ArticlesD. 8222-4 et D. 8222-5 du Code du travail. Obligatoire pour toute opĂ©ration d'un montant au moins Ă©gal Ă  3000 euros Attestation fournisseur qui permet aux entreprises de faire la preuve auprĂšs de leurs donneurs d'ordre qu'elles respectent leurs obligations dĂ©claratives et de paiement des cotisations sociales. Paquet de 25 liasses Le Code du travail impose Ă  un donneur d’ordre de remplir un certain nomnre d’obligations sous peine d’encourir le risque de lourdes sanctions cf articles et suivants. La finalitĂ© affichĂ©e est clairement la lutte contre le travail dissimulĂ© et cette finalitĂ© explique le caractĂšre dissuasif de ces dispositions. Quant Ă  la teneur des obligations de l’entreprise Lors de la conclusion d’un contrat, d’un montant minimum de 3 000 €, l’entreprise doit s’assurer de la bonne exĂ©cution des dĂ©clarations des salaires et cotisations sociales par ses sous-traitants, ainsi que de l’immatriculation de leur activitĂ© et de leurs propres salariĂ©s art. du Code du travail. Cette obligation s’applique Ă  tout contrat conclu en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce. L’article du Code du travail dĂ©taille les documents que doit fournir le sous-traitant. Le sous-traitant doit remettre Ă  son cocontractant, lors de la conclusion du contrat et tous les 6 mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution 1° Dans tous les cas, les documents suivants a Une attestation de fourniture de dĂ©clarations sociales Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions sociales incombant au cocontractant et datant de moins de 6 mois ; b Une attestation sur l’honneur du cocontractant du dĂ©pĂŽt auprĂšs de l’administration fiscale, Ă  la date de l’attestation, de l’ensemble des dĂ©clarations fiscales obligatoires et le rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises lorsque le cocontractant n’est pas tenu de s’immatriculer au RCS ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers et n’est pas en mesure de produire un extrait K bis et une justification de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers. 2° Lorsque l’immatriculation du cocontractant au RCS ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, l’un des documents suivants a Un extrait de l’inscription au RCS K ou K bis ; b Une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au RCS ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d’inscription ; 3° Lorsque le cocontractant emploie des salariĂ©s, une attestation sur l’honneur lors de la conclusion du contrat et tous les 6 mois Ă©tablie par ce cocontractant de la rĂ©alisation du travail par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement Par ailleurs, dĂ©sormais, le donneur d’ordre devra aussi vĂ©rifier que son cocontractant est Ă  jour Ă©galement de ses obligations de paiement des cotisations et contributions sociales auprĂšs des URSSAF. Le sous-traitant devra dĂ©livrer au donneur d’ordre une attestation dĂšs lors qu’il aura acquittĂ© les cotisations et contributions dues Ă  leur date d’exigibilitĂ©. Cette attestation sera aussi dĂ©livrĂ©e lorsque le sous-traitant dĂ©faillant aura souscrit un plan d’apurement des cotisations et contributions restant dues et qu’il le respecte, ou qu’il conteste leur montant devant les tribunaux sauf si son recours fait suite Ă  une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Un dĂ©cret doit venir prĂ©ciser les modalitĂ©s de dĂ©livrance de ces attestations, ainsi que leur contenu. L’attestation de fourniture de dĂ©clarations produite par les URSSAF assurera donc au donneur d’ordre que le cocontractant a non seulement effectuĂ© ses dĂ©clarations mais aussi qu’il a bien payĂ© ses cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. Si le donneur d’ordre ne se conforme pas Ă  ces obligations, il sera coupable d’un dĂ©lit de travail dissimulĂ©, par dissimulation d’activitĂ© ou par dissimulation d’emploi salariĂ© et peut-ĂȘtre tenu au paiement des impĂŽts, taxes et cotisations et rĂ©munĂ©rations dus par le sous traitant. Quant aux sanctions que le donneur d’ordre encours en cas de non-respect de ces obligations – Sanctions pĂ©nales art. du Code du travail amende de € et emprisonnement de 3 ans car est sanctionnable le fait de recourir sciemment, directement ou par personne interposĂ©e, aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ© article du Code du travail. NB si la personne non dĂ©clarĂ©e est un mineur, la sanction est de € d’amende et 5 ans d’emprisonnement. – Sanctions administratives exclusion des marchĂ©s publics ou des aides publiques Ă  l’emploi, par exemple. – Sanctions civiles distinctes et cumulatives – SolidaritĂ© financiĂšre avec le sous-traitant concernant les impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations ; – le cas Ă©chĂ©ant, remboursement les aides publiques dont le salariĂ© dissimulĂ© » a bĂ©nĂ©ficiĂ© ; – paiement des rĂ©munĂ©rations, indemnitĂ©s et charges dues Ă  raison de l’emploi de salariĂ©s n’ayant pas fait l’objet d’une dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche ou n’ayant pas reçu de bulletin de paie. L’importance des sommes que le donneur d’ordre devra rĂ©gler sera proportionnelle Ă  la valeur de la prestation prĂ©vue par le contrat ainsi qu’à la rĂ©munĂ©ration en vigueur dans la profession du salariĂ© dissimulĂ© par le sous-traitant art. du Code du travail. Attention cette solidaritĂ© financiĂšre peut ĂȘtre dĂ©cidĂ©e, y compris si le sous-traitant est relaxĂ© Ă  l’issue du procĂšs pĂ©nal, alors mĂȘme que ces charges et taxes restent dues en raison de l’absence de dĂ©claration sociale Civ. 2e, 17 janvier 2008, pourvoi n°
Unefois le marchĂ© obtenu, l'entreprise titulaire doit Ă  nouveau produire les mĂȘmes documents et notamment les documents mentionnĂ©s aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail et les attestations fiscales. Ces documents sont donc produits deux fois, une fois au moment de la candidature en vue de l'obtention du marchĂ©, une deuxiĂšme fois
Vous serez automatiquement redirigĂ© vers la page demandĂ©e aprĂšs 3 pas fermer cette page. Patienter 3 secondes pour passer Ă  la page. The page was generated at Thu, 18 Aug 2022 061100 Browser time Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail; - Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus; - Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la MarchĂ©s publics > Formulaires pour les marchĂ©s publics > DC1 Le formulaire DC1 peut ĂȘtre remplacĂ© par le Document unique de marchĂ© europĂ©en DUME. PME - Comment remplir le formulaire DC1 et vos rĂ©ponses aux marchĂ©s publics L'analyse de votre offre vue du cĂŽtĂ© de l'administration Les renseignements portĂ©s dans le formulaire DC1, un des formulaires du MINEFI utilisables au stade de la candidature, permettent Ă  l'acheteur de contrĂŽler notamment la recevabilitĂ© de la candidature. Les dispositions des textes antĂ©rieurs ont Ă©tĂ© reprises de l'article L. 2141-1 Ă  l'article L. 2141-5 du code de la commande publique. La dĂ©claration sur l'honneur de la sous-rubrique "F1 - Exclusions de la procĂ©dure" Depuis le 01/04/19 Avec le code de la commande publique le formulaire DC1 a Ă©tĂ© modifiĂ© comme suit F1 – Exclusions de la procĂ©dure Le candidat individuel, ou chaque membre du groupement, dĂ©clare sur l’honneur a dans l’hypothĂšse d’un marchĂ© public autre que de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, ne pas entrer dans l’un des cas d’exclusion prĂ©vus aux articles L. 2141-1 Ă  L. 2141-5 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 du code de la commande publique * ; b dans l’hypothĂšse d’un marchĂ© public de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, ne pas entrer dans l’un des cas d’exclusion prĂ©vus aux articles L. 2341-1 Ă  L. 2341-3 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 du code de la commande publique. Afin d’attester que le candidat individuel, ou chaque membre du groupement, n’est pas dans un de ces cas d’exclusion, cocher la case suivante La dĂ©claration sur l'honneur de la sous-rubrique "F1 - Interdictions de soumissionner" Depuis le 01/04/16 Avec l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015, pour l'opĂ©rateur Ă©conomique il s'agit de la "dĂ©claration sur l'honneur pour justifier qu'il n'entre dans aucun des cas mentionnĂ©s aux articles 45 et 48 de l'ordonnance du 23 juillet 2015". Il s'agit des interdictions de soumissionner obligatoires et facultatives. F1 - Interdictions de soumissionner Le candidat individuel, ou chaque membre du groupement, dĂ©clare sur l’honneur a n’entrer dans aucun des cas d’interdiction de soumissionner prĂ©vu aux articles 45 et 48 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchĂ©s publics ; b au surplus, dans l’hypothĂšse d’un marchĂ© public de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ© MDS, ne pas entrer dans l’un des cas d’interdiction de soumissionner prĂ©vus Ă  l’article 46 de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015. L'attestation sur l'honneur de la sous-rubrique "F1 - Attestations sur l’honneur" Jusqu'au 30/03/16 L'attestation sur l'honneur figure Ă  la sous-rubrique "F1 - Attestations sur l’honneur" de la rubrique "F - Engagements du candidat individuel ou de chaque membre du groupement" du DC1. Le formulaire comporte notamment toutes les attestations et dĂ©clarations nĂ©cessaires avec notamment la dĂ©claration sur l’honneur que le candidat n’entre pas dans l'un des cas d’interdiction de soumissionner prĂ©vu Ă  l'article 43 du code des marchĂ©s publics, l'attestation relative aux obligations fiscales et sociales, l'attestation relative Ă  l’exactitude des renseignements fournis dans le formulaire DC2 de dĂ©claration du candidat, ce dernier formulaire n'ayant pas d'obligation d'ĂȘtre signĂ©. Les attestations sur l'honneur prĂ©vues au DC1 et qui doivent figurer dans le dossier de rĂ©ponse de l'entreprise candidate Jusqu'au 30/03/16 Le DC1 a prĂ©vu la liste des attestations concernĂ©es "Le candidat individuel ou chaque membre du groupement dĂ©clare sur l’honneur, en application des articles 43 et 44 du code des marchĂ©s publics et des articles 8 et 38 de l’ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 modifiĂ©e relative aux marchĂ©s passĂ©s par certaines personnes publiques ou privĂ©es non soumises au code des marchĂ©s publics a ne pas avoir fait l’objet, depuis moins de cinq ans, d'une condamnation dĂ©finitive pour l'une des infractions prĂ©vues par les articles suivants du code pĂ©nal 222-38, 222-40, 313-1 Ă  313-3, 314-1 Ă  314-3, 324-1 Ă  324-6, 421-2-1, 2Ăšme alinĂ©a de l'article 421-5, 433-1, 2Ăšme alinĂ©a de l'article 433-2, 8Ăšme alinĂ©a de l’article 434-9, 2Ăšme alinĂ©a de l’article 434-9-1, 435-3, 435-4, 435-9, 435-10, 441-1 Ă  441-7, 1er et 2Ăšme alinĂ©as de l'article 441-8, 441-9, 445-1 et 450-1 ; ou ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation pour une infraction de mĂȘme nature dans un autre Etat de l’Union EuropĂ©enne ; b ne pas avoir fait l’objet, depuis moins de cinq ans d’une condamnation dĂ©finitive pour l’infraction prĂ©vue par l'article 1741 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts ou une infraction de mĂȘme nature dans un autre Etat de l’Union EuropĂ©enne ; c ne pas avoir fait l’objet, depuis moins de cinq ans, d’une condamnation inscrite au bulletin n° 2 du casier judiciaire pour les infractions mentionnĂ©es aux articles L. 8221-1, L. 8221-3, L. 8221-5, L. 8231-1, L. 8241-1 et L. 8251-1 du code du travail ou des infractions de mĂȘme nature dans un autre Etat de l’Union EuropĂ©enne ; d ne pas ĂȘtre en Ă©tat de liquidation judiciaire ou ne pas faire l’objet d’une procĂ©dure Ă©quivalente rĂ©gie par un droit Ă©tranger ; e ne pas ĂȘtre dĂ©clarĂ© en Ă©tat de faillite personnelle ou ne pas faire l’objet d'une procĂ©dure Ă©quivalente rĂ©gie par un droit Ă©tranger ; f ne pas ĂȘtre admis au redressement judiciaire ou Ă  une procĂ©dure Ă©quivalente rĂ©gie par un droit Ă©tranger, sans justifier d’une habilitation Ă  poursuivre son activitĂ© pendant la durĂ©e prĂ©visible d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l’accord-cadre; g avoir, au 31 dĂ©cembre de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, souscrit les dĂ©clarations lui incombant en matiĂšre fiscale et sociale et acquittĂ© les impĂŽts et cotisations exigibles Ă  cette date, ou s’ĂȘtre acquittĂ© spontanĂ©ment de ces impĂŽts et cotisations avant la date du lancement de la prĂ©sente consultation ou avoir constituĂ© spontanĂ©ment avant cette date des garanties jugĂ©es suffisantes par le comptable ou l’organisme chargĂ© du recouvrement ; h ĂȘtre en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212-5 et L. 5212-9 du code du travail concernant l’emploi des travailleurs handicapĂ©s ; i que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč les candidats emploient des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l’article D. 8222-5-3° du code du travail, pour le candidat individuel ou membre du groupement Ă©tabli en France ; j fournir Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l’article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents, pour le candidat individuel ou membre du groupement Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l’étranger ; k que les renseignements fournis dans le formulaire DC2 et ses annexes sont exacts." Entreprises Nouveaux formulaires de marchĂ©s publics DC1 DC2 DC3 DC4 ex DC4 DC5 DC8 DC13 mis en ligne par la DAJ - 17 septembre 2010 Appels d’offres publics Comment y rĂ©pondre ? - Conseils aux TPE, PME, entreprises et artisans - 12 mai 2009 - 16 h 00.

Lecandidat retenu produit les piĂšces prĂ©vues aux articles D.8222-5 (candidats Ă©tablis en France) et D. 8222-7 et 8222-8 (candidats Ă©tablis Ă  l'Ă©tranger) du code du travail et les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les organismes compĂ©tents prouvant qu’il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales.

Le dĂ©lit de travail dissimulĂ© recouvre plusieurs situations, hypothĂšses ou actes de dissimulation. Il arrive que des entreprises donneuses d'ouvrage concluent frauduleusement des contrats qualifiĂ©s de contrats de sous-traitance notamment en vue d'allĂ©ger leurs coĂ»ts de cotisations sociales. Or, la dissimulation d’emploi salariĂ© par le recours Ă  de faux travailleurs indĂ©pendants est expressĂ©ment rĂ©primĂ©e par l’article L. 8221-6 du code du travail. Le dĂ©lit de travail dissimulĂ© recouvre plusieurs situations, hypothĂšses ou actes de dissimulation. Il arriv La lutte contre le travail illĂ©gal ne vise pas seulement Ă  mettre en cause la responsabilitĂ© des auteurs immĂ©diats du dĂ©lit de travail dissimulĂ©. Le lĂ©gislateur recherche aussi celle des donneurs d'ordre qui peuvent ĂȘtre les vĂ©ritables bĂ©nĂ©ficiaires ou les instigateurs de pratiques frauduleuses. L’article L8221-6-II du code du travail dispose que L'existence d'un contrat de travail peut toutefois ĂȘtre Ă©tablie lorsque [les personnes physiques immatriculĂ©es au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, au registre des agents commerciaux ou auprĂšs des unions de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale et d'allocations familiales ; les personnes physiques inscrites au registre des entreprises de transport routier de personnes, qui exercent une activitĂ© de transport scolaire ; les dirigeants des personnes morales immatriculĂ©es au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s et leurs salariĂ©s ; les travailleurs indĂ©pendants et les artisans] fournissent directement ou par une personne interposĂ©e des prestations Ă  un donneur d'ordre dans des conditions qui les placent dans un lien de subordination juridique permanente Ă  l'Ă©gard de celui-ci. Dans ce cas, la dissimulation d'emploi salariĂ© est Ă©tablie si le donneur d'ordre s'est soustrait intentionnellement par ce moyen Ă  l'accomplissement des obligations incombant Ă  l'employeur mentionnĂ©es Ă  l'article L. 8221-5. Le donneur d'ordre qui a fait l'objet d'une condamnation pĂ©nale pour travail dissimulĂ© en application du prĂ©sent II est tenu au paiement des cotisations et contributions sociales Ă  la charge des employeurs, calculĂ©es sur les sommes versĂ©es aux personnes mentionnĂ©es au I au titre de la pĂ©riode pour laquelle la dissimulation d'emploi salariĂ© a Ă©tĂ© Ă©tablie ». Le dĂ©lit de travail dissimulĂ© commis par un donneur d'ouvrage est conditionnĂ© par - l’absence d’autonomie du sous-traitant dans l'exĂ©cution de sa prestation, - l’impossibilitĂ© pour le sous-traitant de nĂ©gocier librement la rĂ©munĂ©ration de son travail, - l’obligation du sous-traitant de respecter des horaires, des contraintes spĂ©cifiques, des directives et des contrĂŽles de la part du donneur d'ouvrage. Les juges connaissant de situations apparentes de sous-traitance vĂ©rifient le degrĂ© d'autonomie du partenaire contractuel dans l'exĂ©cution de sa prestation pour constater l'existence ou non d’un lien de subordination. L'existence d'un lien de subordination dĂ©coulant de ces constations entraĂźne la qualification de la relation de sous-traitance en rapports contractuels de travail. Peu importe que les sous-traitants soient immatriculĂ©s au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, que le lien contractuel ne soit pas permanent, dĂšs l'instant oĂč les artisans fournissent des prestations les mettant en Ă©tat de subordination juridique par rapport au maĂźtre de l'ouvrage pendant l'exĂ©cution des tĂąches Cass. Crim., 14 fĂ©vrier 2006. L'existence d'un lien de subordination est Ă©tablie notamment lorsque - la clientĂšle, la facturation et la rĂ©munĂ©ration sont fournies Ă  l'artisan adhĂ©rent qui exerce son activitĂ© de la mĂȘme maniĂšre que les salariĂ©s de l'entreprise utilisatrice dont le responsable lui donne des ordres et contrĂŽle son travail Cass. Soc., 17 octobre 1996 ; - des prĂ©tendus artisans transporteurs se trouvent placĂ©s dans un Ă©tat de dĂ©pendance Ă©conomique et de subordination juridique Cass. Crim., 5 janvier 1995. Par ailleurs, l'article L. 8221-1 du Code du travail interdit le fait de recourir sciemment, directement ou par personne interposĂ©e aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©. Ainsi, la sous-traitance entre un maĂźtre d'ouvrage, une entreprise principale titulaire du marchĂ© et un sous-traitant suppose conformĂ©ment Ă  l'article L. 8222-5 du Code du travail que le maĂźtre d'ouvrage s’informe sur l’éventuelle situation de travail dissimulĂ© du fait d'un sous-traitant. Le cas Ă©chĂ©ant, il est tenu d'enjoindre aussitĂŽt Ă  l'entreprise principale cocontractante et titulaire du marchĂ©, de faire cesser sans dĂ©lai la situation irrĂ©guliĂšre. Cette injonction doit ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. À dĂ©faut, il est tenu solidairement avec son cocontractant au paiement des impĂŽts, taxes, cotisations, rĂ©munĂ©rations et charges mentionnĂ©s aux 1° Ă  3° de l'article L. 8222-2 du code du travail. L'obligation d'injonction ne s'applique pas au particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou descendants. Mais le particulier qui maintiendrait les relations contractuelles en connaissance de cause peut ĂȘtre condamnĂ© solidairement au paiement des impĂŽts, taxes, cotisations, rĂ©munĂ©rations et charges mentionnĂ©s aux 1° Ă  3° de l'article L. 8222-2 du code du travail. Je suis Ă  votre disposition pour toute information ou action. PS Pour une recherche facile et rapide des articles rĂ©digĂ©s sur ces thĂšmes, vous pouvez taper vos "mots clĂ©s" dans la barre de recherche du blog en haut Ă  droite, au dessus de la photographie. Anthony BemAvocat Ă  la Cour27 bd Malesherbes - 75008 ParisTel 01 40 26 25 01 Email abem
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Pour accĂ©der Ă  la version de cette notice Ă  jour de la rĂ©forme de 2016, cliquez du DC1NOTE Les Ă©lements apparaissant en rouge ci-dessous sont nos commentaires vous permettant de remplir efficacement votre DC1. Cliquez ici pour tĂ©lĂ©chargez le DC1 en format RTFIl est important de noter qu'en cas de candidature groupĂ©e, un seul DC1 est nĂ©cessaire. Cependant, tous les membres du groupement prĂ©senteront un PUBLICS ET ACCORDS-CADRELETTRE DE CANDIDATUREHABILITATION DU MANDATAIRE PAR SES CO-TRAITANTS DC1Le formulaire DC1 est un modĂšle de lettre de candidature qui peut ĂȘtre utilisĂ© par les candidats aux marchĂ©s publics ou accords-cadres pour prĂ©senter leur candidature. En cas d'allotissement, ce document peut ĂȘtre commun Ă  plusieurs peut aussi ĂȘtre utilisĂ© par les groupements d'entreprises comme document d'habilitation du groupements d'entreprises remplissent un document unique ; chaque membre du groupement le signe et produit les renseignements ou documents demandĂ©s par le pouvoir adjudicateur ou l'entitĂ© adjudicatrice formulaire DC2. Reprendre le contenu de la mention figurant dansl'avis d'appel public Ă  la concurrence ou la lettre de consultation.Reprendre les coordonnĂ©s de l'acheteur public qui passe le informations se trouvent dans l'avis de publicitĂ© ou dans le rĂšglement de la Mairie de X.....Nom de la personne responsable du marchĂ© ...14, rue ........TĂ©lFaxE-mailB - Objet de la consultation.Reprendre le contenu de la mention figurant dans l'avis d'appel public Ă  la concurrence ou la lettre de consultation.Reprendre l'intitulĂ© de l'objet du marchĂ©. Celui-ci est inscrit dans l'avis de publicitĂ© et sur la page de garde du RĂšglement de la " RĂ©alisation du site Internet de la communautĂ© de communes " Il est important de reprendre l'intitulĂ© exact de l'objet du - Objet de la candidature.Cocher la case correspondante.Cette section permet d'identifier clairement Ă  quelle partie du marchĂ© vous informations qui vous permettent de remplir cette section se trouvent dans l'avis d'appel public Ă  la concurrence AAPC et/ou dans lerĂšglement de la consultation RC.Il s'agit ici de cocher la case qui correspond Ă  la rĂ©ponse formulĂ©e par l' candidature est prĂ©sentĂ©e pour le marchĂ© public ou pour l'accord-cadre en cas de non allotissement ; Cochez cette case si vous rĂ©pondez Ă  l'ensemble du marchĂ© et que celui-ci n'est pas dĂ©composĂ© en lot. pour le lot n°

. ou les lots n°




 de la procĂ©dure de passation du marchĂ© public ou de l'accord-cadre en cas d'allotissement ; Cochez cette case si vous ne rĂ©pondez qu'Ă  un ou plusieurs lots de la procĂ©dure. PrĂ©cisez le numĂ©ro ainsi que l'intitulĂ© du ou des lots auxquels vous rĂ©pondez.Indiquer l'intitulĂ© du ou des lots tels qu'ils figurent dans l'avis d'appel public Ă  la concurrence ou la lettre de consultation. pour tous les lots de la procĂ©dure de passation du marchĂ© public ou de l'accord-cadre. Cochez cette case, si vous rĂ©pondez Ă  l'ensemble des lots du - PrĂ©sentation du candidat.Cocher la case correspondante.Cette section permet de vous identifier en tant que candidat et de savoir si vous rĂ©pondez seul ou en candidat peut ĂȘtre une personne physique ou une personne morale qui se prĂ©sente seule ou en groupement. Cochez la case correspondante Ă  votre situation. Le candidat se prĂ©sente seul Cochez cette case si vous vous prĂ©sentez seul[Indiquer le nom commercial et la dĂ©nomination sociale du candidat individuel, les adresses de son Ă©tablissement et de son siĂšge social si elle est diffĂ©rente de celle de l'Ă©tablissement, son adresse Ă©lectronique, ses numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone et de tĂ©lĂ©copie et son numĂ©ro SIRET.]Mentionnez les renseignements permettant d'identifier votre socialeForme juridique AdresseTĂ©lĂ©phoneFaxEmailRCSSiretCode APEEventuel identifiant complĂ©mentaire n° de carte au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, agrĂ©ment organisme de formation,
=>Si votre tampon comporte toutes ces informations, vous pouvez l'utiliser Ă  cet emplacement. Le candidat est un groupement d'entreprisesETAPE 1 Cochez cette case si vous vous prĂ©sentez sous la forme d'un 2 Cochez la case qui correspond au caractĂšre de votre groupement. Un groupement conjoint ou solidaireVous devez choisir le type de groupement que vous avez choisi de former " conjoint " ou " solidaire ". Il est important de noter que l'acheteur vous imposera le plus souvent de vous transformer en groupement solidaire au moment de l'attribution du marchĂ©. Une fois le choix effectuĂ© vous devez cocher la case correspondante " conjoint " ou " solidaire ". conjoint OU solidaireExplications Le groupement conjoint signifie que chaque entreprise n'est responsable que pour la seule partie qu'elle s'est engagĂ©e Ă  exĂ©cuter selon l'acte d' groupement solidaire signifie que les entreprises se sont engagĂ©es financiĂšrement et solidairement sur la totalitĂ© du marchĂ©. L'acte d'engagement indique la totalitĂ© du marchĂ© et l'ensemble des prestations que les membres du groupement s'engagent solidairement Ă  rĂ©aliser. L'acheteur, en gĂ©nĂ©ral, lors de difficultĂ©s se retournera contre le plus solvableETAPE 3 en cas de groupement conjointEn cas de groupement conjoint, le mandataire est solidaire si votre groupement est conjoint, prĂ©cisez si le mandataire est solidaire ou non. Il s'agira bien gĂ©nĂ©ralement d'une exigence trĂšs particuliĂšre de l'acheteur public. NON OU OUIE - Identification des membres du groupement et rĂ©partition des prestations.Tous les membres du groupement remplissent le tableau ci-dessous. En cas de groupement conjoint, les membres du groupement indiquent Ă©galement dans ce tableau la rĂ©partition des prestations que chacun d'entre eux s'engage Ă  rĂ©aliser.Si vous vous prĂ©sentez en groupement, tous les membres de ce groupement doivent s'identifier dans ce tableau. Les noms et coordonnĂ©es ainsi que l'identitĂ© du signataire doivent ĂȘtre mentionnĂ©s. Les Ă©lĂ©ments permettant d'identifier chacune des entreprises constituant le groupement doivent y figurer de la maniĂšre suivante N°duLotNom commercial et dĂ©nomination sociale, adresse de l’établissement *,adresse Ă©lectronique, numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone et de tĂ©lĂ©copie, numĂ©ro SIRET des membres du groupementPrestations exĂ©cutĂ©es par les membres du groupement **Nom et prĂ©nomdu signataire ***3SociĂ©tĂ© XAdresse TĂšl Fax Email RCSSiret PrĂ©cisez ici la rĂ©partition, telle que vous l'envisagez, de l'exĂ©cution du ici la rĂ©partition, telle que vous l'envisagez, de l'exĂ©cution du YAdresse TĂšl Fax Email RCSSiret PrĂ©cisez ici la rĂ©partition, telle que vous l'envisagez, de l'exĂ©cution du ici la rĂ©partition, telle que vous l'envisagez, de l'exĂ©cution du marchĂ©. . * PrĂ©ciser l'adresse du siĂšge social du membre du groupement si elle est diffĂ©rente de celle de l'Ă©tablissement.** Pour les groupements conjoints.*** Le signataire doit avoir le pouvoir d'engager la personne qu'il - Engagements du candidat individuel ou de chaque membre du candidat individuel ou chaque membre du groupement s'engage Ă  ne pas entrer dans un cas des mentionnĂ©s - Attestations sur l' candidat individuel ou chaque membre du groupement dĂ©clare sur l'honneur, en application des articles 43 et 44 du code des marchĂ©s publics et des articles 8 et 38 de l'ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 modifiĂ©e relative aux marchĂ©s passĂ©s par certaines personnes publiques ou privĂ©es non soumises au code des marchĂ©s publics a ne pas avoir fait l'objet, depuis moins de cinq ans, d'une condamnation dĂ©finitive pour l'une des infractions prĂ©vues par les articles suivants du code pĂ©nal 222-38, 222-40, 313-1 Ă  313-3, 314-1 Ă  314-3, 324-1 Ă  324-6, 421-2-1, 2Ăšme alinĂ©a de l'article 421-5, 433-1, 2Ăšme alinĂ©a de l'article 433-2, 8Ăšme alinĂ©a de l'article 434-9, 2Ăšme alinĂ©a de l'article 434-9-1, 435-3, 435-4, 435-9, 435-10, 441-1 Ă  441-7, 1er et 2Ăšme alinĂ©as de l'article 441-8, 441-9, 445-1 et 450-1 ; ou ne pas avoir fait l'objet d'une condamnation pour une infraction de mĂȘme nature dans un autre Etat de l'Union EuropĂ©enne ;b ne pas avoir fait l'objet, depuis moins de cinq ans d'une condamnation dĂ©finitive pour l'infraction prĂ©vue par l'article 1741 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts ou une infraction de mĂȘme nature dans un autre Etat de l'Union EuropĂ©enne ;c ne pas avoir fait l'objet, depuis moins de cinq ans, d'une condamnation inscrite au bulletin n° 2 du casier judiciaire pour les infractions mentionnĂ©es aux articles L. 8221-1, L. 8221-3, L. 8221-5, L. 8231-1, L. 8241-1 et L. 8251-1 du code du travail ou des infractions de mĂȘme nature dans un autre Etat de l'Union EuropĂ©enne ;d ne pas ĂȘtre en Ă©tat de liquidation judiciaire ou ne pas faire l'objet d'une procĂ©dure Ă©quivalente rĂ©gie par un droit Ă©tranger ;e ne pas ĂȘtre dĂ©clarĂ© en Ă©tat de faillite personnelle ou ne pas faire l'objet d'une procĂ©dure Ă©quivalente rĂ©gie par un droit Ă©tranger ;f ne pas ĂȘtre admis au redressement judiciaire ou Ă  une procĂ©dure Ă©quivalente rĂ©gie par un droit Ă©tranger, sans justifier d'une habilitation Ă  poursuivre son activitĂ© pendant la durĂ©e prĂ©visible d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre;g avoir, au 31 dĂ©cembre de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, souscrit les dĂ©clarations lui incombant en matiĂšre fiscale et sociale et acquittĂ© les impĂŽts et cotisations exigibles Ă  cette date, ou s'ĂȘtre acquittĂ© spontanĂ©ment de ces impĂŽts et cotisations avant la date du lancement de la prĂ©sente consultation ou avoir constituĂ© spontanĂ©ment avant cette date des garanties jugĂ©es suffisantes par le comptable ou l'organisme chargĂ© du recouvrement ;h ĂȘtre en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212-5 et L. 5212-9 du code du travail concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s ;i que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč les candidats emploient des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail, pour le candidat individuel ou membre du groupement Ă©tabli en France ;j fournir Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents, pour le candidat individuel ou membre du groupement Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger ;k que les renseignements fournis dans le formulaire DC2 et ses annexes sont - cochant la case ci-dessous, vous dĂ©clarez que votre entreprise prĂ©sente les capacitĂ©s moyens humains et moyens techniques suffisant pour exĂ©cuter parfaitement le marchĂ© public ou l'accord Ă©lĂ©ments permettant d'Ă©tablir les capacitĂ©s du candidat sont le DC2 et tous les Ă©lĂ©ments demandĂ©s par l'acheteur public dans l'avis de publicitĂ©, le rĂšglement de la consultation ou la lettre de la case " DC2 " si vous communiquez avec votre candidature un DC2 et cochez la case " les documents Ă©tablissant ses capacitĂ©s, tels que demandĂ©s dans les documents de la consultation " si vous joignez simplement des documents annexes tels que prĂ©cisĂ© dans le rĂšglement de la consultation, l'AAPC ou la lettre de vous conseillons de communiquer systĂ©matiquement un DC2 et de le complĂ©ter si besoin avec des documents complĂ©mentaires vous permettant d'Ă©tablir votre candidat individuel ou chaque membre du groupement dĂ©clare prĂ©senter les capacitĂ©s nĂ©cessaires Ă  l'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre et produit Ă  cet effet Cocher la case correspondante. le formulaire DC2. les documents Ă©tablissant ses capacitĂ©s, tels que demandĂ©s dans les documents de la consultation. G - DĂ©signation du mandataire et habilitation en cas de groupement.Si vous vous prĂ©sentez sous la forme d'un groupement, vous devez dĂ©signer un des membres comme mandataire. Le choix du mandataire relĂšve d'une stratĂ©gie de rĂ©ponse. En gĂ©nĂ©ral le choix du mandataire se portera sur l'entreprise qui rĂ©alise la majeure partie du marchĂ©, ou qui aura un rĂŽle d'organisation et de gestion du mandataire reprĂ©sentera l'ensemble de ses cotraitants tout au long de l'exĂ©cution du membres du groupement dĂ©signent le mandataire suivant [Indiquer le nom commercial et la dĂ©nomination sociale du mandataire, les adresses de son Ă©tablissement et de son siĂšge social si elle est diffĂ©rente de celle de l'Ă©tablissement, son adresse Ă©lectronique, ses numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone et de tĂ©lĂ©copie et son numĂ©ro SIRET.]Indiquez les Ă©lĂ©ments permettant d'identifier le mandataire choisi par les membres du XAdresse TĂšl Fax Email RCSSiret Code APE Eventuel identifiant complĂ©mentaire n° de carte au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, agrĂ©ment organisme de formation,
Les membres du groupement Cocher la case correspondante.signent individuellement l'offre du groupement et toutes modifications ultĂ©rieures du marchĂ© public ou de l'accord-cadre ;Cochez cette case, si vous souhaitez que chaque membre du groupement signe l'offre et soit informĂ© de toutes modifications qui pourraient mandat au mandataire, qui l'accepte, pour signer, en leur nom et pour leur compte, l'offre du groupement et toutes modifications ultĂ©rieures du marchĂ© public ou de l'accord-cadre, pour les reprĂ©senter vis-Ă -vis du pouvoir adjudicateur ou de l'entitĂ© adjudicatrice et pour coordonner l'ensemble des prestations ;Cocher cette case signifie que vous donnez ou que les membres du groupement, donnent, en signant le prĂ©sent DC1, les pouvoirs de signature et d'engagement des membres. Un mandat ou une dĂ©lĂ©gation de pouvoir spĂ©cifique n'est pas nĂ©cessaire. Le DC1 le remplace. Ainsi les membres du groupement ne signent que leur cadre respectif en rubrique donnĂ© mandat au mandataire dans les conditions dĂ©finies dans le document d'habilitation joint en annexe de la prĂ©sente lettre de candidature ;Cochez cette case si vous avez joint en annexe un mandat ou une dĂ©lĂ©gation de pouvoir prĂ©cisant les modalitĂ©s de la reprĂ©sentation par le mandataire. Vous dĂ©finissez ainsi les pouvoirs du mandataire pour la signature du marchĂ©. Ainsi les membres du groupement ne signent que leur cadre respectif en rubrique mandat au mandataire dans les conditions dĂ©finies ci-dessous ;Donner des prĂ©cisions sur l'Ă©tendue du mandat.Cochez cette case signifie que vous donnez ou que les membres du groupement, donnent, en signant le prĂ©sent DC1, les pouvoirs de signature et d'engagement des membres. Un mandat ou une dĂ©lĂ©gation de pouvoir spĂ©cifique n'est pas nĂ©cessaire. Le DC1 le remplace. Ainsi les membres du groupement ne signent que leur cadre respectif en rubrique vous considĂ©rez et formalisez des conditions particuliĂšres dans les pouvoirs donnĂ© au - Signature du candidat individuel ou de chaque membre du candidat individuel ou chaque membre du groupement renseigne son identitĂ© ainsi que sa qualitĂ©, le lieu de la signature, date et signe. En plus de la signature, il est vivement conseillĂ© d'apposer le tampon de la sociĂ©tĂ© dans la case prĂ©nom et qualitĂ©du signataire * Lieu et date de signature Signature * Le signataire doit avoir le pouvoir d'engager la personne qu'il de la derniĂšre mise Ă  jour 15/09/ liens utiles AmĂ©liorer son dossier de candidature aux marchĂ©s publicsMarchĂ© public de travaux Comment y rĂ©pondre efficacement ?La certification dans les MarchĂ©s Publics7 Ă©tapes pour rĂ©pondre concrĂštement Ă  un marchĂ© public
Constitutiondu 4 octobre 1958; Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789; Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946; Charte de l'environnement; Codes; Textes consolidés; Jurisprudence. Jurisprudence constitutionnelle
Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur CAF AISNECorrespondant Mme FORTIN MYRIAM, 29, Boulevard Roosevelt, 02321 Saint quentin cedex, tĂ©l. 03 23 75 60 82, courriel adresse internet du profil acheteur pouvoir adjudicateur n'agit pas pour le compte d'autres pouvoirs adjudicateursPrincipales ActivitĂ©s du pouvoir adjudicateur ‱ Protection socialeObjet du marchĂ© Travaux pour le rĂ©amĂ©nagement du 1er Ă©tage des locaux du siĂšge social - site de Saint-Quentin situĂ© au 29 Boulevard RooseveltType de marchĂ© de travaux exĂ©cutionClassification CPV Vocabulaire Commun des MarchĂ©s ‱ Objet principal 45421000‱ Objets complĂ©mentaires 45111100‱ Objets complĂ©mentaires 45262660‱ Objets complĂ©mentaires 45442100‱ Objets complĂ©mentaires 45331000Lieu d'exĂ©cution et de livraison 29 Bd Roosevelt, 02321 Saint-quentinCode NUTS FRE21L'avis implique un marchĂ© publicCaractĂ©ristiques principales ‱ Des variantes seront-elles prises en compte nonPrestations divisĂ©es en lots ouiPossibilitĂ© de prĂ©senter une offre pour un ou plusieurs lotsDurĂ©e du marchĂ© ou dĂ©lai d'exĂ©cution 7 mois Ă  compter de la notification du marchĂ©Date prĂ©visionnelle de commencement des travaux MarchĂ© de travaux 01 mars 2022Langues pouvant ĂȘtre utilisĂ©es dans l'offre ou la candidature monĂ©taire utilisĂ©e, l'euroJustifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature ‱ Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire.‱ DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas mentionnĂ©s Ă  l'article 43 du code des marchĂ©s publics concernant les interdictions de soumissionner.‱ DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s‱ Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail‱ Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalentsDocuments Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public ‱ DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles.‱ Bilans ou extraits de bilans, concernant les trois derniĂšres annĂ©es, des opĂ©rateurs Ă©conomiques pour lesquels l'Ă©tablissement des bilans est obligatoire en vertu de la loi.‱ DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es.‱ PrĂ©sentation d'une liste des travaux exĂ©cutĂ©s au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, appuyĂ©e d'attestations de bonne exĂ©cution pour les travaux les plus importants. Ces attestations indiquent le montant, l'Ă©poque et le lieu d'exĂ©cution des travaux et prĂ©cisent s'ils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s selon les rĂšgles de l'art et menĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă  bonne fin‱ Certificats de qualifications professionnelles. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă  rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat‱ Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants. disponible Ă  l'adresse suivante Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement. disponible Ă  l'adresse suivante Formulaire DC4, DĂ©claration de sous-traitance. disponible Ă  l'adresse suivante S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă  sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre‱ Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 ‱ Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail‱ Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus‱ Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays‱ Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif‱ Pas d'enchĂšre Ă©lectroniqueType de procĂ©dure ProcĂ©dure adaptĂ©eDate limite de rĂ©ception des offres 30 novembre 2021 Ă  12 h 00DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres 120 jours Ă  compter de la date limite de rĂ©ception des de rĂ©fĂ©rence attribuĂ© par le pouvoir adjudicateur / l'entitĂ© adjudicatrice MAPA 2021 STQ 2Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 22 octobre 2021Adresse auprĂšs de laquelle les documents peuvent ĂȘtre obtenus adresse internet et dĂ©signation des lots Lots 1 Lot 1 DEMOLITION- DESAMIANTAGEDĂ©molition cloisonnement - DĂ©pose de menuiseries, faux plafonds, revĂȘtements etc... Retrait - Objet principal 45111000‱ Objets complĂ©mentaires 45262660Lots 2 Lot 2 AMENAGEMENT INTERIEURCloisonnement, Faux-plafonds, menuiseries intĂ©rieures, - Objet principal 45421000‱ Objets complĂ©mentaires 45421140Lots 3 Lot 3 PEINTURES-SOLS SOUPLESEnduit platre, toile de verre et mise en peinture, peinture, ragrĂ©age et revĂȘtements de - Objet principal 45442100‱ Objets complĂ©mentaires 45432000Lots 4 Lot 4 CHAUFFAGEDĂ©pose et repose de - Objet principal 45331000
\n article d 8222 5 du code du travail
Larticle D 8222-5 du Code du travail apporte des prĂ©cisions sur les documents dont le donneur d’ordre est tenu de rĂ©clamer la dĂ©livrance. Le donneur d’ordre doit ainsi rĂ©clamer Ă  son cocontractant : Passer au contenuACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux contraintes de l’URSSAF !Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?Signification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?AVOCAT MSA – MutualitĂ© Sociale AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre saisine de la Commission de Recours Amiable !Que faire Ă  rĂ©ception ou en l’absence de rĂ©ception d’une dĂ©cision de la Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?Avocat Juge de l’exĂ©cution JEXSaisie-attribution sur votre compte bancaire par l’URSSAF Comment vous dĂ©fendre ?AVOCAT Conseil de Prud’hommesAVOCAT COUR D’APPELAVOCAT Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAMAVOCAT Accident du travail – Maladie professionnelleAVOCAT Faute inexcusable de l’employeurQu’est-ce que la faute inexcusable de l’employeur ?Comment un employeur peut-il se dĂ©fendre contre un salariĂ© demandant la reconnaissance de sa faute inexcusable ?ACTUALITÉSCONTACTSCONSULTATIONSACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux contraintes de l’URSSAF !Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?Signification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?AVOCAT MSA – MutualitĂ© Sociale AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre saisine de la Commission de Recours Amiable !Que faire Ă  rĂ©ception ou en l’absence de rĂ©ception d’une dĂ©cision de la Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?Avocat Juge de l’exĂ©cution JEXSaisie-attribution sur votre compte bancaire par l’URSSAF Comment vous dĂ©fendre ?AVOCAT Conseil de Prud’hommesAVOCAT COUR D’APPELAVOCAT Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAMAVOCAT Accident du travail – Maladie professionnelleAVOCAT Faute inexcusable de l’employeurQu’est-ce que la faute inexcusable de l’employeur ?Comment un employeur peut-il se dĂ©fendre contre un salariĂ© demandant la reconnaissance de sa faute inexcusable ?ACTUALITÉSCONTACTSCONSULTATIONSACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux contraintes de l’URSSAF !Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?Signification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?AVOCAT MSA – MutualitĂ© Sociale AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre saisine de la Commission de Recours Amiable !Que faire Ă  rĂ©ception ou en l’absence de rĂ©ception d’une dĂ©cision de la Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?Avocat Juge de l’exĂ©cution JEXSaisie-attribution sur votre compte bancaire par l’URSSAF Comment vous dĂ©fendre ?AVOCAT Conseil de Prud’hommesAVOCAT COUR D’APPELAVOCAT Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAMAVOCAT Accident du travail – Maladie professionnelleAVOCAT Faute inexcusable de l’employeurQu’est-ce que la faute inexcusable de l’employeur ?Comment un employeur peut-il se dĂ©fendre contre un salariĂ© demandant la reconnaissance de sa faute inexcusable ?ACTUALITÉSCONTACTSCONSULTATIONSSolidaritĂ© financiĂšre URSSAF comment vous dĂ©fendre ? Voir l'image agrandie SolidaritĂ© financiĂšre URSSAF comment vous dĂ©fendre ?SolidaritĂ© financiĂšre URSSAF comment vous dĂ©fendre ?Qu’est-ce que l’obligation de vigilance du donneur d’ordre ayant entrainant la solidaritĂ© financiĂšre ? Quelle procĂ©dure l’URSSAF doit-elle respecter pour actionner votre solidaritĂ© financiĂšre et comment vous dĂ©fendre ?RĂ©pondre Ă  la lettre d’observations de l’URSSAFContester le mise en demeure devant le commission de recours amiable puis devant le PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireFaire opposition Ă  la contrainte L’URSSAF doit verser au dĂ©bat judiciaire le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ©Quels montants l’URSSAF peut-elle rĂ©clamer au donneur d’ordre ?La lettre d’observations doit prĂ©ciser annĂ©e par annĂ©e le montant des sommes dues au titre de la solidaritĂ© financiĂšreContester le montant du redressementSolidaritĂ© financiĂšre URSSAF comment vous dĂ©fendre ?Image par Tumisu de PixabayDonneur d’ordre dont la solidaritĂ© financiĂšre est recherchĂ©e, vous pouvez contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure, le bien-fondĂ© et l’exigibilitĂ© des sommes auxquels vous ĂȘtes tenu par l’effet de la Eric ROCHEBLAVE, avocat spĂ©cialiste URSSAF, vous conseille et vous dĂ©fend, contactez-le !MaĂźtre Eric ROCHEBLAVE, avocat spĂ©cialisĂ© dans les contentieux avec l’URSSAF, vous conseillera et vous dĂ©fendra contre la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre et les consĂ©quences en dĂ©coulant telles que figurant dans la lettre d’observation ayant donnĂ© lieu Ă  votre mise en demeure puis votre contrainte, sur opposition Ă  contrainte devant le PĂŽle Social du Tribunal que l’obligation de vigilance du donneur d’ordre ayant entrainant la solidaritĂ© financiĂšre ?L’article du code du travail dispose Toute personne vĂ©rifie lors de la conclusion d’un contrat dont l’objet porte sur une obligation d’un montant minimum en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, que son cocontractant s’acquitte 1° des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ;2° de l’une seulement des formalitĂ©s mentionnĂ©es au 1°, dans le cas d’un contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou modalitĂ©s selon lesquelles sont opĂ©rĂ©es les vĂ©rifications imposĂ©es par le prĂ©sent article sont prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret.»DĂšs lors le donneur d’ordre qui a recours Ă  un sous-traitant a l’obligation de vĂ©rifier, lors de la conclusion du contrat dont l’objet porte sur un montant minimum de 3 000 euros, et tout au long de l exĂ©cution de ce contrat, que son cocontractant s’acquitte des formalitĂ©s comprenant l’immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, les dĂ©clarations auprĂšs des organismes de protection sociale ou Ă  l’administration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur et, en cas d’embauche de salariĂ©s, la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche et la dĂ©livrance de bulletins de paie mentionnant le nombre rĂ©el d’heures de travail application de l’article du code du travail, la personne qui contracte, lorsqu’elle n’est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l’article D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l’article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution 1° Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L. 243-15 Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s’assure de l’authenticitĂ© auprĂšs de l’organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© Lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, l’un des documents suivants a Un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ;b Une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ;c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente ;d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d’inscription. »En application de l’article du code de la sĂ©curitĂ© sociale, Lorsque le cocontractant emploie des salariĂ©s, l’attestation prĂ©vue Ă  l’article L. 243-15 mentionne l’identification de l’entreprise, le nombre de salariĂ©s et le total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s au cours de la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă  la communication des informations prĂ©vue au deuxiĂšme alinĂ©a du I de l’article R. contestation des cotisations et contributions dues devant les juridictions de l’ordre judiciaire ne fait pas obstacle Ă  la dĂ©livrance de l’attestation. Toutefois, l’attestation ne peut pas ĂȘtre dĂ©livrĂ©e quand la contestation fait suite Ă  une verbalisation pour travail est sĂ©curisĂ©e par un dispositif d’authentification dĂ©livrĂ© par l’organisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. Le donneur d’ordre vĂ©rifie l’exactitude des informations figurant dans l’attestation transmise par son cocontractant par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e ou sur demande directement auprĂšs de cet organisme au moyen d’un numĂ©ro de sĂ©curitĂ©. »Depuis le 1er janvier 2014, le donneur d’ordre peut procĂ©der sur le site urssaf. fr Ă  la vĂ©rification de la validitĂ© du document qui lui a Ă©tĂ© remis, qui mentionne l’identification de l’entreprise, le nombre de salariĂ©s et le total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©es au cours de la derniĂšre pĂ©riode. Ces informations permettent au donneur d’ordre d’apprĂ©cier l’adĂ©quation entre le nombre de salariĂ©s dĂ©clarĂ©s et l’ampleur du travail donneur d’ordre doit s’assurer de la validitĂ© de l’attestation de vigilance de son de vigilance du donneur d’ordre n’est pas seulement donneur d’ordre doit activement vĂ©rifier l’authenticitĂ© de l’attestation de vigilance que lui dĂ©livre son de production par le donneur d’ordre d’un seul des documents authentifiĂ©s prĂ©vus par l’article du code du travail dĂ©montre son manque de vigilance, et sa bonne ou mauvaise foi est ici en rĂ©sulte que la solidaritĂ© financiĂšre est actionnĂ©e Ă  bon droit par l’ d’appel de Paris – PĂŽle 06 ch. 13 9 avril 2021 / n° 18/03578 Quelle procĂ©dure l’URSSAF doit-elle respecter pour actionner votre solidaritĂ© financiĂšre et comment vous dĂ©fendre ?A l’occasion d’un contrĂŽle aux fins de recherches des infractions le travail dissimulĂ© les inspecteurs de l’URSSAF peuvent Ă©tudier les comptes de l’un de vos procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© est Ă©tabli et transmis au identifie ses donneurs d’ordres, parmi lesquels votre que vous ne justifiez pas avoir vĂ©rifiĂ© la situation juridique et administrative de votre sous-traitant, les inspecteurs du recouvrement peuvent mettre en Ɠuvre la solidaritĂ© financiĂšre en application des articles et suivants du code du par une lettre d’observations que l’URSSAF met Ă  votre charge au titre de la solidaritĂ© financiĂšre les cotisations non rĂ©glĂ©es par votre sous-traitant au prorata de sa Ă©tabli Ă  votre encontre une lettre d’observations vous avisant de la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre prĂ©vue par l’article L. 8222-2 du code du travail et du montant des cotisations estimĂ©es dues, en suite d’un procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© Ă©tabli Ă  l’encontre de l’un de vos Ă  la lettre d’observations de l’URSSAFL’existence de la Charte du cotisant contrĂŽlĂ© n’est pas applicable au lettre d’observations doit nĂ©anmoins permettre d’assurer le caractĂšre contradictoire du redressement et la garantie des droits de la lettre d’observation doit indiquer l’objet du recouvrement, les textes lĂ©gaux et rĂ©glementaires applicables, les documents ayant permis de dĂ©terminer le montant des prestations hors taxes effectuĂ©es par le sous-traitant pour le donneur d’ordre au titre des annĂ©es visĂ©es par le redressement, le montant global des cotisations non rĂ©glĂ©es et le montant des cotisations rĂ©clamĂ©es au titre de la solidaritĂ© financiĂšre calculĂ©es au prorata des cotisations dues en relation avec le travail dissimulĂ© exercĂ© par le sous-traitant lors de sa prestation effectuĂ©e pour le compte de chacun des dĂ©biteurs d’appel de Colmar – ch. sociale sect. SB 25 mars 2021 / n° 21/324La lettre d’observations de l’URSSAF doit ĂȘtre parfaitement claire et doit rappeler les Ă©lĂ©ments qui caractĂ©risent votre manquement Ă  votre devoir de vigilance et dĂ©terminer le montant des sommes mises Ă  votre charge au prorata de votre lettre d’observations doit mentionner la cause de l’obligation, procĂšs verbal de travail dissimulĂ©, la nature de l’obligation, principe de solidaritĂ© financiĂšre et l’étendue de l’obligation pĂ©riode.Toutefois, il est constant que si la lettre d’observations doit mentionner l’existence d’un procĂšs-verbal d’infraction, l’Urssaf n’est pas tenue de joindre le dit d’appel de Montpellier – ch. sociale 03 14 avril 2021 / n° 16/03262De façon contradictoire, vous pouvez faire part Ă  l’URSSAF de vos observations auxquelles l’organisme de recouvrement votre lettre de contestation, l’URSSAF peut vous rĂ©pondre en maintenant que vous n’avez pas satisfait Ă  votre devoir de vigilance et en confirmant intĂ©gralement sa lettre d’ phase contradictoire est alors achevĂ©e et l’URSSAF peut vous adresser une mise en demeure de lui verser une le mise en demeure devant le commission de recours amiable puis devant le PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireLa mise en demeure doit faire rĂ©fĂ©rence Ă  la lettre d’observations, exposer la nature, la cause et l’étendue de vos mise en demeure doit prĂ©ciser que vous disposez d’un dĂ©lai d’un mois pour vous libĂ©rer de votre dette et vous indiquer les modalitĂ©s de saisine de la commission de recours pouvez saisir la commission de recours amiable, puis en l’état du rejet implicite ou explicite de votre recours, vous pouvez saisir le PĂŽle Social du Tribunal Judiciaire afin de contester la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© application de l’article ancien du code de la sĂ©curitĂ© sociale, et des articles L 142-4, R142-1- A et R 142-1 et suivants du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale, hors le cas de l’opposition Ă  contrainte, ou encore de l’action en responsabilitĂ© contre la caisse, ou de quelques autres cas spĂ©cialement identifiĂ©s, la saisine du tribunal est prĂ©cĂ©dĂ©e, Ă  peine d’ irrecevabilitĂ©, d’un recours devant la commission de recours amiable compĂ©tente de la caisse de sĂ©curitĂ© sociale qui a rendu la dĂ©cision recours doit ĂȘtre formĂ© dans le dĂ©lai de 2 mois de la notification de la dĂ©cision dĂ©lai ne peut ĂȘtre opposĂ© Ă  dĂ©faut d’avoir Ă©tĂ© notifiĂ© Ă  l’ d’appel d’Aix-en-Provence – PĂŽle 04 ch. 08 12 novembre 2021 / n° 20/11422Faire opposition Ă  la contrainteVous pouvez faire opposition Ă  la contrainte et saisir le PĂŽle Social du Tribunal Judiciaire afin de contester la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© R 133-3-3 du code de la sĂ©curitĂ© sociale permet aux cotisants destinataires de contraintes, de saisir directement le tribunal de son opposition afin de faire Ă©chec Ă  la poursuite de la procĂ©dure d’exĂ©cution, la contrainte de titre exĂ©cutoire Ă  dĂ©faut d’opposition en dĂ©lai utile, l’opposition devant ĂȘtre de l’opposition Ă  contrainte ne saurait permettre de remettre en cause l’autoritĂ© de chose dĂ©cidĂ©e d’une dĂ©cision expresse rendue par la commission de recours amiable de la caisse de sĂ©curitĂ© sociale, notifiĂ©e prĂ©alablement Ă  l’émission de la d’appel d’Aix-en-Provence – PĂŽle 04 ch. 08 12 novembre 2021 / n° 20/11422 L’URSSAF doit verser au dĂ©bat judiciaire le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ©La verbalisation pour travail dissimulĂ© constitue la condition prĂ©alable Ă  la recherche de la solidaritĂ© du donneur d’ procĂšs-verbal doit ĂȘtre versĂ© au dĂ©bat judiciaire par l’URSSAFAux termes de l’article 9 du code de procĂ©dure civile, il incombe Ă  chaque partie de prouver conformĂ©ment Ă  la loi les faits nĂ©cessaires au succĂšs de sa le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 8222-2 du code du travail, le donneur d’ordre qui mĂ©connaĂźt les obligations de vigilance Ă©noncĂ©es Ă  l’article L. 8222-1 du mĂȘme code, est tenu solidairement au paiement des cotisations obligatoires, pĂ©nalitĂ©s et majorations dues par son sous-traitant qui a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail une dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015, le Conseil constitutionnel a dĂ©clarĂ© conformes Ă  la Constitution les dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 8222-2 du code du travail, sous rĂ©serve qu’elles n’interdisent pas au donneur d’ordre de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure, le bien-fondĂ© de l’exigibilitĂ© des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations y affĂ©rentes au paiement solidaire desquels il est la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n’est pas subordonnĂ©e Ă  la communication prĂ©alable Ă  ce dernier du procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ©, Ă©tabli Ă  l’encontre du cocontractant, l’organisme de recouvrement est tenu de produire ce procĂšs-verbal devant la juridiction de sĂ©curitĂ© sociale en cas de contestation par le donneur d’ordre de l’existence ou du contenu de ce pour l’URSSAF de produire devant le PĂŽle Social du Tribunal Judicaire, l’URSSAF le procĂšs-verbal de constat d’une infraction de travail dissimulĂ© Ă  l’encontre du sous-traitant, elle n’est pas fondĂ©e Ă  mettre en Ɠuvre la solidaritĂ© civ. 2, 08-04-2021, n° Cass. civ. 2, 08-04-2021, n° Travail dissimulĂ© de votre sous-traitant comment vous dĂ©fendre contre votre solidaritĂ© financiĂšre exigĂ©e par l’URSSAF ? Pour votre dĂ©fense, MaĂźtre Eric ROCHEBLAVE, avocat spĂ©cialisĂ© URSSAF, contestera l’existence et/ou le contenu des procĂšs-verbaux pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© Ă©tablis Ă  l’encontre de votre sous-traitantMaĂźtre Eric ROCHEBLAVE soutiendra l’inopposabilitĂ© de la procĂ©dure de reconnaissance de la solidaritĂ© financiĂšre Ă  votre endroit, en ce que l’organisme n’a pas joint aux lettres d’observations les procĂšs-verbaux pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© Ă©tablis Ă  l’encontre de votre sous-traitant, conformĂ©ment Ă  l’article du code du disposez du droit de contester l’existence ou le contenu de ces procĂšs-verbaux pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© Ă©tablis Ă  l’encontre de votre est tenue de produire en justice ces procĂšs-verbaux devant la juridiction de sĂ©curitĂ© sociale pour vous permettre de vous en effet, la deuxiĂšme chambre civile de la Cour de cassation a posĂ©, dans trois arrĂȘts du 8 avril 2021 le principe selon lequel, en cas de mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre, l’organisme de recouvrement est tenu de produire le procĂšs-verbal constatant l’infraction de travail dissimulĂ© au dĂ©bat judiciaire lorsque ce donneur d’ordre conteste l’existence ou le contenu de ce effet, l’article L. 8222-2 du code du travail met Ă  la charge du donneur d’ordre une obligation de vigilance qui l’oblige Ă  s’assurer que ses cocontractants respectent leurs obligations en matiĂšre de travail dissimulĂ©, telles que prĂ©vues Ă  l’article L. 8222-3 dudit dĂ©faut, si un procĂšs-verbal est Ă©tabli Ă  l’encontre du cocontractant sur ce fondement, le donneur d’ordre est tenu solidairement au paiement des sommes listĂ©es Ă  l’article L. 8222-1 du mĂȘme une dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015, le Conseil constitutionnel a dĂ©clarĂ© conformes Ă  la Constitution les dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 8222-2 du code du travail, sous rĂ©serve qu’elles n’interdisent pas au donneur d’ordre de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure, le bien fondĂ© et l’exigibilitĂ© des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations y affĂ©rentes au paiement solidaire desquels il est en rĂ©sulte que si la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n’est pas subordonnĂ©e Ă  la communication prĂ©alable Ă  ce dernier du procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ©, Ă©tabli Ă  l’encontre du cocontractant, l’organisme de recouvrement est tenu de produire ce procĂšs-verbal devant la juridiction de sĂ©curitĂ© sociale en cas de contestation par le donneur d’ordre de l’existence ou du contenu de ailleurs, il est rappelĂ© que l’article 9 du code de procĂ©dure civile dispose qu’il incombe Ă  chaque partie de prouver conformĂ©ment Ă  la loi les faits nĂ©cessaires au succĂšs de sa prĂ©tention, de sorte que l’URSSAF, lorsque le cotisant donneur d’ordre conteste le redressement Ă©tabli Ă  son encontre sur le fondement de l’article L. 8222-2 du code du travail doit avant tout Ă©tablir les faits qui lui permettent de rechercher sa responsabilitĂ© solidaire, Ă  savoir la commission de l’infraction de travail dissimulĂ© par l’un de ses cocontractants, la production du procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© Ă©tant alors nĂ©cessaire afin que le donneur d’ordre puisse vĂ©rifier et s’il l’estime nĂ©cessaire, contester, la rĂ©gularitĂ© de la n’est pas nĂ©cessaire que le cotisant sollicite la production de ce ou de ces documents, il suffit qu’il en conteste l’existence ou le seul fait de soulever le dĂ©faut de production par l’URSSAF des procĂšs-verbaux de constat de travail dissimulĂ© devant les premiers juges Ă©quivaut Ă  la contestation de son existence ou de son en l’absence de production de ces procĂšs-verbaux, l’URSSAF n’est pas fondĂ©e Ă  mettre en Ɠuvre la solidaritĂ© financiĂšre et les consĂ©quences en dĂ©coulant telles que figurant Ă  sa lettre d’observation ayant donnĂ© lieu Ă  mise en demeure puis redressement et les majorations incluses doivent ĂȘtre d’appel d’Aix-en-Provence – PĂŽle 04 ch. 08 12 novembre 2021 / n° 20/11422Quels montants l’URSSAF peut-elle rĂ©clamer au donneur d’ordre ?En l’absence d’élĂ©ments comptables permettant d’identifier avec prĂ©cision et de façon probante l’origine et la destination des flux financiers de votre sous-traitant, l’URSSAF a fait application d’une taxation forfaitaire conformĂ©ment aux dispositions de l’article du code de la sĂ©curitĂ© Ă©value d’abord le chiffre d’affaires total rĂ©alisĂ© par votre sous-traitant, puis le chiffre d’affaire rĂ©alisĂ© par celui-ci en qualitĂ© de votre sous-traitant, pour aboutir Ă  un pourcentage d’activitĂ© caractĂ©risant le prorata des travaux rĂ©alisĂ©s par votre sous-traitant pour votre s’agit du seul mode de calcul possible en pareille situation et il est conforme aux dispositions de l’article du code du est indiffĂ©rent que l’URSSAF procĂšde Ă  des calculs toutes taxes confondues, et non hors taxe, puisque tous les montants relevĂ©s sur les relevĂ©s bancaires sont Ă©galement exprimĂ©s en TTC. Le calcul est global et contrĂŽler le chiffrage opĂ©rĂ© par l’URSSAF, il vous suffit de consulter votre propre d’appel de Paris – PĂŽle 06 ch. 13 9 avril 2021 / n° 18/03578La lettre d’observations doit prĂ©ciser annĂ©e par annĂ©e le montant des sommes dues au titre de la solidaritĂ© financiĂšreLa lettre d’observations prĂ©vue par l’article R. 243-59 du code de la sĂ©curitĂ© sociale doit, pour assurer le caractĂšre contradictoire du contrĂŽle et la garantie des droits de la dĂ©fense Ă  l’égard du donneur d’ordre dont la solidaritĂ© financiĂšre est recherchĂ©e, prĂ©ciser annĂ©e par annĂ©e le montant des sommes duesUne imprĂ©cision sur la lettre d’observations de l’URSSAF peut vous faire Ă©chapper Ă  la solidaritĂ© financiĂšre pour travail dissimulĂ©Pour la Cour de cassation est nulle la lettre d’observations ne prĂ©cisant pas le montant des sommes dues annĂ©e par annĂ©e, ainsi que la lettre de mise en demeure et les actes 2e civ., 13 fĂ©vr. 2020, n° le montant du redressementEn application de l’article L 8222-3 du code du travail, les sommes dont le paiement est exigible en application de l’article L 8222-2 du code du travail sont dĂ©terminĂ©e Ă  due proportion de la valeur des travaux rĂ©alisĂ©s, des services fournis, du bien vendu et de la rĂ©munĂ©ration en vigueur dans la les dettes sociales, le prorata est calculĂ© par rapport au temps de travail et Ă  la masse salariale affectĂ©e Ă  la rĂ©alisation de la prestation il est contant Civ 2Ăšme 13 oct 2011 que dans le cas oĂč les donnĂ©es servant de base Ă  la mĂ©thode de calcul sont inconnues, le redressement est Ă©tabli au prorata des prestations exĂ©cutĂ©es dĂ©terminĂ©es Ă  partir des factures Ă©mises par le constatations consignĂ©es dans la lettre d’observations font foi jusqu’à preuve du appartient au contestataire de la lettre d’observations d’apporter la preuve d’appel de Montpellier – ch. sociale 03 14 avril 2021 / n° 16/03262Vos avis sur MaĂźtre Eric ROCHEBLAVEEric ROCHEBLAVE Avocat SpĂ©cialiste en Droit du Travail et Droit de la SĂ©curitĂ© Sociale Barreau de Montpellier SpĂ©cialiste en Droit du Travail et Droit de la SĂ©curitĂ© Sociale Eric ROCHEBLAVE2021-11-19T133525+0100Mots-clĂ©s attestations de compte Ă  jour, attestations de vigilance, code du travail, contrats de sous-traitance, D8222-5, dissimulation d’activitĂ©, donneur d'ordre, donneurs d’ordres, L8221-1, L8221-2, L8221-3, lettre d’observations, pĂ©riodes de non-vigilance, procĂšs-verbal, Procureur de la rĂ©publique, redressement, solidaritĂ© financiĂšre, sous-traitant, travail dissimulĂ©, URSSAFCommentaires fermĂ©s sur SolidaritĂ© financiĂšre URSSAF comment vous dĂ©fendre ?Le savoir est une richesse qui se partage ! 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ArticleL8221-5 Version en vigueur depuis le 10 août 2016 Modifié par LOI n°2016-1088 du 8 août 2016 - art. 105 Est réputé travail dissimulé par dissimulation d'emploi salarié le fait pour tout employeur :
Toute personne vérifie lors de la conclusion d'un contrat dont l'objet porte sur une obligation d'un montant minimum en vue de l'exécution d'un travail, de la fourniture d'une prestation de services ou de l'accomplissement d'un acte de commerce, et périodiquement jusqu'à la fin de l'exécution du contrat, que son cocontractant s'acquitte 1° des formalités mentionnées aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2° de l'une seulement des formalités mentionnées au 1°, dans le cas d'un contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, concubin, de ses ascendants ou descendants. Les modalités selon lesquelles sont opérées les vérifications imposées par le présent article sont précisées par décret.
Examendes candidatures. Article 52 [Sélection des candidatures]. Code du travail. Article D8222-5 du code du travail - Cocontractant établi en France. Article D8222-7 du code du travail . Article D8222-8 du code du travail . Actualités. Le formulaire NOTI1 mis à jour par la DAJ suite au Décret n° 2011-1601 du 21 novembre 2011 - 2 janvier 2012. Formulaires DC4, DC5, DC6, DC8
La solidaritĂ© est dĂ©finie par les articles 1200 et suivants du Code civil comme une garantie, donnant le droit au crĂ©ancier de rĂ©clamer Ă  n’importe lequel de ses dĂ©biteurs le paiement de la totalitĂ© de la dette. La circulaire de la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  la lutte contre le travail illĂ©gal DILTI du 31 dĂ©cembre 2005 dĂ©finit, elle, la solidaritĂ© financiĂšre comme le mĂ©canisme visant Ă  rendre le donneur d’ordre redevable du paiement des sommes dues par l’auteur d’un travail dissimulĂ© ». A l’origine, le lĂ©gislateur avait limitĂ© le champ d’application de cette solidaritĂ© Ă  la fois sur les matiĂšres concernĂ©es et sur les personnes visĂ©es. Ainsi, la mise en Ɠuvre du mĂ©canisme de la solidaritĂ© financiĂšre ne pouvait porter que sur les impĂŽts, taxes et cotisations dus au TrĂ©sor Public et aux organismes de sĂ©curitĂ© sociale ou de mutualitĂ© sociale agricole et ne concernaient que les co-contractants d’un travailleur clandestin condamnĂ©s pour avoir recouru Ă  ses services premier alinĂ©a de l’article 7 de la loi n°72-649 du 11 juillet 1972 codifiĂ© Ă  l’article 1724 quater du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et Ă  l’article L. 324-14 du Code du travail. La loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 renforçant la lutte contre le travail clandestin et la lutte contre l’organisation de l’entrĂ©e et du sĂ©jour irrĂ©guliers d’étrangers en France a Ă©largi ce champ d’application de la solidaritĂ© financiĂšre. La solidaritĂ© du co-contractant du travailleur clandestin s’étend dĂ©sormais aux aides publiques et aux rĂ©munĂ©rations et charges salariales. Pour la premiĂšre fois en 1991, apparaĂźt aussi la notion de la responsabilitĂ© solidaire de celui dont la vigilance a fait dĂ©faut. La lĂ©gislation Ă©volue encore avec la loi n°97-210 du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal qui substitue Ă  l’expression de travail clandestin » celle de travail dissimulĂ© » et Ă©tend la solidaritĂ© financiĂšre des donneurs d’ordre » aux pĂ©nalitĂ©s et majorations. Ces modifications ont, Ă  chaque fois, Ă©tĂ© reprises Ă  la fois dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Il a paru utile, dans le contexte actuel de crise, de faire un point sur les dispositions de la lĂ©gislation concernant cette solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance, sa mise en Ɠuvre et enfin d’en apprĂ©hender les objectifs ainsi que les limites d’une application stricte. I / L’article 1724 quater du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts Ă©tablit une solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance » Toute personne qui ne procĂšde pas aux vĂ©rifications prĂ©vues Ă  l’article L. 8222-1 du code du travail [
] est, conformĂ©ment Ă  l’article L. 8222-2 du mĂȘme code, tenue solidairement au paiement des sommes mentionnĂ©es Ă  ce mĂȘme article dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 8222-3 du code prĂ©citĂ©. 1-1 / Les personnes visĂ©es L’article 1724 quater se rĂ©fĂšre explicitement Ă  l’article L. 8221-1 du Code du travail qui indique que Toute personne vĂ©rifie lors de la conclusion d’un contrat dont l’objet porte sur une obligation d’un montant minimum en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, que son cocontractant s’acquitte 1° des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2° de l’une seulement des formalitĂ©s mentionnĂ©es au 1°, dans le cas d’un contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou descendants. Les modalitĂ©s selon lesquelles sont opĂ©rĂ©es les vĂ©rifications imposĂ©es par le prĂ©sent article sont prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret. » Les personnes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre mise en place par l’article 1724 quater sont celles qui concluent un contrat d’un montant minimum 5000 euros hors taxe, qu’elles soient des particuliers ou des entreprises. Il s’agit donc des clients, des bĂ©nĂ©ficiaires de la prestation, ceux qu’on appellera plus gĂ©nĂ©ralement les donneurs d’ordre ». 1-2 / Les obligations de vĂ©rification exigĂ©es par le lĂ©gislateur Les vĂ©rifications obligatoires portent Ă  la fois sur l’existence des formalitĂ©s relatives Ă  l’activitĂ© immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou du rĂ©pertoire des mĂ©tiers, dĂ©claration auprĂšs des organismes sociaux et fiscaux et sur l’existence des formalitĂ©s relatives Ă  l’emploi salariĂ© absence de dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche, dĂ©livrance de bulletins de paie, dĂ©clarations relatives aux salaires et cotisations sociales. Ainsi l’article D. 8222-5 du Code du travail dispose que le professionnel contractant avec un prestataire français doit se faire remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution 1° Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L. 243-15 Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s’assure de l’authenticitĂ© auprĂšs de l’organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. 2° Lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, l’un des documents suivants a Un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d’inscription. Ces obligations diffĂ©rentes ou allĂ©gĂ©es existent aussi pour le professionnel contractant avec un prestataire Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l’étranger ainsi que pour le particulier articles D. 8222-7 et D. 8222-4 du Code du travail. Cette vigilance doit s’exercer non seulement au dĂ©but du contrat mais aussi rĂ©guliĂšrement, tous les six mois. 1-3 / Qu’en est-il pratiquement ? Ces obligations et surtout ce suivi dans le temps semble difficile Ă  satisfaire surtout pour les petites ou moyennes entreprises faisant appel Ă  des sous-traitants. En effet, une fois les travaux ou les prestations commencĂ©es, obtenir des documents du prestataire ou du sous-traitant s’avĂšre plus difficile que lors de la signature du contrat initial. Lors de travaux ou prestations de longue durĂ©e, comment sont sensĂ©s rĂ©agir les donneurs d’ordre » ? Doivent-ils interrompre les travaux en cours et signaler cette difficultĂ© Ă  l’administration ? On imagine les difficultĂ©s Ă  mettre en Ɠuvre cette lĂ©gislation lorsque l’arrĂȘt des travaux ou prestations mettent en pĂ©ril l’entreprise elle-mĂȘme ou le particulier co-contractant d’un prestataire exerçant un travail dissimulĂ©. Or les consĂ©quences d’une absence de vĂ©rification sont lourdes sur le plan financier. II/ Mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance »2-1 / Un ensemble de conditions nĂ©cessaires La mise en Ɠuvre de cette solidaritĂ© financiĂšre suppose la rĂ©union de certaines conditions le constat par procĂšs-verbal d’une infraction de travail dissimulĂ©, l’existence de relations contractuelles entre le donneur d’ordre et l’auteur du travail dissimulĂ©, le montant de la prestation, qui doit ĂȘtre Ă©gal ou supĂ©rieur au seuil prĂ©vu par l’article du Code du travail soit Ă  ce jour 5000 euros hors taxe. Si ces trois conditions sont rĂ©unies, la solidaritĂ© peut ĂȘtre mise en Ɠuvre si la personne a mĂ©connu les obligations de vĂ©rification prĂ©vues par les dispositions de l’article L. 8222-1 du Code du travail. 2-2 / L’action en recouvrement des crĂ©anciers La dette est Ă©tablie par l’administration ou l’organisme crĂ©ancier qui dĂ©termine la personne envers laquelle l’action en recouvrement sera mise en Ɠuvre. Plusieurs options leur sont offertes. Ils peuvent agir auprĂšs du dĂ©biteur principal, c’est-Ă -dire l’auteur du travail dissimulĂ©, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur principal ; - du dĂ©biteur solidaire, c’est-Ă -dire le client ou le donneur d’ordre, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur solidaire. Il est important de souligner que l’engagement de la solidaritĂ© n’est pas subordonnĂ© Ă  l’impossibilitĂ© du recouvrement Ă  l’égard du redevable principal. Le crĂ©ancier peut donc agir exclusivement Ă  l’encontre du dĂ©biteur solidaire. 2-3 / Quels sont les risques financiers encourus ? Les sommes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre sont les suivantes les impĂŽts et les taxes, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations ; les cotisations et les contributions obligatoires, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations, exigibles envers les organismes de protection sociale URSSAF et CGSS, MSA, caisses de retraite complĂ©mentaire, caisses de prĂ©voyance, ASSEDIC, etc. ; les rĂ©munĂ©rations dues aux salariĂ©s et les charges affĂ©rentes. La responsabilitĂ© solidaire du donneur d’ordre est nĂ©anmoins limitĂ©e Ă  la fraction des sommes dues par l’auteur du travail dissimulĂ© et correspondant aux prestations rĂ©alisĂ©es pour lui proportionnellement Ă  leur valeur et non pour la totalitĂ© des dettes de l’auteur de travail dissimulĂ©. La solidaritĂ© n’est donc pas celle, totale, du Code civil. Ainsi, chaque crĂ©ancier peut rĂ©clamer au dĂ©biteur le montant des seules sommes qui lui sont personnellement dues et dans la limite d’un prorata dont le calcul diffĂšre en fonction de la nature des dettes Pour les dettes fiscales, le prorata est calculĂ© par rapport au chiffre d’affaires de l’entreprise, le cas Ă©chĂ©ant aprĂšs reconstitution des recettes, pour l’annĂ©e de rĂ©alisation de la prestation. Dans le cas d’une opĂ©ration de sous-traitance visĂ©e Ă  l’article L. 324-14-1 du Code du travail, la valeur des travaux rĂ©alisĂ©s s’apprĂ©cie par rapport au contrat conclu entre l’entreprise principale titulaire du marchĂ© et le sous-traitant. Pour les dettes sociales rĂ©munĂ©rations et cotisations sociales, le prorata est calculĂ© par rapport au temps de travail et Ă  la masse salariale affectĂ©s Ă  la rĂ©alisation de la prestation irrĂ©guliĂšre. III/ Les objectifs et les limites La solidaritĂ© financiĂšre entre co-contractants est Ă  la fois inscrite dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et dans le Code du travail. Cette double inscription se justifie par les deux motifs principaux Ă©voquĂ©s pour justifier de sa mise en place. 3-1/ Premier objectif avancĂ© la lutte contre le principe du travail clandestin Dans la circulaire interministĂ©rielle DILTI du 31 dĂ©cembre 2005, l’idĂ©e Ă©tait que la lutte contre le travail dissimulĂ© ne devait pas viser seulement Ă  mettre en cause la responsabilitĂ© des auteurs immĂ©diats de cette dĂ©linquance Ă©conomique et financiĂšre. Il s’agissait, pour agir efficacement, de rechercher celle des donneurs d’ordre qui sont souvent les vĂ©ritables bĂ©nĂ©ficiaires et les instigateurs des pratiques frauduleuses gĂ©nĂ©ratrices d’une importante Ă©vasion sociale et fiscale. Les dispositions affĂ©rentes au dĂ©faut de vigilance » auraient donc comme objectif premier de lutter efficacement contre le travail dissimulĂ© et l’exploitation des sous-traitants par les donneurs d’ordre. 3-2/ Second objectif avancĂ© la prĂ©servation des intĂ©rĂȘts financiers du TrĂ©sor et des organismes sociaux C’est, semble-t-il, le vĂ©ritable enjeu de ces dispositions qui, rappelons-le, sont Ă  la fois prĂ©sentes dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Le lĂ©gislateur a voulu permettre une action autre que pĂ©nale qui permette de prĂ©server les intĂ©rĂȘts du TrĂ©sor et des organismes sociaux en facilitant le recouvrement des crĂ©ances. Ainsi, il rĂ©sulte des travaux parlementaires sur cette question que cette solidaritĂ© financiĂšre donne 
 une garantie supplĂ©mentaire d’obtenir le paiement des sommes dues, ce qui paraĂźt particuliĂšrement nĂ©cessaire compte tenu des risques importants d’insolvabilitĂ© des personnes se livrant au travail clandestin ». Le Conseil constitutionnel dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015 a relevĂ© que cette solidaritĂ© constitue une garantie pour le recouvrement de la crĂ©ance du TrĂ©sor public et de celle des organismes de protection sociale » cons. 8. Ainsi, dĂšs lors qu’une infraction de travail dissimulĂ© est constatĂ©e par procĂšs-verbal, l’administration fiscale ou les organismes sociaux ont en effet tout intĂ©rĂȘt Ă  rechercher la solidaritĂ© du donneur d’ordre » 3-3/ Des objectifs garantis par la position du Conseil Constitutionnel Saisi par le Conseil d’État d’une question prioritaire de constitutionnalitĂ© QPC, le Conseil constitutionnel a, dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015, dĂ©clarĂ© le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 8222-2 du Code du travail conforme Ă  la Constitution, sous la rĂ©serve Ă©noncĂ©e au considĂ©rant 14. L’analyse de sa dĂ©cision dĂ©montre Ă  quel point cette solidaritĂ© financiĂšre est considĂ©rĂ©e comme permettant de prĂ©server l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral en luttant contre le travail dissimulĂ© et ses consĂ©quences financiĂšres. Sur la totalitĂ© des griefs, mĂ©connaissance des principes de prĂ©somption d’innocence, d’individualisation, de proportionnalitĂ© des peines, du principe de responsabilitĂ©, du droit de propriĂ©tĂ© et de la garantie des droits et du principe d’égalitĂ© devant la justice, seul ce dernier a donnĂ© lieu Ă  une rĂ©serve d’interprĂ©tation. Ainsi, le principe de la solidaritĂ© du paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus par celui-ci au TrĂ©sor ou aux organismes de protection sociale Ă©noncĂ© par l’article 1822-2 du Code du travail par toute personne qui mĂ©connaĂźt les dispositions de l’article L. 8222-1, ainsi que toute personne condamnĂ©e pour avoir recouru directement ou par personne interposĂ©e aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©, est tenue solidairement avec celui qui a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© » a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© conforme Ă  la Constitution sous rĂ©serve que le donneur d’ordre soit en mesure de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure ainsi que le bien-fondĂ© et l’exigibilitĂ© des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires, ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations y affĂ©rentes au paiement solidaire desquels il est tenu ». En revanche, le grief portant sur le principe de responsabilitĂ© qui semble le plus malmenĂ© dans la mise en Ɠuvre d’une solidaritĂ© financiĂšre n’a pas Ă©tĂ© retenu. Le Conseil constitutionnel a invoquĂ© une fois de plus le motif de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qui permet au lĂ©gislateur, sans dĂ©roger au principe constitutionnel de responsabilitĂ© pour faute, d’amĂ©nager les conditions dans lesquelles cette responsabilitĂ© peut ĂȘtre engagĂ©e. Ainsi, il affirme dans son considĂ©rant 9 que la loi peut instituer une solidaritĂ© de paiement dĂšs lors que les conditions d’engagement de cette solidaritĂ© sont proportionnĂ©es Ă  son Ă©tendue et en rapport avec l’objectif poursuivi par le lĂ©gislateur » Il a ensuite jugĂ© que, dans la mesure oĂč le non-respect des obligations de vĂ©rifications prĂ©vues Ă  l’article L. 8222-1 du Code du travail pouvait ĂȘtre regardĂ© comme ayant facilitĂ© la rĂ©alisation de ce travail dissimulĂ© ou ayant contribuĂ© Ă  celle-ci » , et la solidaritĂ© financi Cesdocuments sont listĂ©s aux articles D. 8222-5 et D. 8222-7 ainsi qu’aux articles D. 8254-2 et D. 8254-3 du Code du Travail. Cela concerne les sociĂ©tĂ©s de nettoyage, les conseils, les sociĂ©tĂ©s de maintenance, les sociĂ©tĂ©s de
Est réputé travail dissimulé par dissimulation d'emploi salarié le fait pour tout employeur 1° Soit de se soustraire intentionnellement à l'accomplissement de la formalité prévue à l'article L. 1221-10, relatif à la déclaration préalable à l'embauche ;2° Soit de se soustraire intentionnellement à la délivrance d'un bulletin de paie ou d'un document équivalent défini par voie réglementaire, ou de mentionner sur le bulletin de paie ou le document équivalent un nombre d'heures de travail inférieur à celui réellement accompli, si cette mention ne résulte pas d'une convention ou d'un accord collectif d'aménagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre Ier de la troisiÚme partie ;3° Soit de se soustraire intentionnellement aux déclarations relatives aux salaires ou aux cotisations sociales assises sur ceux-ci auprÚs des organismes de recouvrement des contributions et cotisations sociales ou de l'administration fiscale en vertu des dispositions légales.
articlesD. 8222-4 et D. 8222-5 du code du travail pour le cocontractant Ă©tabli en France et D. 8222-6 Ă  D. 8222-8 pour celui Ă©tabli Ă  l’étranger ces documents; sont mentionnĂ©s dans le formulaire « NOTI1 – Information au candidat retenu ». En particulier, le cocontractant Ă©tabli en France doit justifier qu’il est Ă  jour de ses

A l’occasion de deux arrĂȘts du 8 avril 2021 traitant de la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n° 19-23728 FSPR et n° 20-11126 FSPR, la Cour de cassation a jugĂ© que l’URSSAF doit produire le procĂšs-verbal PV constatant le travail dissimulĂ© devant les juridictions contentieuses si le donneur d’ordre en conteste l’existence ou le sur l’obligation de vigilance du donneur d’ordre Dans le but de prĂ©venir le travail dissimulĂ©, la responsabilitĂ© du donneur d’ordre ou du maĂźtre d’ouvrage peut ĂȘtre mise en Ɠuvre s’il n’a pas vĂ©rifiĂ© la rĂ©gularitĂ© de la situation de son cocontractant vis-Ă -vis du Code du Travail lors de la conclusion du contrat, ainsi que tous les 6 mois jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat articles L. 8222-1 et s., D. 8222-5 et L. 8222-5 du Code du Travail.Il doit Ă©galement ĂȘtre vĂ©rifiĂ©, lors de la conclusion d’un contrat avec un employeur en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, que ce co-contractant est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des Urssaf article L. 243-15 du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale.Ainsi, une obligation de vigilance pĂšse sur le donneur d’ordre, laquelle l’oblige, pour tout contrat d’au moins 5 000 € hors taxe, Ă  vĂ©rifier que son co-contractant a effectuĂ© toutes les formalitĂ©s et dĂ©marches Ă©numĂ©rĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 du Code du Travail et qu’il est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs de l’ dĂ©faut, le donneur d’ordre commet sciemment le dĂ©lit de recours aux services d’une personne exerçant le travail le cocontractant autre qu’un particulier doit se faire remettre lors de la conclusion et tous les 6 mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution article D. 8222-5 du Code du Travail – une attestation de fourniture de dĂ©clarations sociales Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions sociales incombant au cocontractant et datant de moins de six mois ;– lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, le cocontractant doit s’ĂȘtre fait remettre l’un des documents suivants *un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis,*une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers,*un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au RCS ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente,*un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes physiques ou morales en cours d’ la remise de ces documents permet au donneur d’ordre de s’acquitter de l’obligation de vigilance mise Ă  sa charge article L. 8222-1 du Code du Travail. Une remise partielle ou la remise d’autres documents ne le permet pas et l’Urssaf est alors fondĂ©e Ă  appliquer la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre avec le pĂšse Ă©galement sur le donneur d’ordre une obligation d’injonction l’obligeant, lorsqu’il a Ă©tĂ© informĂ© par Ă©crit, par un agent de contrĂŽle, un syndicat ou une institution reprĂ©sentative du personnel, de la situation irrĂ©guliĂšre dans laquelle se trouve son co-contractant au regard des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 du Code du Travail, Ă  lui demander de rĂ©gulariser sans dĂ©lai sa situation articles L. 8222-5 et R. 8222-2 du Code du Travail.Le donneur d’ordre qui ne respecte pas ses obligations de vigilance et d’injonction est tenu, solidairement avec celui qui a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© -au paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus au TrĂ©sor Public et aux organismes de protection sociale ;-au paiement des rĂ©munĂ©rations, indemnitĂ©s et charges dues au titre de l’emploi de travailleurs dissimulĂ©s ;-le cas Ă©chĂ©ant, au remboursement des sommes correspondant au montant des aides publiques en jeu de la responsabilitĂ© financiĂšre du donneur d’ordre La responsabilitĂ© solidaire du donneur d’ordre peut ĂȘtre engagĂ©e dĂšs lors que le cocontractant a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour travail une telle hypothĂšse, l’Urssaf est fondĂ©e Ă  procĂ©der Ă  la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre sans qu’il soit nĂ©cessaire que la sociĂ©tĂ© sous-traitante ait fait l’objet d’une condamnation dans le cadre de 2 dĂ©cisions de la Cour de cassation du 8 avril 2021, une prĂ©cision importante a Ă©tĂ© de la communication du PV de travail dissimulĂ© par l’Urssaf En pratique, dans le cadre d’un contentieux, l’Urssaf refuse rĂ©guliĂšrement de produire aux dĂ©bats le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© concernĂ© et affirme qu’elle n’a aucune obligation Ă  ce deux arrĂȘts du 8 avril 2021, la Cour de cassation vient enfin ! de mettre fin Ă  cette la Cour de cassation, si la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n’est pas subordonnĂ©e Ă  la communication prĂ©alable Ă  ce dernier du procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© Ă©tabli Ă  l’encontre du co-contractant, en revanche, l’Urssaf est tenue de produire le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© devant la juridiction de sĂ©curitĂ© sociale en cas de contestation par le donneur d’ordre de l’existence ou du contenu de ce les deux affaires, la Cour d’Appel avait relevĂ© que le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© n’était pas produit aux dĂ©bats et en dĂ©duisait donc, Ă  juste titre, que les juges du fond n’ont donc pas Ă©tĂ© en mesure de vĂ©rifier que la sociĂ©tĂ© sous-traitante en cause avait bien fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail consĂ©quent, faute pour l’Urssaf de produire ce procĂšs-verbal, elle ne peut, dans les deux affaires en cause, mettre en Ɠuvre la solidaritĂ© financiĂšre et les redressements effectuĂ©s Ă  l’encontre des donneurs d’ordre doivent ĂȘtre position de principe est plus que bienvenue pour les droits de la dĂ©fense !L’auteure de cet article, MaĂźtre Edith Dias Fernandes, Avocate Ă  Amiens en droit du travail et en droit de la sĂ©curitĂ© sociale, conseille et assiste rĂ©guliĂšrement ses clients sur ce type de problĂ©matiques.

Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET : OUI CritĂšres d'attribution : Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans
Avis d'appel public Ă  la concurrence DĂ©partements de publication 95 Travaux - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Commune de Cormeilles en Parisis Correspondant Commune de Cormeilles en Parisis, 3 avenue Maurice Berteaux 95240 Cormeilles-en-Parisis. tĂ©l. 0134504771, Courriel Adresse internet Adresse internet du profil d'acheteur Objet du marchĂ© travaux d'entretien, rĂ©paration et amĂ©lioration de la voirie, des espaces public et de l'assainissement. CPV - Objet principal 45232410. Objets supplĂ©mentaires 90611000. L'avis implique un marchĂ© public. La procĂ©dure d'achat du prĂ©sent avis est couverte par l'accord sur les marchĂ©s publics de l'OMC . Prestations divisĂ©es en lots non. Conditions de participation Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ  demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 ,46 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public - DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles renseignements Ă  inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -PrĂ©sentation d'une liste des travaux exĂ©cutĂ©s au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, appuyĂ©e d'attestations de bonne exĂ©cution pour les travaux les plus importants. Ces attestations indiquent le montant, l'Ă©poque et le lieu d'exĂ©cution des travaux et prĂ©cisent s'ils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s selon les rĂšgles de l'art et menĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă  bonne fin documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels des cadres de l'entreprise et notamment des responsables de prestation de services ou de conduite des travaux de mĂȘme nature que celle du marchĂ© documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant l'outillage, le matĂ©riel et l'Ă©quipement technique dont le candidat dispose pour la rĂ©alisation de marchĂ©s de mĂȘme nature dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Certificats de qualifications professionnelles documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă  rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat -Echantillons, descriptions et/ou photographies des fournitures -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC4, DĂ©claration de sous-traitance.disponible Ă  l'adresse suivante -S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă  sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ© Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2 -Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ© La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET NON CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif. Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des offres 27 Aout 2020 Ă  1200. DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres 120 jours Ă  compter de la date limite de rĂ©ception des offres. Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 21 Juillet 2020. Adresse Ă  laquelle les offres/candidatures/projets/demandes de participation doivent ĂȘtre envoyĂ©s , adresse internet . Adresse auprĂšs de laquelle les documents peuvent ĂȘtre obtenus , adresse internet . Instance chargĂ©e des procĂ©dures de recours Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise Boulevard de l'Hautil 95000 Cergy , tĂ©l. 0130173459 , courriel . Organe chargĂ© des procĂ©dures de mĂ©diation ComitĂ© consultatif interrĂ©gional de rĂšglement amiable des litiges relatifs aux marchĂ©s publics 21 Rue Miollis 75015 Paris , tĂ©l. 0144426343 , tĂ©lĂ©copieur 0144426337 . Adresse Ă  laquelle des renseignements complĂ©mentaires peuvent ĂȘtre obtenus , adresse internet .

ArticleL8222.1 Modifié depuis le 22 décembre 2010 - AUTONOME. 2° De l'une seulement des formalités mentionnées au 1°, dans le cas d'un contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, concubin, de ses ascendants ou descendants.

En vigueur Le maĂźtre de l'ouvrage ou le donneur d'ordre, informĂ© par Ă©crit par un agent de contrĂŽle mentionnĂ© Ă  l'article L. 8271-7 ou par un syndicat ou une association professionnels ou une institution reprĂ©sentative du personnel, de l'intervention du cocontractant, d'un sous-traitant ou d'un subdĂ©lĂ©gataire en situation irrĂ©guliĂšre au regard des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 enjoint aussitĂŽt Ă  son cocontractant de faire cesser sans dĂ©lai cette situation. A dĂ©faut, il est tenu solidairement avec son cocontractant au paiement des impĂŽts, taxes, cotisations, rĂ©munĂ©rations et charges mentionnĂ©s aux 1° Ă  3° de l'article L. 8222-2, dans les conditions fixĂ©es Ă  l'article L. 8222-3. Les dispositions du prĂ©sent article ne s'appliquent pas au particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou descendants. → Versions
ArticleD8222-7. La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier répondant aux conditions fixées par l'article D. 8222-6, est considérée comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-4 si elle se fait remettre par son cocontractant établi ou domicilié à l'étranger, lors de la conclusion du
Vous serez automatiquement redirigĂ© vers la page demandĂ©e aprĂšs 3 pas fermer cette page. Patienter 3 secondes pour passer Ă  la page. The page was generated at Thu, 18 Aug 2022 060926 Browser time TendersElectronic Daily (TED) − le journal des marchĂ©s publics europĂ©ens. 22 - France-Floirac: Services liĂ©s aux dĂ©chets et aux ordures La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l'article D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l'article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu'Ă  la fin de son exĂ©cution 1° Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l'article L. 243-15 Ă©manant de l'organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s'assure de l'authenticitĂ© auprĂšs de l'organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. 2° Lorsque l'immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu'il s'agit d'une profession rĂ©glementĂ©e, l'un des documents suivants a Un extrait de l'inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte d'identification justifiant de l'inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu'y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l'adresse complĂšte et le numĂ©ro d'immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d'un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l'agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l'autoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d'un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d'inscription.

32431 du code du travail (dans le cas oĂč les candidats emploient des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l’article D. 8222-5-3° du code du travail), pour le candidat individuel ou membre du groupement Ă©tabli en France ; j) fournir Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l’article R. 3243-1 du code du travail, ou

Dans deux arrĂȘts du 8 avril 2021, la Cour de cassation a jugĂ© que la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n’est pas subordonnĂ©e Ă  la communication prĂ©alable Ă  ce dernier du PV constatant le travail dissimulĂ© de son sous-traitant. En revanche, l’URSSAF doit produire ce document devant les juridictions contentieuses si le donneur d’ordre en conteste l’existence ou le contenu. Mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordres rappelsAfin de prĂ©venir le travail dissimulĂ©, la responsabilitĂ© du donneur d’ordre ou du maĂźtre d’ouvrage peut ĂȘtre engagĂ©e s’il ne s’est pas assurĂ© du respect, par son co-contractant sous-traitant, de certaines effet, pĂšsent sur le donneur d’ordre une obligation de vigilance l’obligeant, pour tout contrat d’au moins 5 000 € hors taxe, Ă  vĂ©rifier que son co-contractant a effectuĂ© toutes les formalitĂ©s et dĂ©marches Ă©numĂ©rĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 du code du travail et est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs de l’URSSAF c. trav. art. L. 8222-1 et R. 8222-1 ; c. sĂ©c. soc. art. L. 243-15 ;une obligation d’injonction l’obligeant, lorsqu’il a Ă©tĂ© informĂ© par Ă©crit, par un agent de contrĂŽle, un syndicat ou une institution reprĂ©sentative du personnel, de la situation irrĂ©guliĂšre dans laquelle se trouve son co-contractant au regard des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 du code du travail, Ă  lui demander de rĂ©gulariser sans dĂ©lai sa situation c. trav. art. L. 8222-5 et R. 8222-2.Le donneur d’ordre qui ne respecte pas ses obligations de vigilance et d’injonction est tenu, solidairement avec celui qui a fait l’objet d’un procĂšs-verbal PV pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© c. trav. art. L. 8222-2 et L. 8222-5 au paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus au TrĂ©sor public et aux organismes de protection sociale ;au paiement des rĂ©munĂ©rations, indemnitĂ©s et charges dues au titre de l’emploi de travailleurs dissimulĂ©s ;le cas Ă©chĂ©ant, au remboursement des sommes correspondant au montant des aides publiques jurisprudence considĂšre que la mise en Ɠuvre de cette solidaritĂ© financiĂšre est nĂ©cessairement subordonnĂ©e Ă  l’établissement d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© Ă  l’encontre du co-contractant, sans quoi elle ne peut pas jouer cass. civ., 2e ch., 26 novembre 2015, n° 14-23851, BC II n° 543.Mais la seule existence d’un PV de travail dissimulĂ© suffit-elle pour que l’URSSAF puisse mettre en Ɠuvre la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre ? Non, a rĂ©pondu la Cour de cassation dans deux arrĂȘts du 8 avril la Cour de cassation, l’URSSAF doit produire le PV de travail dissimulĂ© Pour l’URSSAF, la seule existence du PV de travail dissimulĂ© suffit. - Dans chacune de ces deux affaires, l’URSSAF avait envoyĂ© Ă  une sociĂ©tĂ© une lettre d’observations l’avisant de la mise en Ɠuvre de sa solidaritĂ© financiĂšre et du montant des cotisations estimĂ©es dues, Ă  la suite d’un procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© Ă©tabli Ă  l’encontre de l’un de ses sociĂ©tĂ© donneuse d’ordre avait alors saisi la justice pour contester le redressement et obtenu gain de cause devant la cour d’appel. Celle-ci a en effet considĂ©rĂ© que l’absence de production par l’URSSAF du PV de travail dissimulĂ© n’avait pas permis au donneur d’ordre de se dĂ©fendre, puisqu’il n’avait pas pu discuter tant de la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure que du bien-fondĂ© de l’exigibilitĂ© des sommes rĂ©clamĂ©es au titre de sa solidaritĂ© s’est alors pourvue devant la Cour de cassation. Elle faisait valoir d’une part, que la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre Ă  laquelle est tenu le donneur d’ordre est subordonnĂ©e Ă  la seule existence d’un PV pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© Ă  l’encontre de son cocontractant et non Ă  la production de ce dernier dans la procĂ©dure de redressement dirigĂ©e contre le donneur d’ordre affaire n° 20-11126. À la lecture des moyens annexĂ©s Ă  l’arrĂȘt, on comprend que, pour l’URSSAF, il n’y a pas d’obligation de communiquer le PV Ă  la sociĂ©tĂ© donneuse d’ordre avant d’engager sa solidaritĂ© financiĂšre ;d’autre part, que sauf lorsque le juge l’ordonne dans le cadre de l’instance, elle n’est pas tenue de verser aux dĂ©bats le PV de travail dissimulĂ© ayant justifiĂ© la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre Ă  l’encontre du donneur d’ordre affaire n° 19-23728.Mais pas pour la Cour de cassation. - Dans ses deux arrĂȘts du 8 avril 2021, la Cour de cassation commence par Ă©noncer que, aux termes de l’article 9 du code de procĂ©dure civile, il incombe Ă  chaque partie de prouver conformĂ©ment Ă  la loi les faits nĂ©cessaires au succĂšs de sa elle rappelle que, dans une dĂ©cision rendue le 31 juillet 2015 Ă  la suite d’une question prioritaire de constitutionnalitĂ©, le Conseil constitutionnel a dĂ©clarĂ© conformes Ă  la Constitution les dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 8222-2 du code du travail relatives Ă  la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre voir ci-dessus, sous rĂ©serve toutefois qu’elles n’interdisent pas Ă  ce dernier de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure, le bien-fondĂ© de l’exigibilitĂ© des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations y affĂ©rentes auxquels il est tenu en vertu de cette solidaritĂ© c. constit., dĂ©cision 2015-479 QPC du 31 juillet 2015, JO 2 aoĂ»t.Pour la Cour de cassation, il en rĂ©sulte que, si la mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre n’est pas subordonnĂ©e Ă  la communication prĂ©alable Ă  ce dernier du procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© Ă©tabli Ă  l’encontre du co-contractant, en revanche, l’URSSAF est tenue de produire ce PV devant la juridiction de sĂ©curitĂ© sociale en cas de contestation par le donneur d’ordre de l’existence ou du contenu de ce dans les deux affaires, la cour d’appel avait relevĂ© que le procĂšs-verbal de travail dissimulĂ© n’était pas produit aux dĂ©bats et que les juges du fond n’ont donc pas Ă©tĂ© en mesure de vĂ©rifier que la sociĂ©tĂ© sous-traitante en cause avait bien fait l’objet d’un PV pour dĂ©lit de travail consĂ©quent, la cour d’appel en a exactement dĂ©duit que l’URSSAF n’était pas fondĂ©e Ă  mettre en Ɠuvre la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ordre. ArticleL. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, issu de l’article 40 de la loi no 2010-594 de finan-cement de la sĂ©curitĂ© sociale pour 2011 (modifiĂ© par l’article 73 de la loi no 2011-672 du 16 juin 2011 relative Ă  l’immigration, Ă  l’intĂ©gration et Ă  la nationalitĂ©) ; Articles D. 8222-5 et D. 8222-7 du code du travail ;

Avis d'appel public Ă  la concurrence DĂ©partements de publication 94 Travaux - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Ville de Cachan Correspondant Direction des Services Techniques, Square de la libĂ©ration 94230 CACHAN. tĂ©l. 0149696184, Courriel Adresse internet Adresse internet du profil d'acheteur Objet du marchĂ© travaux de deconstruction des pavillons rue gaston audat dans le cadre du projet d'amenagement paysager des abords et des espaces exterieurs du groupe scolaire du coteaux. Type de marchĂ© de travaux exĂ©cution. CPV - Objet principal 45111100. Lieu d'exĂ©cution Rue Gaston Audat, 94230 La procĂ©dure d'achat du prĂ©sent avis est couverte par l'accord sur les marchĂ©s publics de l'OMC . Prestations divisĂ©es en lots non. Date prĂ©visionnelle de commencement des travaux 19 Avril 2021 Langues pouvant ĂȘtre utilisĂ©es dans l'offre ou la candidature français. Conditions de participation Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ  demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 ,46 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public - DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles renseignements Ă  inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Bilans ou extraits de bilans, concernant les trois derniĂšres annĂ©es, des opĂ©rateurs Ă©conomiques pour lesquels l'Ă©tablissement des bilans est obligatoire en vertu de la loi documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -PrĂ©sentation d'une liste des travaux exĂ©cutĂ©s au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, appuyĂ©e d'attestations de bonne exĂ©cution pour les travaux les plus importants. Ces attestations indiquent le montant, l'Ă©poque et le lieu d'exĂ©cution des travaux et prĂ©cisent s'ils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s selon les rĂšgles de l'art et menĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă  bonne fin documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels des cadres de l'entreprise et notamment des responsables de prestation de services ou de conduite des travaux de mĂȘme nature que celle du marchĂ© documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant l'outillage, le matĂ©riel et l'Ă©quipement technique dont le candidat dispose pour la rĂ©alisation de marchĂ©s de mĂȘme nature dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Certificats de qualifications professionnelles documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă  rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire ATTRI1, Acte d'engagement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC4, DĂ©claration de sous-traitance.disponible Ă  l'adresse suivante -S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă  sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ© Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2 -Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ© La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET NON CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif. Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des offres 09 Mars 2021 Ă  1600. Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 11 FĂ©vrier 2021.

ArticleD8222-5 Versions de l'article : En vigueur du 01 mai 2008 au 01 janvier 2012 ; Code du travail. Partie réglementaire . HuitiÚme partie : ContrÎle de l'application de la législation du travail . Livre II : Lutte contre le travail illégal . Titre II : Travail dissimulé . Chapitre II : Obligations et solidarité financiÚre des donneurs d'ordre et des maßtres d'ouvrage
Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Mairie de ChenneviĂšres-sur-Marne Correspondant M. Jean-Pierre BARNAUD, MAIRE, 14 avenue du MarĂ©chal Leclerc, 94430 ChenneviĂšres-sur-marne, courriel Marchespublics adresse internet adresse internet du profil acheteur Le pouvoir adjudicateur n'agit pas pour le compte d'autres pouvoirs adjudicateurs Principales ActivitĂ©s du pouvoir adjudicateur ‱ Services gĂ©nĂ©raux des administrations publiques Objet du marchĂ© Travaux de terrassements aux abords de l'entrĂ©e, de VRD notamment de travaux d'EU, d'AEP et d'interventions diverses sur le Fort de Champigny. Une premiĂšre phase de travaux a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2019/2020, notamment autour du fossĂ© cotĂ© extĂ©rieur. Le prĂ©sent marchĂ© est le premier marchĂ© de la phase 2. Type de marchĂ© de travaux exĂ©cution Classification CPV Vocabulaire Commun des MarchĂ©s ‱ Objet principal 45112700‱ Objets complĂ©mentaires 45112000‱ Objets complĂ©mentaires 45233161‱ Objets complĂ©mentaires 45232150 Lieu d'exĂ©cution et de livraison 140bis rue Aristide Briand, 94430 ChenneviĂšres sur marne Code NUTS FR107 La procĂ©dure d'achat du prĂ©sent avis n'est pas couverte par l'accord sur les marchĂ©s publics de l'OMC. L'avis implique un marchĂ© public CaractĂ©ristiques principales ‱ Des variantes seront-elles prises en compte non‱ Travaux de VRD sur le Fort de Champigny Prestations divisĂ©es en lots non Date prĂ©visionnelle de commencement des travaux MarchĂ© de travaux 01 septembre 2021 Cautionnement et garanties exigĂ©s Le versement d'une avance est accordĂ©e conformĂ©ment aux dispositions du code de la commande publique. ModalitĂ©s essentielles de financement et de paiement et/ou rĂ©fĂ©rences aux textes qui les rĂ©glementent Les prestations, objet du prĂ©sent marchĂ©, seront rĂ©munĂ©rĂ©es dans les conditions fixĂ©es par les rĂšgles de la comptabilitĂ© publique et financĂ©es sur les fonds propres de la ville de ChenneviĂšres-sur-Marne. Forme juridique que devra revĂȘtir le groupement d'opĂ©rateurs Ă©conomiques attributaire du marchĂ© Non imposĂ©e. Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature ‱ Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire.‱ DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45, 46 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015.‱ DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212-5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s‱ Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail‱ Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public ‱ DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles.‱ DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels.‱ DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es.‱ PrĂ©sentation d'une liste des travaux exĂ©cutĂ©s au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, appuyĂ©e d'attestations de bonne exĂ©cution pour les travaux les plus importants. Ces attestations indiquent le montant, l'Ă©poque et le lieu d'exĂ©cution des travaux et prĂ©cisent s'ils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s selon les rĂšgles de l'art et menĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă  bonne fin‱ DĂ©claration indiquant l'outillage, le matĂ©riel et l'Ă©quipement technique dont le candidat dispose pour la rĂ©alisation de marchĂ©s de mĂȘme nature.‱ Certificats de qualifications professionnelles. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă  rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat FNTP 331FNTP 322FNTP 343FNTP 345FNTP 5144FNTP 5118FNTP 641FNTP 651FNTP 662‱ Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants. disponible Ă  l'adresse suivante Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement. disponible Ă  l'adresse suivante Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 ‱ Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail‱ Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus‱ Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays Nombre de candidats ‱ RĂ©duction du nombre d'opĂ©rateurs durant la nĂ©gociation ou le dialogue procĂ©dure nĂ©gociĂ©e, dialogue compĂ©titif Recours Ă  une procĂ©dure se dĂ©roulant en phases successives afin de rĂ©duire progressivement le nombre des solutions Ă  discuter ou des offres Ă  nĂ©gocier NON La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET NON. CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif Type de procĂ©dure ProcĂ©dure adaptĂ©e Date limite de rĂ©ception des offres 19 juillet 2021 Ă  12 h 00 DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres 120 jours Ă  compter de la date limite de rĂ©ception des offres. NumĂ©ro de rĂ©fĂ©rence attribuĂ© par le pouvoir adjudicateur / l'entitĂ© adjudicatrice M210025 Renseignements complĂ©mentaires La remise des offres sera subordonnĂ©e Ă  une visite obligatoire du site afin que les candidats puissent prendre pleinement connaissance des contraintes du site. Les dates de visite sont prĂ©vues le 8 & 9 juillet 2021 Ă  09h au Fort Champigny sis 140bis rue Aristide Briand Ă  ChenneviĂšres sur Marne. Un reprĂ©sentant des services de la ville accompagnera les candidats lors de la visite. Les inscriptions pour participer Ă  une visite devront obligatoirement ĂȘtre effectuĂ©es par courriel Ă  urbanisme AprĂšs examen des offres reçues, le pouvoir adjudicateur se rĂ©serve le droit d'engager des nĂ©gociations avec le ou les candidats ayant prĂ©sentĂ© les offres les plus intĂ©ressantes, et dont l'offre n'est pas inappropriĂ©e au sens du code de la commande publique. Il se rĂ©serve Ă©galement le droit d'apporter des modifications de dĂ©tail au dossier de consultation qui devront ĂȘtre reçues par les candidats au plus tard 6 jours avant la date limite de rĂ©ception des offres. Les candidats devront alors rĂ©pondre sur la base du dossier modifiĂ© sans pouvoir Ă©lever aucune rĂ©clamation Ă  ce sujet. Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 20 juin 2021 Adresse auprĂšs de laquelle des renseignements d'ordre administratif et technique peuvent ĂȘtre obtenus M. Jean-Pierre BARNAUD , Mairie de ChenneviĂšres-sur-Marne, 14 avenue du MarĂ©chal Leclerc, 94430 ChenneviĂšres sur marne, tĂ©l. 01 45 94 74 74, courriel Marchespublics adresse internet Adresse auprĂšs de laquelle les documents peuvent ĂȘtre obtenus M. Jean-Pierre BARNAUD , Mairie de ChenneviĂšres-sur-Marne, 14 avenue du MarĂ©chal Leclerc, 94430 ChenneviĂšres sur marne, tĂ©l. 01 45 94 74 74, courriel Marchespublics adresse internet Instance chargĂ©e des procĂ©dures de recours Tribunal Administratif de Melun, 43 rue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, 77000 Melun, tĂ©l. 01 60 56 66 30, tĂ©lĂ©copieur 01 60 56 66 10 Service auprĂšs duquel des renseignements peuvent ĂȘtre obtenus concernant l'introduction des recours Tribunal administratif de Melun, 43 rue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, 77000 Melun, tĂ©l. 01 60 56 66 30, tĂ©lĂ©copieur 01 60 56 66 10
DĂ©clarationsur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s- Formulaire Dc1, Lettre de candidature _ Habilitation du mandataire par ses co Documents de candidatures, certificats et attestations CMP 2006 2016 [abrogĂ©] Annexe au dĂ©cret n° 2006-975 du 1er aoĂ»t 2006 portant code des marchĂ©s publics CMP 2006-2016 [abrogĂ©] Titre III - Passation des marchĂ©s Chapitre III - RĂšgles gĂ©nĂ©rales de passation Section 6 - PrĂ©sentation des documents et renseignements fournis par les candidats Article 46 [Documents de candidatures, certificats et attestations] I. - Sous rĂ©serve des dispositions du VI de l’article 45, le candidat auquel il est envisagĂ© d’attribuer le marchĂ© produit en outre 1° Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail ; ces piĂšces sont Ă  produire tous les six mois jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du marchĂ© ; 2° Les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu’il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales. Un arrĂȘtĂ© des ministres intĂ©ressĂ©s fixe la liste des administrations et organismes compĂ©tents ainsi que la liste des impĂŽts et cotisations sociales devant donner lieu Ă  dĂ©livrance du certificat. II. - Afin de satisfaire aux obligations fixĂ©es au 2° du I, le candidat Ă©tabli dans un Etat autre que la France produit un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d’origine. Lorsqu’un tel certificat n’est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n’existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l’intĂ©ressĂ© devant l’autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays. III. - Le marchĂ© ne peut ĂȘtre attribuĂ© au candidat dont l’offre a Ă©tĂ© retenue que si celui-ci produit dans le dĂ©lai imparti les certificats et attestations prĂ©vus au I et au II. S’il ne peut produire ces documents dans le dĂ©lai imparti, son offre est rejetĂ©e et le candidat Ă©liminĂ©. Le candidat dont l’offre a Ă©tĂ© classĂ©e immĂ©diatement aprĂšs la sienne est sollicitĂ© pour produire les certificats et attestations nĂ©cessaires avant que le marchĂ© ne lui soit attribuĂ©. Si nĂ©cessaire, cette procĂ©dure peut ĂȘtre reproduite tant qu’il subsiste des offres qui n’ont pas Ă©tĂ© Ă©cartĂ©es au motif qu’elles sont inappropriĂ©es, irrĂ©guliĂšres ou inacceptables. V. ― Le pouvoir adjudicateur peut exiger que les candidats joignent une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©, aux documents rĂ©digĂ©s dans une autre langue qu'ils remettent en application du prĂ©sent article. Circulaire du 14 fĂ©vrier 2012 relative au Guide de bonnes pratiques en matiĂšre de marchĂ©s publics - NOR EFIM1201512C La vĂ©rification de la rĂ©gularitĂ© de la situation fiscale et sociale de l’attributaire Le candidat auquel il est envisagĂ© d’attribuer le marchĂ© doit produire des preuves de la rĂ©gularitĂ© de sa situation au regard de ses obligations sociales et fiscales. A cette fin, il doit produire des attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations compĂ©tentes 223. 223 Rappel les attestations sociales et fiscales ne doivent ĂȘtre exigĂ©es qu’au moment de l’attribution. Les acheteurs publics veilleront Ă  ne pas imposer aux entreprises des formalitĂ©s inutiles en demandant ces attestations au stade du dĂ©pĂŽt des candidatures. Le dĂ©faut de prĂ©sentation de ces documents par le candidat rend obligatoire le rejet de son offre. Le candidat dont l’offre a Ă©tĂ© classĂ©e immĂ©diatement aprĂšs la sienne est alors sollicitĂ© pour produire Ă  son tour les certificats et attestations nĂ©cessaires. Cette procĂ©dure est, le cas Ă©chĂ©ant, renouvelĂ©e jusqu’à Ă©puisement des offres classĂ©es. Dans le cas des accords-cadres, ces documents ne sont pas exigĂ©s des attributaires de l’accord-cadre, mais uniquement des attributaires des marchĂ©s subsĂ©quents. Les attestations fiscales et sociales Pour prouver qu’il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales, le candidat, dont l’offre a Ă©tĂ© classĂ©e premiĂšre retenue, doit produire des attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations compĂ©tentes. Il peut s’agir d’une copie de l’état annuel des certificats reçus, dont le modĂšle figure au formulaire NOTI2 224. 224 Le formulaire NOTI2 remplace la production des certificats fiscaux et sociaux. Il peut ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  l’adresse suivante Si le montant du contrat est Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  3 000 euros, le candidat retenu doit, en outre, fournir les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail relatifs Ă  la lutte contre le travail dissimulĂ© et Ă©tablissant qu’il - s’est acquittĂ© des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 225 et L. 8221-5 226 du code du travail ; - est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des organismes de recouvrement que sont les URSSAF, les caisses gĂ©nĂ©rales de sĂ©curitĂ© sociales et caisses d’allocations familiales et les caisses de mutualitĂ© sociale agricole. L’attestation est dĂ©livrĂ©e dans les conditions de l’article L. 243-15 du code de sĂ©curitĂ© sociale 227. Depuis le 1er janvier 2012, le donneur d’ordre est tenu de s’assurer de l’authenticitĂ© de cette attestation auprĂšs de l’organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale art. D. 8222-5 et D. 8222-7 du code du travail. 225 Le cas Ă©chĂ©ant, immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, au registre des entreprises ou au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ; dĂ©clarations aux organismes de protection sociale et Ă  l’administration fiscale. Les entreprises nouvellement créées et celles qui ne sont pas soumises Ă  l’obligation d’inscription sur le registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers peuvent produire une copie certifiĂ©e du rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©pĂŽt du centre de formalitĂ©s des entreprises. 226 DĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche ; dĂ©livrance d’un bulletin de paie ; dĂ©clarations relatives aux salaires ou aux cotisations sociales. 227 L’attestation est dĂ©livrĂ©e dĂšs lors que la personne acquitte les cotisations et contributions dues Ă  leur date d’exigibilitĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, qu’elle a souscrit et respecte un plan d’apurement des cotisations et contributions restant dues ou conteste leur montant par recours contentieux, Ă  l’exception des recours faisant suite Ă  une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Le candidat peut se procurer ces certificats et attestations officiels aux lieux fixĂ©s par l’arrĂȘtĂ© du 31 janvier 2003 pris pour l’application de l’article 46 du code des marchĂ©s publics et de l’article 8 du dĂ©cret n° 97-638 du 31 mai 1997 pris pour l’application de la loi n° 97-210 du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal. A dĂ©faut de respecter ces obligations de vĂ©rification, si son cocontractant s’avĂšre avoir recours au travail dissimulĂ©, le donneur d’ordre sera reconnu solidairement responsable des sommes dues par le contrevenant, en application de l’article L. 8222-2 du code du travail 228. 228 Paiement des impĂŽts, taxes, cotisations obligatoires, pĂ©nalitĂ©s et majoration dus au TrĂ©sor ou aux organismes de protection sociale, remboursement des aides publiques Ă©ventuelles et paiement des rĂ©munĂ©rations, indemnitĂ©s et charges au salariĂ©. En cours d’exĂ©cution du contrat, les obligations pesant sur le donneur d’ordre sont de deux natures - un dispositif de vigilance art. L. 8222-1 du code du travail - le donneur d’ordre demande, tous les six mois art. D. 8222-4 Ă  D. 8222-8 du code du travail, Ă  son cocontractant, de lui transmettre l’ensemble des piĂšces prĂ©vues par le code du travail art. D. 8222-4 et D. 8222-5 du code du travail pour le cocontractant Ă©tabli en France, art. D. 8222-6 Ă  D. 8222-8 pour celui Ă©tabli Ă  l’étranger ; ces documents sont mentionnĂ©s dans le formulaire NOTI1 - Information au candidat retenu » ; - Ă  dĂ©faut, il encourt la responsabilitĂ© solidaire de l’article L. 8222-2 du code du travail ; - un dispositif d’alerte prĂ©vu Ă  l’article L. 8222-6 voir point Le candidat retenu doit Ă©galement remettre au maĂźtre de l’ouvrage, avant la notification du marchĂ© et tous les six mois durant l’exĂ©cution de ce marchĂ©, la piĂšce mentionnĂ©e aux articles D. 8254-2 Ă  D. 8254-5 du code du travail. Il s’agit de la liste nominative des salariĂ©s Ă©trangers qu’il emploie et soumis Ă  l’autorisation de travail mentionnĂ©e aux articles L. 5221-2, 3 et 11 du code du travail. Cette liste prĂ©cise, pour chaque salariĂ©, sa date d’embauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro d’ordre du titre valant autorisation de travail. Le contrĂŽle de ces dispositifs revĂȘt une particuliĂšre importance. L’attention de l’acheteur est attirĂ©e sur le fait que, en cas d’infraction commise par son cocontractant Ă  la rĂ©glementation relative Ă  l’emploi d’étrangers, il sera solidairement sanctionnĂ©, s’il n’a pas procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications exigĂ©es. Cas particulier du dispositif d’alerte en matiĂšre de lutte contre le travail dissimulĂ© L’article 93 de la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d’amĂ©lioration de la qualitĂ© du droit a modifiĂ© l’article L. 8222-6 du code du travail relatif Ă  la lutte contre le travail dissimulĂ© 229. 229 Pour plus de dĂ©tail, voir la fiche technique Renforcement du dispositif de lutte contre le travail dissimulĂ© », accessible Ă  l’adresse suivante Tout contrat Ă©crit, passĂ© par une personne morale de droit public, doit dĂ©sormais prĂ©voir qu’une pĂ©nalitĂ© peut ĂȘtre infligĂ©e au cocontractant qui ne respecterait pas les obligations prĂ©vues aux articles L. 8221-3 Ă  L. 8221-5 du code du travail. Si, dans le cadre du dispositif d’alerte, le cocontractant n’a pas donnĂ© suite Ă  la mise en demeure de rĂ©gulariser sa situation, la personne publique pourra appliquer les pĂ©nalitĂ©s contractuelles ou rompre le contrat sans indemnitĂ©s, aux frais et risques de l’entrepreneur. Cette clause doit prĂ©voir le montant des pĂ©nalitĂ©s applicables dans les limites suivantes - il doit ĂȘtre, au plus, Ă©gal Ă  10 % du montant du contrat ; - il peut excĂ©der celui des amendes encourues en application des articles L. 8224-1, L. 8224-2 et L. 8224-5 du code du travail. L’obligation imposĂ©e par l’article L. 8222-6 n’exonĂšre pas le pouvoir adjudicateur - de l’obligation de vĂ©rification, avant signature du contrat procĂ©der aux vĂ©rifications prĂ©vues par l’article L. 8222-1 du code du travail ; - de la mise en Ɠuvre du dispositif de vigilance, en cours d’exĂ©cution du contrat obligation de demander pĂ©riodiquement l’ensemble des piĂšces prĂ©vues par les articles D. 8222-4 et D. 8222-5 ou D. 8222-6 Ă  D. 8222-8 de ce mĂȘme code. Modifications du CMP 2006-2016 [abrogĂ©] DĂ©cret n° 2014-1097 du 26 septembre 2014 portant mesures de simplification applicables aux marchĂ©s publics - NOR EINM1412633D Cet article a Ă©tĂ© modifiĂ© par le dĂ©cret n° 2008-1334 du 17 dĂ©cembre 2008 modifiant diverses dispositions rĂ©gissant les marchĂ©s soumis au code des marchĂ©s publics et aux dĂ©crets pris pour l'application de l'ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 relative aux marchĂ©s passĂ©s par certaines personnes publiques ou privĂ©es non soumises au code des marchĂ©s publics NOR ECEM0816144D Article 60 I. ― Au 1° du I de l'article 46 et Ă  l'article 47 du code des marchĂ©s publics, les mots R. 324-4 ou R. 324-7 du code du travail » sont remplacĂ©s par les mots D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail ». II. ― Le IV de l'article 46 est ainsi rĂ©digĂ© IV. ― Le pouvoir adjudicateur peut exiger que les candidats joignent une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©, aux documents rĂ©digĂ©s dans une autre langue qu'ils remettent en application du prĂ©sent article. » Code des marchĂ©s publics 2006-2016 [abrogĂ©] PrĂ©sentation des documents et renseignements fournis par les candidats Article 43 [Interdictions de soumissionner] Article 44 [PiĂšces Ă  l’appui des candidatures] Article 45 [Documents de candidature exigibles] Article 46 [Documents de candidatures, certificats et attestations] Article 47 [Documents de candidatures, inexactitude des documents et renseignements, sanctions] Examen des candidatures Article 52 [SĂ©lection des candidatures] DĂ©matĂ©rialisation de marchĂ©s publics Article 56 [Communications et Ă©changes d’informations par voie Ă©lectronique] Textes Articles R. 324-4 ou R. 324-7 du code du travail ArrĂȘtĂ© du 31 janvier 2003 pris pour l’application de l’article 46 du code des marchĂ©s publics et de l’article 8 du dĂ©cret n° 97-638 du 31 mai 1997 pris pour l’application de la loi n° 97-210 du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal, modifiĂ© par l’arrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 2004 Jurisprudence CAA Lyon, 25 fĂ©vrier 2016, n° 14LY03280 Indemnisation du pouvoir adjudicateur lorsqu'une sociĂ©tĂ© attributaire retire son offre pendant le dĂ©lai de validitĂ© des offres CE, 24 fĂ©vrier 2010, n° 333569, CommunautĂ© de commune de l'Enclave des Papes, PubliĂ© au recueil Lebon L’information appropriĂ©e des candidats sur les critĂšres d’attribution d’un marchĂ© public est nĂ©cessaire dĂšs l’engagement de la procĂ©dure d’attribution du marchĂ©, dans l’avis d’appel public Ă  concurrence ou le cahier des charges y compris pour les marchĂ©s passĂ©s selon la procĂ©dure adaptĂ©e. CE, 6 mars 2009, n° 314610, SELARL Legitima - Commune d’Aix en Provence RĂ©fĂ©rences et critĂšres de choix des offres dans les procĂ©dures adaptĂ©es. Dans un marchĂ© de services juridiques l’acheteur peut demander des rĂ©fĂ©rences nominatives sous rĂ©serve que les rĂ©fĂ©rences soient soumises Ă  leur accord prĂ©alable et exprĂšs. Formulaires marchĂ©s publics de la DAJ de Bercy Formulaires du MINEFI Formulaires pour les marchĂ©s publics nationaux et europĂ©ens AAPC, formulaires pour la passation et l'exĂ©cution de marchĂ©s publics Formulaires DC1 DC2 DC4 ATTRI1 ATTRI2 ... Entreprises Appels d’offres publics Comment y rĂ©pondre ? - Conseils aux TPE, PME, entreprises et artisans - 12 mai 2009 - 16 h 00 Entreprise - TPE - PME - RĂ©pondre Ă  un appel d'offres public, Entreprise - TPE - PME - RĂ©pondre Ă  un appel d'offres ouvert, Entreprise - TPE - PME - RĂ©pondre Ă  un appel d'offres restreint, Entreprises - Comment complĂ©ter un document PDF dans le cadre d'un appel d'offres public ? Questions Ă©crites au sĂ©nat ou Ă  l'assemblĂ©e nationale - RĂ©ponses ministĂ©rielles QE SĂ©nat n° 11279, JO SĂ©nat du 21/01/2010 - Page 131 - CaractĂšre obligatoire des rubriques relatives aux niveaux minimaux de capacitĂ© dans les appels d'offres VqWA.