu-avec-eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux de mort, il n'y en aura plus, car l'ancien monde s'en est allĂ©." Texte chrĂ©tien, dans l'Apocalypse de St Jean, 3 Ă 4
Hiroo Onoda est mort Ă 91 ans. Il avait vĂ©cu jusqu'en 1974 dans la jungle aux Philippines, persuadĂ© que la seconde guerre mondiale n'Ă©tait pas Onoda est mort paisiblement dans son lit Ă Tokyo, Ă 91 ans. Le terme d'une vie extraordinaire. Il Ă©tait le dernier des "soldats perdus" japonais et avec lui se ferme une page Ă©tonnante de la seconde guerre mondiale. Pendant 29 ans, aprĂšs la reddition de l'Empire japonais, il a survĂ©cu, cachĂ© dans la jungle aux Philippines. IsolĂ© de tout, il pensait que la guerre n'Ă©tait pas 1944, cet officier de renseignement et spĂ©cialiste des techniques de guĂ©rilla est envoyĂ© Ă Lubang, une petite Ăźle de l'archipel philippin. Ses ordres sont formels ne jamais se rendre, tenir Ă tout prix jusqu'Ă l'arrivĂ©e de renforts et ne pas trois autres soldats, il obĂ©it scrupuleusement, ignorant que le combat Ă©tait fini. Ils se nourissent de ce que leur offre la jungle l'eau d'une riviĂšre, du lait de coco, des bananes. Parfois ils volent du bĂ©tail, rapporte ABC. En captant une Ă©mission australienne, le soldat japonais apprend Ă entretenir ses animaux, raconte-t-il en 2010 Ă la radio 1950, las, un de ses compagnons sort de la forĂȘt, rentre au Japon et rĂ©vĂšle au monde l'existence de ces "soldats perdus". Des avions larguent alors des tracts annonçant la fin de la guerre, des patrouilles se lancent sur leurs traces dans la jungle. "Les tracts qu'ils avaient larguĂ©s Ă©taient plein d'erreur, j'ai donc jugĂ© que c'Ă©tait un complot des AmĂ©ricains", s'expliquera-t-il plus tard. Et puis, pour Onoda et ses compagnons restants, l'armĂ©e impĂ©riale ne peut avoir Ă©tĂ© vaincue. Ainsi, ils continuent Ă surveiller des installations militaires et se battent mĂȘme contre des soldats philippins. AprĂšs la mort d'un des compagnons d'infortune d'Onoda, Tokyo et Manille continuent de rechercher les deux soldats. Mais les recherches finissent par s'arrĂȘter en 1959 Japonais et Philippins sont persuadĂ©s qu'ils sont maintenant surprise, en 1972, ils refont surface. Les deux hommes attaquent des troupes philippines. Onoda rĂ©ussit Ă s'enfuir. Son dernier compagnon est tuĂ©. Tokyo dĂ©cide alors d'envoyer des membres de sa propre famille pour tenter de le convaincre d'arrĂȘter le combat. En sortir de sa taniĂšre, le soldat tĂȘtu rĂ©clame un ordre de son officier traitant. Finalement, son ex-commandant s'enfonce lui-mĂȘme dans la jungle en 1974. Il lui ordonne de dĂ©poser les armes. Le prĂ©sident Philippin lui accorde son pardon pour la trentaine de soldats philippins tuĂ©s et, symbole de la rĂ©sistance farouche des soldats nippons, il rentre triomphalement au Japon. Lors d'une confĂ©rence de presse, il explique que pendant ses trente annĂ©es au cĆur de la jungle philippine, il n'avait eu qu'une seule chose en tĂȘte "exĂ©cuter les ordres". Au Japon, il trouve le pays bien changĂ© et part s'exiler au BrĂ©sil. Peut-ĂȘtre que la forĂȘt Ă©quatoriale lui manquait... Il ne revient dĂ©finitivement au Japon qu'en Onoda Ă©tait le dernier de ces dizaines de soldats japonais qui, aux quatre coins de l'Asie, ne croyaient pas Ă la reddition de l'armĂ©e impĂ©riale et avaient dĂ©cidĂ© de continuer la lutte au nom de l'empereur Hirohito, bien aprĂšs la capitulation annoncĂ©e par ce dernier le 15 aoĂ»t 1945. Aujourd'hui, une agence de voyage propose de partir sur les traces du soldat disparu.
LerĂ©armement de l'Allemagne en chiffres. En septembre 1935, Hitler divulgue le Plan de quatre ans conçu par Hermann Göring. Son but est de prĂ©parer lâĂ©conomie allemande Ă vivre en autarcie et Ă mener une guerre dans les quatre ans Ă venir. Le rĂ©armement sâaccĂ©lĂšre de plus belle aprĂšs la remilitarisation de la RhĂ©nanie en 1936.DerniĂšre modification de lâarticle le 15 mai 2018 par Admin Comment remotiver, comment redonner le goĂ»t dâapprendre Ă des jeunes en Ă©chec scolaire ? Ce nâest pas une tĂąche facile, que ce soit pour les enseignants ou les parents. Mais il y a des solutions. Sauf que celles-ci ne sâimprovisent pas. Dans cet interview nous verrons quelles sont les Ă©tapes Ă respecter et comment un enseignant peut agir concrĂštement face Ă ce public dâĂ©lĂšves en difficultĂ©, au comportement souvent difficile. Interview de Louis MUSSO, par Jean-François MICHEL auteur du livre Sortir de lâĂ©chec scolaire » aux Ăditions Grancher Comment dĂ©bloquer un Ă©lĂšve ou des Ă©lĂšves qui ont des problĂšmes de scolaritĂ© ou en Ă©chec scolaire ? Quand on est en face dâĂ©lĂšves qui sont en Ă©chec scolaire depuis des annĂ©es, qui sont aigris, qui sont en rĂ©volte contre le systĂšme scolaire, qui sont aussi en rĂ©volte contre les enseignants, il y a 2 attitudes possibles 1. soit on dit quâon leur tape dessus et on les fait rentrer dans lâordre. Entre nous, cette mĂ©thode ne fonctionne pas. 2. soit il faut changer son approche, trouver une mĂ©thode plus efficace et quitter les schĂ©mas classiques. Comment faire concrĂštement ? Face Ă des enfants ou des Ă©lĂšves qui sont en Ă©chec scolaire ou en dĂ©crochage scolaire, la premiĂšre Ă©tape chercher Ă rentrer en communication avec eux, câest-Ă -dire de dĂ©velopper avec eux des relations personnalisĂ©es. ConcrĂštement comment cette relation personnalisĂ©e, cette communication sâĂ©tablit ? On leur montre quâon les reconnaĂźt en tant quâĂȘtre humain, en tant quâĂȘtre vivant avec une sensibilitĂ©. On leur montre quâils sont importants pour nous, que le professeur, que lâĂ©ducateur a de lâempathie pour eux. Câest ainsi que nous rentrons vraiment en communication avec eux. Ce nâest pas un peu difficile quand on a des Ă©lĂšves qui ont des comportements de bavardage, parfois ou souvent dâirrespect ? Oui, car dâabord les enseignants voire mĂȘme des formateurs dans les CFA Centre de formation dâapprentis nâont jamais vraiment Ă©tĂ© habituĂ©s Ă ce genre de rapport humain ou cette forme de communication. Mais aux professeurs, il ne faut pas leur jeter la pierre, car on ne leur a pas appris Ă vraiment communiquer avec ce type dâĂ©lĂšves les professeurs rentrent dans la classe et ils dĂ©marrent immĂ©diatement le cours. Et puis câest terminĂ©. Ils sâĂ©tonnent ensuite que ça ne marche pas avec ces Ă©lĂšves en Ă©chec scolaire. Mais en fait, câest un petit peu normal. Et en face, il y a ces Ă©lĂšves en dĂ©crochage qui nâĂ©coute pas le professeur, car ils sont en rĂ©volte contre les profs et contre beaucoup de choses. Ils sâen fichent de ce quâont peut leur dire. Ces Ă©lĂšves sont dĂ©sorientĂ©s et ne savent pas se servir de leur cerveau sans aucune connotation pĂ©jorative. Ils ne savent tout simplement pas comment leur cerveau fonctionne. Donc ils croient quâils sont nuls. Câest un raisonnement un peu facile de leur part, complĂštement faux certes, mais qui pour eux Ă une logique.. Et Ă partir de lĂ , ils ne comprennent pas pourquoi ils doivent faire des efforts, pourquoi ils doivent respecter le professeur puisquâils sont convaincus quâils sont nuls. Il y a une forme dâincomprĂ©hension entre le professeur et ces Ă©lĂšves. La deuxiĂšme Ă©tape il va falloir calmer et rassurer ces Ă©lĂšves. Il faut leur apprendre Ă mieux gĂ©rer leurs Ă©motions. Câest pour cela que la sophrologie et mĂȘme la mĂ©ditation sont des outils trĂšs bien pour calmer les Ă©lĂšves. Câest ce que jâappelle la phase de dĂ©blocage scolaire. Exemple de la mise en place de lâapprentissage du yoga et de la pleine conscience dans une Ă©cole publique Ă Salzbourg Autriche. Il y a 2 objectifs premiĂšrement que les Ă©lĂšves puissent se libĂ©rer de leur stress, de leur frustration. Donc de se calmer, de rĂ©duire leurs rĂ©actions Ă©motionnelles. DeuxiĂšmement dâapprendre aux Ă©lĂšves Ă mieux se connaĂźtre. La troisiĂšme Ă©tape il va falloir motiver motiver ces Ă©lĂšves en Ă©chec scolaire, car ils nâont plus envie de travailler. Il va falloir aider ces Ă©lĂšves Ă prendre conscience de leur potentiel. Le problĂšme est que ces Ă©lĂšves, quâils soient en Ă©chec scolaire ou pas dâailleurs, nâont jamais appris Ă se connaĂźtre et Ă rechercher en eux les choses, notamment sur leur mode de fonctionnement, sur leur talent et sur leur façon dâapprendre. Ils ne connaissent pas les bonnes mĂ©thodes de travail pour eux. On ne leur a jamais appris Ă se connaĂźtre et Ă travailler sur la stratĂ©gie de travail efficace pour quâils apprennent efficacement. Mais cela, ils ne le savent pas. Ils sont habituĂ©s Ă ce qui vient de lâextĂ©rieur la tĂ©lĂ©, Internet, les tĂ©lĂ©phones portables, Facebook, snapchat. Les jeunes ont pris lâhabitude de considĂ©rer uniquement ce qui se passe Ă lâextĂ©rieur. Ce nâest pas pour autant les excuser. Mais câest une rĂ©alitĂ© quâil faut regarder en face, mĂȘme si elle ne plaĂźt pas. Ils sont pris dans une forme de conditionnement sociĂ©tal. Câest pour cela quâil est si difficile de faire lâexercice de connaissance de soi avec eux. Câest aussi une habitude quâils ont acquise. Jâimagine que lorsque vous leurs posez des questions sur la connaissance de soi, ils ne doivent pas trop comprendre. Tout Ă fait! Quand je leurs demande quels sont vos talents ? », quâest-ce qui vous passionne ? » comment vous apprenez ? », ils me regardent de façon ahurie. Bien entendu encore une fois, il ne sâagit pas dâexcuser les jeunes mais simplement de comprendre le processus afin que le professeur nâait pas une dĂ©marche Ă©motionnelle ou en tout cas que les niveaux des Ă©motions soient rĂ©duits. Cela peut paraĂźtre simple, voire mĂȘme simpliste. Mais dĂ©jĂ cette prise de conscience chez lâenseignant va lui permettre dâĂȘtre dans un Ă©tat dâesprit de meilleure Ă©coute. Donc lĂ , on est un petit peu dans la dĂ©marche de Socrate qui disait Ă ses disciples de se connaĂźtre eux-mĂȘmes ou de se connaĂźtre soi-mĂȘme. Apprendre Ă penser par soi-mĂȘme. Il faut renvoyer lâĂ©lĂšve Ă lui-mĂȘme et lui dire quâil peut y arriver sâil se met au travail sâil arrive Ă avoir la bonne approche et dâarrĂȘter de croire quâil est peut-ĂȘtre un imbĂ©cile. Et quand il y a cette prise de conscience et bien tout change lâĂ©lĂšve prend confiance en lui de nouveau. Il ne compte pas ou il ne compte plus sur lâaide systĂ©matique des autres. Il ne faut pas en faire des Ă©lĂšves assistĂ©s. Le problĂšme est quâil y a trop de passivitĂ© chez les jeunes et plus particuliĂšrement chez ces jeunes en difficultĂ© scolaire ou en Ă©chec scolaire. Mais il y a autre chose aussi mĂȘme si câest un peu tabou câest lâattitude des enseignants. Car ce qui compte câest le regard de lâenseignant. Pouvez-vous expliquer pourquoi le regard de lâenseignant est en jeu ici, et comment lâinfluence du regard de lâenseignant sâopĂšre sur les Ă©lĂšves ? Le regard de lâenseignant est trĂšs important en effet. Si lâenseignant a un regard nĂ©gatif sur les lĂšvres ou plus gĂ©nĂ©ralement sur sa classe et bien câest cuit ! Si le regard de lâenseignant est toujours du style tu nây arriveras pas, tu es incapable, tu ne sais rien, tu ne travailles pas » il nây a aucune Ă©volution possible chez les Ă©lĂšves. Pourquoi ? Parce que le professeur est dĂ©jĂ le miroir, le professeur se fait le miroir de ses Ă©lĂšves. Ce que je dĂ©cris lĂ câest typiquement lâeffet pygmalion mis Ă jour par le scientifique qui sâappelle Rosenthal. Pour rĂ©sumer Rosenthal a dĂ©montrĂ© que les Ă©lĂšves avaient des rĂ©sultats peu probants ou des rĂ©sultats beaucoup moins satisfaisants si lâenseignant avait un a priori nĂ©gatif sur la classe. Les performances scolaires Ă©taient infĂ©rieures. Câest un typiquement les prophĂ©ties autorĂ©alisatrices. Voir lâinterview de Sylvain DelouvĂ©e Ă ce sujet Le comportement est je suis nul oĂč on me considĂšre comme nul donc jâagis comme quelquâun qui est nul ». La bonne nouvelle maintenant, câest que le mĂȘme processus fonctionne aussi lorsque le professeur a un a priori positif ou particuliĂšrement positif. Souvent parce quâauparavant on lui a dit que les Ă©lĂšves travaillaient bien, que les Ă©lĂšves Ă©taient motivĂ©s, quâil avait de bons rĂ©sultats. Le professeur avait donc un a priori positif, et cela se sentait sur le niveau scolaire et donc sur les notes. Vous voyez, il est trĂšs important de la part du porfesseur de faire attention Ă son Ă©tat dâesprit. Alors bien entendu lorsque vous avez des Ă©lĂšves qui ont des lacunes, qui ont une faible motivation, il est difficile de se dire quâils sont motivĂ©s et quâils peuvent avoir de bons rĂ©sultats scolaires. Je ne dis pas quâil faut faire un dĂ©ni de rĂ©alitĂ©, mais tout simplement partir du principe quâil y a du positif. Alors ça peut faire sourire ce que je dis. Mais tout dĂ©pend lâĂ©tat dâesprit. Car au final il nây a rien de vrai. Est-ce que cet effet pygmalion est connu dans le monde Ă©ducatif, notamment Ă lâĂ©tranger ? Jâai connu une enseignante qui a pratiquĂ© en Australie et lorsque je lui ai parlĂ© de lâeffet pygmalion, elle mâa dit quâen Australie, durant sa formation dâenseignant, le premier cours quâelle a eu câest justement sur cet effet pygmalion et de lâimportance dâen tenir compte. Cela pour que lâon prenne conscience que lâattitude des enfants, lâattitude des Ă©lĂšves, notamment quand ils sont en Ă©chec scolaire, dĂ©pend beaucoup de notre regard sur eux. Si jâai un regard positif en tant que professeur, alors je peux avancer. Si jâai un regard nĂ©gatif alors les choses vont ĂȘtre trĂšs difficiles, et je dirais mĂȘme que câest complĂštement fini. Une fois que les trois premiĂšres Ă©tapes ont Ă©tĂ© suivies que faut-il faire ? Ensuite quand il y a cette prise de conscience, quand ces trois premiĂšres Ă©tapes sont respectĂ©es, la quatriĂšme est dâappliquer des outils pĂ©dagogiques efficaces. Alors ces outils pĂ©dagogiques efficaces quâest-ce que câest ? Ce sont tous les outils qui permettent dâapprendre Ă apprendre, des outils qui aident Ă savoir comment apprendre. Par exemple, la base est de savoir si un Ă©lĂšve et dâun profil visuel dâun profil auditif ou dâun profil du type kinesthĂ©sique. Jâai dĂ©jĂ commencĂ© un cours ainsi. Câest dĂ©jĂ un grand pas pour lâĂ©lĂšve. Il peut commencer par un outil ou des outils qui lui permettent de se connaĂźtre. On revient ce dont on a parlĂ© sur la connaissance de soi. Lâutilisation de ces outils est fondamentale. Car sans cela, on reste dans la proclamation, dans la bonne intention. Et puis, un Ă©lĂšve nâa pas la maturitĂ© pour sâapproprier ou simplement pour prendre conscience quâil faut travailler sur lui. Donc lâĂ©lĂšve a besoin dâoutils Ă sa disposition qui lâaide Ă se connaĂźtre, qui lâaide Ă prendre connaissance de soi. Câest capital. Lorsque je reçois des Ă©lĂšves, tous ignorent comment fonctionne leur cerveau, et tous ignorent comment eux-mĂȘmes ils fonctionnent. Cela fait toute la diffĂ©rence. Lorsque je dis Ă un Ă©lĂšve et bien tu as besoin par exemple de voir plus de texte, dâĂ©couter ou peut-ĂȘtre mĂȘme dâavoir des supports plutĂŽt visuels, auditif » ou mĂȘme que tu as besoin de ressentir les choses de connaĂźtre le pourquoi des choses. Donc, si on ne tâexplique pas de la bonne façon pour toi selon ton fonctionnement, selon ta façon dâapprendre, il sera bien difficile pour toi de comprendre ». LĂ vous avez un changement quasi immĂ©diat de comportement chez les jeunes. Ils se sentent compris, vous vous intĂ©ressez Ă eux. Bref, jâen reviens Ă ce que je disais pour la premiĂšre Ă©tape. Il y a une forme de dĂ©culpabilisation. Et jâencourage les professeurs que je forme Ă commencer Ă utiliser des outils efficaces. Est-ce quâil y a aussi une façon de communiquer avec ces Ă©lĂšves, qui peut ĂȘtre aussi appliquĂ©e chez tous les Ă©lĂšves plus gĂ©nĂ©ralement ? La forme de communication est aussi Ă prendre en compte en effet. ConcrĂštement, il est important de parler avec eux en utilisant des mĂ©taphores. Par exemple pour les sensibiliser sur la notion de visuel, auditif, kinesthĂ©sique je prends lâexemple de lâordinateur. Je leur dis quand tu Ă©cris une lettre sur ton ordinateur, pour la garder soit tu la sauvegardes, soit tu lâimprimes. Et bien dans la lecture câest exactement pareil lorsque tu lis un livre, lorsque tu lis un texte, si tu lis sans comprendre et bien câest un peu comme si tu Ă©crivais une lettre et puis aprĂšs tu Ă©teins lâordinateur. De ta lettre il ne restera rien. Donc tu as travaillĂ© pour rien ! Si tu sais comment tu fonctionnes, si tu sais comment tu mĂ©morises et bien cette lettre restera dans la mĂ©moire de ton ordinateur ». Comprendre cela est aussi utile pour nous les adultes. Cela peut faire sourire, mais je vous garantis que pour des Ă©lĂšves en difficultĂ© voire moi-mĂȘme en grande difficultĂ©, qui sont souvent pĂ©nibles en classe, câest une grande dĂ©couverte que de connaĂźtre cette chose-lĂ . Et rien quâavec cette petite dĂ©marche lĂ , les enfants, les Ă©lĂšves vont avoir une motivation qui va repartir. Ils prennent conscience quâils ont un outil Ă disposition qui leur permet dâapprendre plus vite. Ils prennent conscience aussi quâils ont des dispositions, quâils ont des capacitĂ©s en utilisant ces outils. Alors bien entendu, il y a aussi des enfants qui sont excitĂ©s et donc il faut les calmer. La sophrologie par exemple est un bon moyen. MĂȘme la mĂ©diation peut-ĂȘtre un outil tout Ă fait utile. Il y a aussi la kinĂ©siologie. Donc tout cela sâarticule autour de lâattitude du professeur, de techniques de relaxation et de concentration pour faire baisser le stress ou lâagitation avec lâutilisation dâoutils pĂ©dagogiques. Donc pour susciter lâattention des Ă©lĂšves difficiles, la tout premiĂšre chose est de les calmer. Sans quoi, la dĂ©couverte de soi, la communication sont moins efficaces, ou en tout cas, prises moins aux sĂ©rieux par les Ă©lĂšves ? En effet le point de dĂ©part est de dĂ©stresser les Ă©lĂšves lorsquâun Ă©lĂšve est excitĂ©. Pourquoi ? Un Ă©lĂšve stressĂ© ne peut pas rĂ©flĂ©chir correctement, car le fonctionnement de son cerveau ne le permet pas. Câest-Ă -dire que son stress amĂšne son cerveau Ă bloquer les lobes frontaux responsable de la rĂ©flexion et Ă faire travailler la zone reptilienne qui prendre le relais tout simplement. Cela empĂȘche le cortex de travailler. Donc ce processus bloque le raisonnement et limite fortement les facultĂ©s cognitives. Comprenez quâĂ la base, lorsque ces Ă©lĂšves en difficultĂ© ou en Ă©chec scolaire sont turbulents, dĂ©crochent, nâĂ©coutent plus en classe, câest que leur cerveau fonctionne au niveau reptilien, parce quâils sont sous stress. Et câest un mĂ©canisme purement inconscient et automatique. Donc le but câest, par des exercices de relaxation, de faire en sorte que leur cortex, leurs lobes frontaux reprennent le relais. Une fois fait, ils ne sont plus dans la rĂ©action, ils ne sont plus dans la rĂ©action pavlovienne. Ils pourront alors rĂ©flĂ©chir et prendre conscience de certaines choses. Vous savez que des scientifiques ont fait des expĂ©riences au niveau de la mĂ©diation par exemple. Ils ont demandĂ© de rĂ©unir des moines tibĂ©tains et de se mettre en mĂ©ditation. Ils ont pu observer la rĂ©action de leur cerveau et des diffĂ©rentes rĂ©gions activĂ©es en les passant dans dâappareil quâon appelle lâIRM. Ils ont pu constater, par lâobservation des rĂ©actions du cerveau dans lâIRM, que la mĂ©ditation, mais aussi la sophrologie stimulent le lobe frontale gauche du cerveau. Pourquoi est-ce intĂ©ressant ? Car, le lobe frontal gauche est le centre du dynamisme, du positif et de lâaction. Donc la mĂ©ditation comme la sophrologie ne peuvent quâĂȘtre positifs. Bien entendu, il y a dâautres actions bĂ©nĂ©fiques dans le cerveau. Ces 2 pratiques, par des exercices simples, permettent aux enfants de se calmer et de se sentir mieux, de se sentir eux-mĂȘmes. Cela est aujourdâhui, bien dĂ©montrĂ© par les dĂ©marches scientifiques. Louis MUSSO refuse la rĂ©signation face Ă lâĂ©chec scolaire des Ă©lĂšves. Son approche qui est tout Ă fait innovante. Et les rĂ©sultats parlent pour sa mĂ©thode . Par exemple en 2009, plus de 90% de ses Ă©lĂšves difficiles et en situation dâ Ă©chec scolaire ont rĂ©ussi le BEP. Puis en 2010 85% dâentre-eux ont rĂ©ussi le BAC nettement au dessus de la moyenne nationale qui Ă©tait de 74% cette annĂ©e lĂ . Louis MUSSO a Ă©tĂ© professeur dâEPS Ă lâuniversitĂ© Paul Sabatier Ă lâUFR sport. Aujourdâhui Ă la retraite, il est aussi Sophrologue CaycĂ©dien Master SpĂ©cialiste. Il est persuadĂ© que la plupart des enfants ont une intelligence normale. Il pense que la plupart de leurs Ă©checs scolaires sont la consĂ©quence dâune mauvaise gestion de leurs Ă©motions. Pour voir le livreCliquez ci RĂ©sumĂ©s audio de lâinterview Quelles sont les mĂ©thodes, les outils pour aider les Ă©lĂšves en Ă©chec scolaire ? Par quoi un enseignant doit-il commencer ? . Remotiver, redonner le goĂ»t dâapprendre Ă des jeunes en Ă©chec scolaire, ne sâimprovise pas. Il y a des Ă©tapes Ă respecter, dont lâune trĂšs importante la restauration de la communication. .ï»żLESCHATS LIBRES SONT HEUREUX. SâILS NE SONT PAS TROP NOMBREUX ! SOUTENEZ LES CAMPAGNES DE STERILISATION Notre refuge peine Ă gĂ©rer les trop nombreux chatons 07170 LAVILLEDIEU abandonnĂ©s !! www.spa-lavilledieu.fr. SPA LES NDIERS . Author: spa les amandiers Created Date: 8/13/2022 12:40:19 AM Et toi, tu as eu combien ? VoilĂ un mois et demi que la rentrĂ©e est passĂ©e. Et les premiĂšres notes ont commencĂ© Ă tomber Ă lâĂ©cole. Vous avez Ă©tĂ© agrĂ©ablement surpris du 16/20 ramenĂ© par votre enfant en maths Ca, câest un bon dĂ©but dâannĂ©e, bravo ! » Vous avez Ă©tĂ© outrĂ© par le 3/20 en français Non mais franchement, yâa pas idĂ©e de dĂ©courager les Ă©lĂšves comme ça, dĂšs le dĂ©but dâannĂ©e !! Et toi, quâest-ce que tu as fabriquĂ© pour ramener une note pareille ? » Et peut-ĂȘtre commencez-vous Ă ĂȘtre titillĂ© par une question Mais est-ce quâelles sont vraiment valables, ces notes ? » Lâan dernier, mon fils Ă©tait moyen-bon en français, cette annĂ©e il a eu 3/20 au 1er contrĂŽle. Je ne comprends pas ce qui se passe » Ma fille a fait Ă©normĂ©ment dâefforts en maths, et pourtant aucun progrĂšs, elle plafonne toujours Ă 9/20. Câest quand mĂȘme dingue ! » Outre-Rhin aussi, le dĂ©bat sur les notes fait rage. Jâai reçu de Reiner, proviseur en Allemagne, formateur en France et lecteur de Parents du 21Ăšme siĂšcle, ce passionnant extrait du livre publiĂ© en Allemagne JâAI 20/20! ET TOI? Du mensonge de la notation Ă une meilleure culture de lâapprentissage » par Ursula Leppert. Mes plus vifs remerciements Ă Reiner qui a traduit cet extrait en français pour nous le rendre accessible đ Voici lâextrait. Et voici une question pour vous pendant la lecture Pensez-vous quâil faut jeter les notes Ă la poubelle ? Je vous retrouve en bas de lâarticle pour vos rĂ©actions ! *********************** Pour aider un enfant Ă mieux vivre ses notes, pensez Ă lâindispensable coopĂ©ration entre la maison et lâĂ©cole ! DĂ©couvrez le guide pratique RĂUSSISSEZ LE DIALOGUE PARENTS-PROFS en 3 Ă©tapes simples et incontournables » Un guide illustrĂ© avec peps et humour saluĂ© par la Presse LCI, France 3, Le Parisien, Femme Actuelle, Avantages⊠et les mĂ©dias enseignants WebPĂ©dago, MAIF⊠15 bons rĂ©flexes Ă adopter tout de suite âą 20 pages dâexercices pratiques âą Des citations inspirantes CLIQUEZ ICI *********************** 20 faits qui prouvent que les notes ne sont ni objectives, ni valides, ni fiables Des enquĂȘtes empiriques ont dĂ©montrĂ© que les notes ne sont ni objectives, ni valides, ni fiables. Elles contiennent des erreurs de jugement et de calcul. Les notations des professeurs sont fausses. Ceci nâest pas dĂ» Ă leurs erreurs personnelles, mais plutĂŽt au systĂšme de la notation proprement dite. Personne ne peut agir autrement dans ce systĂšme. Voici les rĂ©sultats de lâenquĂȘte Des professeurs diffĂ©rents notent diffĂ©remment une mĂȘme copie et ceci dans toutes les matiĂšres. La grande fluctuation dans lâĂ©valuation des performances linguistiques orales et Ă©crites est bien connue. Ce qui est moins connu, câest quâil y a des divergences importantes dans les notations de professeurs diffĂ©rents en mathĂ©matiquesâ Sacher 1994, PrĂŒfen â beurteilen â benoten theoretische Grundlagen und praktische Hilfestellungen, S. 35. On sait aussi que des professeurs donnent des notes diffĂ©rentes quand on leur demande de noter la mĂȘme copie une deuxiĂšme fois. LâĂąge, le sexe, la formation et la motivation dâun professeur ainsi que son idĂ©e du rĂŽle du professeur influencent son jugement. Lâattitude, les vĂȘtements, la coiffure, la façon de parler des Ă©lĂšves jouent un rĂŽle. On parle de lâeffet halo » quand une seule qualitĂ© une seule propriĂ©tĂ© Ă©clipse tout le reste. Des lĂšvres trĂšs fardĂ©es ont un impact nĂ©gatif, des lunettes ont un impact positif sur la notation. Ingenkamp 1989, Die FragwĂŒrdigkeit der Zensurengebung. La sympathie et les attentes de lâenseignant ont aussi un effet. Des performances faibles ne portent pas prĂ©judice Ă un Ă©lĂšve sympathique, les bonnes performances nâaident pas lâĂ©lĂšve peu sympathique. Lâattente du professeur dĂ©termine aussi bien son propre comportement que celui de lâĂ©lĂšve. JĂŒrgens parle dâune prophĂ©tie auto-rĂ©alisatrice self-fulfilling prophecy quand un professeur note un Ă©lĂšve de façon nĂ©gative jusquâĂ ce que celui-ci accepte ce jugement nĂ©gatif et programme ainsi son parcours scolaire de façon pĂ©jorative JĂŒrgewns 2005, Leistung und Beurteilung in der Schule, St. Augustin, Les Ă©lĂšves qui redoublent sont notĂ©s plus sĂ©vĂšrement exceptĂ© en musique, arts plastiques et sport. Leurs performances peuvent sâamĂ©liorer au dĂ©but du redoublement mais se stabilisent Ă lâancien niveau puisquâils ne sont pas encouragĂ©s dans leur nouvelle classe Liegmann 2008, Schulformwechsel, Perspektiven auf schulische Selektionsprozesse, et ne sây attendent pas. Ils ne voient une possibilitĂ© dâamĂ©liorer leurs performances quâen dehors de lâĂ©cole, par exemple par des cours privĂ©s. Ils ne voient pas leurs enseignants en tant que promoteurs ibid. La loi des sĂ©ries. AprĂšs plusieurs mauvaises copies, une bonne copie est mieux notĂ©e quâaprĂšs plusieurs bonnes copies. Une mauvaise copie est jugĂ©e plus mauvaise encore quand elle est notĂ©e dans un tas de bonnes copies. Pour un professeur câest un problĂšme de donner la meilleure note Ă cinq copies de suite Ceci entre en collision avec la dogme inexprimĂ© que tant de trĂšs bonnes notes lâune aprĂšs lâautre ne peuvent pas exister » Sacher 1994, cf. ci-dessus. Le facteur de sĂ©vĂ©ritĂ©. Quelquâun qui note de façon plus sĂ©vĂšre met lâaccent sur les fautes, fait moins valoir ce qui est positif et donne plus rarement des bonnes notes Le raisonnement dâun professeur quâil sâagit dâune mauvaise classe doit toujours ĂȘtre mis en doute quand ce professeur donne des notes plus sĂ©vĂšres dans plusieurs classes et mĂȘme dans des classes dont le niveau nâest pas frappant nĂ©gativement pour dâautres collĂšgues ou dans dâautres matiĂšres » Sacher, 1994, cf. ci-dessus Les enseignants qui pratiquent une notation trop positive font juste le contraire. La tendance vers le milieu et la tendance vers lâextrĂȘme. Un enseignant donne toujours des notes extrĂȘmes ou il nâen donne jamais. Ce phĂ©nomĂšne est encore peu Ă©tudiĂ©, mais il est Ă©vident que le procĂ©dĂ© est subjectif. Pendant une correction, les critĂšres de la notation changent. Certains enseignants notent de façon plus sĂ©vĂšre au dĂ©but, dâautres Ă la fin dâune sĂ©rie de corrections. Le nombre de points maximal et la rĂ©partition des points sur les notes sont diffĂ©rents. Quand on part dâun nombre Ă©levĂ© de points accessibles, on peut mieux diffĂ©rencier et les notes seront meilleures. A lâĂ©cole primaire, souvent un seul point peut provoquer une autre note. Calculer une moyenne de notes Ă lâĂ©cole, est mathĂ©matiquement absurde parce que les notes ne sont pas une quantitĂ© mathĂ©matique. Elles dĂ©crivent, au contraire, une sĂ©quence. En Allemagne, avec la note 1 on est le premier, avec un 6 on est le dernier. Le problĂšme est facilement comprĂ©hensible quand on fait lâexpĂ©rience suivante. Au lieu de numĂ©ros, une performance peut ĂȘtre notĂ©e par une lettre, comme cela se fait dans de nombreux pays. Une moyenne de lettres nâexiste pas. En outre, la moyenne nâexprime quelque chose de judicieux quâĂ la condition de mesurer des valeurs qui sont uniformĂ©ment rĂ©parties sur une Ă©chelle. Par exemple, quand on mesure la tempĂ©rature, la vitesse etc⊠Or, en Allemagne, les notes ne sont pas rĂ©parties de façon rĂ©guliĂšre sur lâĂ©chelle de notation. Pour la moitiĂ© du savoir exigĂ©, on obtient la note 4 minus. Le secteur central de la note 4 et celui de la note 6 sont larges. Le secteur de de la note 1 est Ă©troit. Lâutilisation de chiffres a tendance Ă voir les notes en tant que donnĂ©es mathĂ©matiques et Ă les traiter selon les rĂšgles des mathĂ©matiques. Or les notes ne sont que des sigles pour des jugements qualitatifs. NĂ©anmoins, on fait constamment la moyenne qui sera dĂ©cisive pour lâobtention dâune note finale, le passage dans la classe supĂ©rieure, lâaccĂšs Ă une Ă©cole du secondaire, une formation professionnelle ou mĂȘme Ă lâuniversitĂ©. Les filles sont mieux notĂ©es que les garçons. Les enfants issus de milieux dĂ©favorisĂ©s sont moins bien notĂ©s que les enfants des classes supĂ©rieures. Ces derniers rĂ©ussissent, avec la mĂȘme intelligence, Ă accĂ©der au lycĂ©e trois fois plus en Saxe et sept fois plus en BaviĂšre que les enfants des milieux dĂ©favorisĂ©s. PISA-Konsortium 2005, PISA 2003, Der zweite Vergleich der LĂ€nder in Deutschland. Was wissen und können Jugendliche? Les enfants issus de lâimmigration, en particulier au niveau de lâĂ©cole primaire, sont Ă©galement moins bien notĂ©s. Ils doivent ĂȘtre nettement meilleurs que les enfants issus des classes supĂ©rieures pour ĂȘtre proposĂ©s par les instituteurs pour la voie gĂ©nĂ©rale Gymnasium. AprĂšs la quatriĂšme classe de lâĂ©cole primaire, les Ă©lĂšves avec les meilleures notes vont au collĂšge Realschule ou Gymnasium. Par consĂ©quent, ils devraient y obtenir Ă©galement de trĂšs bonnes notes. Au lieu de cela, ils connaissent une baisse dans leurs notes. Il est absurde de dire Au collĂšge, on leur demande une plus grande performance ! » Le Plus » doit ĂȘtre enseignĂ© pour que les Ă©lĂšves puissent rĂ©aliser leurs capacitĂ©s et continuent Ă rĂ©ussir. RĂ©clamer une diffĂ©rence au niveau de lâĂ©chelle dâĂ©valuation entre le primaire et le collĂšge signifierait par exemple que DegrĂ© Celsius » ne se mesure pas de la mĂȘme façon au PĂŽle Nord quâĂ lâEquateur. Ainsi, dans les classes supĂ©rieures du collĂšge Realschule et Gymnasium, la moyenne des Ă©lĂšves nâest pas non plus meilleure, quoique les mauvais Ă©lĂšves aient Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s peu Ă peu pour redoubler une classe ou passer Ă un autre niveau de lâenseignement secondaire. Comme seulement les meilleurs restent, la moyenne des notes devrait sâamĂ©liorer et la courbe de Gauss devrait se pencher vers la gauche en direction de la note âUnâ. Mais elle ne le fait pas. La notation est donc de plus en plus sĂ©vĂšre stricte, ce qui contredit une Ă©valuation adĂ©quate de la performance. Ceci est valable aussi pour les soi-disantes classes de surdouĂ©s ». LĂ aussi, la distribution normale gaussienne prĂ©vaut, de sorte quâon dĂ©finit Ă nouveau des bons, moyens et faibles Ă©lĂšves. Une note dĂ©crit lâĂ©tat actuel. Elle a pourtant deux composantes temporelles le regard en arriĂšre sur la progression de lâapprentissage et le regard vers lâavenir pour pronostiquer le dĂ©veloppement de la performance. La valeur pronostique des notes est faible. PrĂšs de la moitiĂ© des avis de passage donnĂ©s par les instituteurs de la 4Ăšme classe est erronĂ©. Le rapport sur lâĂ©ducation 2008 MĂŒnchen » parle de 40% des Ă©lĂšves de la voie gĂ©nĂ©rale Gymnasium, donc presque la moitiĂ©, qui nâobtiendront finalement pas le bac. Les notes sont illogiques. Un Ă©lĂšve nâa pas bien prĂ©parĂ© lâinterrogation Ă©crite sur le thĂšme de la multiplication et il a obtenu la note Cinq ». AprĂšs cela, il a bĂ»chĂ© la multiplication et le sujet de la prochaine composition, le calcul des fractions. Il a alors trĂšs bien maĂźtrisĂ© la multiplication et le calcul des fractions. Dans lâinterrogation Ă©crite suivante, il a obtenu la note Un ». Sur son bulletin trimestriel, sa moyenne est Trois » bien que son niveau actuel de connaissances soit trĂšs bon. voir Huisken 1992. Ni pour lâĂ©cole, ni pour la vie, f. Les notes sont unidimensionnelles. Un âDeuxâ dans une langue Ă©trangĂšre ne dit rien de la façon dont un Ă©lĂšve parle la langue. Un Ă©lĂšve trĂšs appliquĂ© peut obtenir de bonnes notes. Quâil sache bien parler la langue, nâest pas certain. Les Ă©lĂšves timides obtiennent des notes moins bonnes. On ne mesure que ce quâils disent, leur performance. Leurs connaissances rĂ©elles restent dans lâobscuritĂ©, dans leur intĂ©rieur. Une note dĂ©crit une hiĂ©rarchie dans une classe. Le classement dâun Ă©lĂšve dans la classe âAâ peut ĂȘtre un tout autre que dans la classe âBâ. Comme il nây a pas de norme universelle pour la notation, chaque enseignant a la sienne. Donc, il existe autant de normes que dâenseignants. Les tests identiques avec le mĂȘme schĂ©ma de correction nây changent rien. La composition de la classe, la maniĂšre dâenseigner des enseignants diffĂ©rents et leur Ă©chelle de notation se distinguent. Extrait autorisĂ© de Ursula Leppert ICH HABE EINE EINS! UND DU? Von der NotenlĂŒge zur Praxis einer besseren Lernkultur, MĂŒnchen Libress bei Uni-Online Extrait autorisĂ© de Press 2010. Comment ça se passe chez vous ? Vous avez Ă©tĂ© interpellĂ© par cet article ? Je vous invite maintenant Ă faire 2 choses Laissez un commentaire pour partager votre avis et votre expĂ©rience les notes sont-elles Ă jeter aux orties ? Par quoi les remplacer ? Sont-elles le moins mauvais systĂšme pour Ă©valuer les Ă©lĂšves ? Partagez cet article avec vos amis sur Facebook en cliquant sur le bouton F » Ă votre gauche⊠pour que dâautres parents soient rassurĂ©s que le 5/20 en maths ou le 16/20 en français ne porte pas de jugement dĂ©finitif sur les qualitĂ©s et lâavenir de leur enfant đ Pour aller + loin et si vous parlez allemand, voici un lien direct vers le livre dâUrsula Leppert CrĂ©dit photo Olivier Le Moal Recherches utilisĂ©es pour trouver cet article les bonne note de l\Ă©cole ne sere a rien
ïž "La relation entre la France et l'AlgĂ©rie est singuliĂšre, parce que les deux pays sont partenaires par nĂ©cessitĂ©, pas forcĂ©ment par choix. Ils sont confrontĂ©s Ă des menaces et des dĂ©fis auxquels ils ne peuvent pas faire face l'un sans l'autre" â€”ïž . 25 Aug 2022 04:32:29Le verbe devoir est du troisiĂšme verbe devoir se conjugue avec l'auxiliaire avoirTraduction anglaise have to; must devoir au fĂ©minin devoir Ă la voix active se devoir devoir ? Retirer la nĂ©gation Imprimer Exporter vers WordPrĂ©sentje ne suis pas dĂ»tu n'es pas dĂ»il n'est pas dĂ»nous ne sommes pas dusvous n'ĂȘtes pas dusils ne sont pas dusPassĂ© composĂ©je n'ai pas Ă©tĂ© dĂ»tu n'as pas Ă©tĂ© dĂ»il n'a pas Ă©tĂ© dĂ»nous n'avons pas Ă©tĂ© dusvous n'avez pas Ă©tĂ© dusils n'ont pas Ă©tĂ© dusImparfaitje n'Ă©tais pas dĂ»tu n'Ă©tais pas dĂ»il n'Ă©tait pas dĂ»nous n'Ă©tions pas dusvous n'Ă©tiez pas dusils n'Ă©taient pas dusPlus-que-parfaitje n'avais pas Ă©tĂ© dĂ»tu n'avais pas Ă©tĂ© dĂ»il n'avait pas Ă©tĂ© dĂ»nous n'avions pas Ă©tĂ© dusvous n'aviez pas Ă©tĂ© dusils n'avaient pas Ă©tĂ© dusPassĂ© simpleje ne fus pas dĂ»tu ne fus pas dĂ»il ne fut pas dĂ»nous ne fĂ»mes pas dusvous ne fĂ»tes pas dusils ne furent pas dusPassĂ© antĂ©rieurje n'eus pas Ă©tĂ© dĂ»tu n'eus pas Ă©tĂ© dĂ»il n'eut pas Ă©tĂ© dĂ»nous n'eĂ»mes pas Ă©tĂ© dusvous n'eĂ»tes pas Ă©tĂ© dusils n'eurent pas Ă©tĂ© dusFutur simpleje ne serai pas dĂ»tu ne seras pas dĂ»il ne sera pas dĂ»nous ne serons pas dusvous ne serez pas dusils ne seront pas dusFutur antĂ©rieurje n'aurai pas Ă©tĂ© dĂ»tu n'auras pas Ă©tĂ© dĂ»il n'aura pas Ă©tĂ© dĂ»nous n'aurons pas Ă©tĂ© dusvous n'aurez pas Ă©tĂ© dusils n'auront pas Ă©tĂ© dusPrĂ©sentque je ne sois pas dĂ»que tu ne sois pas dĂ»qu'il ne soit pas dĂ»que nous ne soyons pas dusque vous ne soyez pas dusqu'ils ne soient pas dusPassĂ©que je n'aie pas Ă©tĂ© dĂ»que tu n'aies pas Ă©tĂ© dĂ»qu'il n'ait pas Ă©tĂ© dĂ»que nous n'ayons pas Ă©tĂ© dusque vous n'ayez pas Ă©tĂ© dusqu'ils n'aient pas Ă©tĂ© dusImparfaitque je ne fusse pas dĂ»que tu ne fusses pas dĂ»qu'il ne fĂ»t pas dĂ»que nous ne fussions pas dusque vous ne fussiez pas dusqu'ils ne fussent pas dusPlus-que-parfaitque je n'eusse pas Ă©tĂ© dĂ»que tu n'eusses pas Ă©tĂ© dĂ»qu'il n'eĂ»t pas Ă©tĂ© dĂ»que nous n'eussions pas Ă©tĂ© dusque vous n'eussiez pas Ă©tĂ© dusqu'ils n'eussent pas Ă©tĂ© dusPrĂ©sentje ne serais pas dĂ»tu ne serais pas dĂ»il ne serait pas dĂ»nous ne serions pas dusvous ne seriez pas dusils ne seraient pas dusPassĂ© premiĂšre formeje n'aurais pas Ă©tĂ© dĂ»tu n'aurais pas Ă©tĂ© dĂ»il n'aurait pas Ă©tĂ© dĂ»nous n'aurions pas Ă©tĂ© dusvous n'auriez pas Ă©tĂ© dusils n'auraient pas Ă©tĂ© dusPassĂ© deuxiĂšme formeje n'eusse pas Ă©tĂ© dĂ»tu n'eusses pas Ă©tĂ© dĂ»il n'eĂ»t pas Ă©tĂ© dĂ»nous n'eussions pas Ă©tĂ© dusvous n'eussiez pas Ă©tĂ© dusils n'eussent pas Ă©tĂ© dusPrĂ©sentne sois pas dĂ»ne soyons pas dĂ»ne soyez pas dĂ»ParticipePassĂ©dĂ»duedusduesn'ayant pas Ă©tĂ© dĂ»InfinitifGĂ©rondifPassĂ©en n'ayant pas Ă©tĂ© dĂ»RĂšgle du verbe devoirAinsi se conjuguent devoir et redevoir qui prennent un accent circonflexe au participe passĂ© masculin singulier seulement dĂ», redĂ» mais on Ă©crit sans accent due, dus, dues, redue, redues, redus. L'impĂ©ratif est rarement employĂ©. L'accent circonflexe permet de faire la diffĂ©rence avec l'article du il prend du cafĂ©. On notera que la rĂ©forme de l'orthographe de 1990 autorise Ă supprimer l'accent circonflexe de redevoir redu car Ă la diffĂ©rence de devoir, il n'est pas homonyme d'un autre du verbe devoirnĂ©cessiter - redevoir - obligation - responsabilitĂ© - charge - vertu - tĂąche - rĂŽle - travail - corvĂ©e - impĂ©ratif - fonction - service - dette - falloir - activitĂ© - occupation - ministĂšre - mission - office - Ă©tat - emploi - engagement - exigence - nĂ©cessitĂ© - promesse - serment - prescription - commandement - culpabilitĂ©DĂ©finition du verbe devoir1 Avoir Ă payer quelque chose2 Ătre obligĂ© de faire quelque chose3 Ătre redevable de quelque chose ex je vous dois tout4 Suivi d'un infinitif, exprime quelque chose de trĂšs probableEmploi du verbe devoirFrĂ©quent - Transitif - Autorise la forme pronominale Tournure de phrase avec le verbe devoirVerbes Ă conjugaison similairedevoir
| Ô”ÎČа αŃĐžáč ŐżĐžŐœÏга | ΄ճ՚Ńá»Đ»Ö áÖŃ Ï ŃŃа | ĐаáŸĐžÏĐŸ Ńá ĐžŃ | ĐŃлեĐșŃ Đ°Đ»ÏŐŁĐ”áŐ§ŃĐœ |
|---|---|---|---|
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